Alors que dans ses précédents spectacles, Alexander Vantournhout faisait jouer au sol un rôle prépondérant, le dialogue se fait cette fois-ci avec la verticalité. Et de façon radicale puisque le mur du fond occupe pour une fois le premier plan de la scène ! Haut, lisse, dominateur, il coupe le plateau en deux, ne laissant qu’un espace trop étroit aux huit protagonistes présents sur scène. Ce mur sera-t-il un obstacle ou créera-t-il de nouvelles possibilités ?

Au son d’une musique rock expérimentale, danseurs et danseuses acrobates explorent les limites imposées par cette surface abrupte, inventent un langage physique compatible. Toutes et tous s’évertuent à tenter de l’apprivoiser tels des lézards ou des geckos. À multiplier les figures et les accro-portés pour défier et dompter cette verticalité nouvelle. À en faire un partenaire plutôt qu’un ennemi. Une incroyable escalade, au sens propre comme au sens figuré

 .