Je vous propose de rejoindre notre modeste cercle de lecture (10 pers env) avec une réunion mensuelle Le principe de fonctionnement est d'avoir lu le livre proposé et choisi par tous lors de la séance précédente pour en débattre tous ensemble pendant la réunion. Tout le monde s'exprime, bien sûr pas de la même façon, certains sont rapides, d'autres développent un peu plus mais les opinions de tous ceux qui ont lu le livre sont entendues. Ensuite, après un tour de table, chacun peut revenir sur des thèmes évoqués et s'exprime alors qui le souhaite en prenant la parole à tour de rôle.
Pour plus de convivialité, le nombre de participants est limité à 10 personnes
Attention : pas possible d'accepter les personnes en liste d'attente
En principe en présentiel pour ceux et celles qui sont vaccinés ou on pu faire les tests Covid19 demandés par le gouvernement
Le Livre du mois est :
«la diagonale des reines" de Bernard WERBER
Et si vous n'étiez qu'un pion dans leur jeu ?
Deux femmes, deux destins, deux visions opposées du monde.
L'une croit dans la force du groupe.
L'autre en l'individualisme.
Leur duel est inévitable... laquelle aura l'avantage ?
Des années 1970 à 2050, entre guerres, attaques terroristes et espionnage, elles vont s'opposer sans répit et sans merci. Leur terrain de jeu s'étend aux quatre coins de la planète, devenue un échiquier géant dont les humains sont les pièces.
Dans ce roman puissant, porté par deux héroïnes exceptionnelles, Bernard Werber ajoute l'art de la stratégie à ses thèmes de prédilection pour nous entraîner dans une aventure contemporaine fascinante et visionnaire.
Et/ou selon votre goût
" Le village de l'allemand " de Boualem SANSAL
Les narrateurs sont deux frères nés de mère algérienne et de père allemand. Ils ont été élevés par un vieil oncle immigré dans une cité de la banlieue parisienne, tandis que leurs parents restaient dans leur village d'Aïn Deb, près de Sétif. En 1994, le GIA massacre une partie de la population du bourg. Pour les deux fils, le deuil va se doubler d'une douleur bien plus atroce : la révélation de ce que fut leur père, cet Allemand qui jouissait du titre prestigieux de moudjahid...
Basé sur une histoire authentique, le roman propose une réflexion véhémente et profonde, nourrie par la pensée de Primo Levi. Il relie trois épisodes à la fois dissemblables et proches : la Shoah, vue à travers le regard d'un jeune Arabe qui découvre avec horreur la réalité de l'extermination de masse ; la sale guerre des années 1990 en Algérie ; la situation des banlieues françaises, et en particulier la vie des Algériens qui s'y trouvent depuis deux générations dans un abandon croissant de la République. «À ce train, dit un personnage, parce que nos parents sont trop pieux et nos gamins trop naïfs, la cité sera bientôt une république islamique parfaitement constituée. Vous devrez alors lui faire la guerre si vous voulez seulement la contenir dans ses frontières actuelles.» Sur un sujet aussi délicat, Sansal parvient à faire entendre une voix d'une sincérité bouleversante.