3/8
Date : 04-02-2024 20:48:47
bonsens.info/fact-checking-dune-tribune-contre-les-fausses-informations-medicales-signee-par-des-personnes-qui-vehiculent-eux-meme-des-fausses-informations-scientifiques-et-medicales/
03/02/2024
Fact-checking d’une tribune contre les fausses informations médicales, signée par des personnes qui véhiculent eux même des fausses informations scientifiques et médicales.
Communiqué de : Pr Christian Perronne, Dr Gérard Guillaume, Pr Martin Zizi, Corinne Reverbel, Xavier Azalbert et toute l’équipe de BonSens.org
Un groupe de médecins, chercheurs et sociétés dites « savantes » a signé une tribune dans laquelle ils déclarent du haut de leur autorité qu’ils sont préoccupés par « les dérives constatées sur les réseaux sociaux et dans certains médias à grande audience, qui partagent et diffusent de fausses informations scientifiques et médicales ».
Par cette première déclaration, ils sous-entendent qu’ils feraient partie de ceux qui n’ont jamais diffusé de fausses informations scientifiques et médicales.
Ceci est donc un première fausse information. La démonstration en est fort simple grâce à ce petit florilège d’infox véhiculées par des signataires de cette tribune.
Citons quelques exemples emblématiques :
Le Dr Jérôme Marty en juin 2021 au sujet du vaccin Covid-19 avec sa déclaration dans les Grandes Gueules de RMC, sur les « milliers d’années de recul sur le vaccin quand on additionne en quelque sorte le temps de chaque personne qui a été vaccinée».
Pour le Professeur Rémi Salomon au sujet du vaccin AstraZeneca le 12 mars 2021 « « Il est aussi efficace que le vaccin Pfizer, le seul inconvénient, c’est qu’il donne un peu de fièvre chez certains. », oubliant de signaler les alertes données par plusieurs pays du Nord de l’Europe à ce sujet. Pourtant il était informé de cela, puisqu’il avait déclaré lors de la même interview « la suspension du vaccin AstraZeneca dans plusieurs pays est curieuse».
Quelques éléments importants sur le vaccin AstraZeneca que le Professeur Rémi Salomon ne peut ignorer :
Le 11 mars 2021 le Danemark, la Norvège et l’Islande ont suspendu par précaution l’utilisation du vaccin AstraZeneca contre la Covid-19, en raison de craintes liées à la formation de caillots sanguins.
En France, il faudra attendre le 19 mars 2021, soit 8 jours plus tard, pour que des recommandations officielles de la HAS (Haute autorité de santé) soient publiées de ne plus utiliser ce vaccin chez les moins de 55 ans.
Malheureusement le 18 mars 2021, le jeune Anthony Rio, 24 ans, succombera de thromboses et d’AVC massifs après une injection d’AstraZeneca avec une causalité du vaccin reconnue.
Le Professeur Molimard déclarait le 16 mars 2021 dans l’Express « Nous n’avons pas de signal inquiétant sur le vaccin Astrazeneca», soit 3 jours seulement avant que la HAS demande son retrait pour les moins de 55 ans.
Le même Professeur Rémi Salomon, le 25 août 2021, lorsqu’il publiait sur son compte twitter que « Le vaccin reste le meilleur rempart pour limiter la propagation » du virus et « l’émergence de nvx variants . Il en faut dans le monde entier » alors que le 26 août 2021 le Pr Delfraissy déclarait sur Europe1 que « le vaccin « n’apporte pas une protection contre l’infection (…) On peut être vacciné, être protégé contre la survenue d’une forme sévère ou grave mais s’infecter et infecter les autres ».
Dans le Complément d’enquête du 14 avril 2023 (à partir d’1h03min17sec source vidéo), le documentaire montre que le Professeur Alain Fischer avait déclaré au sujet des troubles mentruels post-vaccination le 30 août 2021 « Il n’y a aucune donnée scientifique solide qui laisse craindre un tel risque. C’est typiquement une fakenews» alors que dans le même temps l’ANSM (Agence du médicament) avec le réseau des CRPV (pharmacovigilance) avait conclu en juillet 2021 qu’il s’agissait d’un signal potentiel pour les vaccins à ARNm.
Et que dans son rapport du 11 aout 2021 , l’EMA (Agence Européenne du Médicament) écrivait que même si aucune association causale n’avait été établie à cette époque, cet effet indésirable potentiel était toujours sous surveillance.
Le journaliste lui rappelle que le 6 octobre 2022 l’EMA reconnaissait que des saignements mentruels importants étaient liés au vaccin Pfizer.
Une étude récente d’EPI-PHARE a même montré qu’il existait un lien entre la vaccination Covid19 et des hémorragies entrainant une hospitalisation, étude qui a estimé que cet effet secondaire se produisait chez une petite proportion des femmes vaccinées (estimé par l’étude à 1 cas pour 125 000), avec un sur-risque estimé à 20% pour les femmes de 18 à 55 ans.
Le Professeur Mathieu Molimard déclarant le 24 avril 2020 dans Science et Avenir, fort de son savoir sur la pharmacocinétique de l’hydroxychoroquine qu’à « 2000 mg [par jour], c’est la mort assurée » se contredit peu de temps après pour défendre l’essai britannique Recovery expliquant au contraire « que de donner 2400 mg sur 24 heures, ce n’était pas un surdosage». Dans le Checknews du 7 juin 2020, Il a même déclaré « «la dose administrée dans Recovery est le maximum de ce qui pouvait être donné, dans des conditions de surveillance strictes, sans trop augmenter les risques. Ils se sont donné les chances de voir quelque chose ».
Rappelons que le Professeur Molimard, pourtant pharmacologue, affirme que l’hydroxychloroquine n’a pas d’effet sur le SARS-CoV-2 aux doses utilisées habituellement en rhumatologie et qu’il faudrait utiliser de fortes doses toxiques pour obtenir une activité anti-infectieuse. Or il est établi que l’hydroxychloroquine agit sur les agents pathogènes, bactéries ou virus, au sein de petites vésicules, appelées phagolysosomes présentes dans les macrophages, cellules jouant un rôle majeur dans le contrôle des infections. L’hydroxychloroquine se concentrant environ 1500 fois dans les phagolysosomes, une dose modérée de ce médicament est largement suffisante pour obtenir l’activité anti-virale.(Lacout A., Perronne C., Lounnas V. N Engl J Med, 2021, 384, 881-882)
À noter que ce même Professeur Mathieu Molimard,
Déclare sur C’est à Vous le 29 janvier 2024, ne pas avoir de conflits d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique, alors qu’il est en contrat avec Pfizer pour un essai sur le dosage de Paxlovid, une molécule justement concurrente de l’hydroxychloroquine et qu’il est membre du conseil d’administration et conseiller auprès d’Almirall, AstraZeneca, BMS, GSK, Lundbeck, Mundipharma, Novartis Pharma, Otsuka, Pfizer, Stallergen et Zentiva.
Déclare fallacieusement que « 17000 décès estimés» sont dus à l’hydroxychloroquine chez des patients Covid-19, se basant sur une étude très douteuse dont les résultats chiffrés sont incohérents (Pradelle et al.) et qui a été démontrée frauduleuse par de nombreux scientifiques. Plusieurs lettres contestant la véracité des données, sont en cours d’évaluation, tout comme la demande de rétractation de l’article qui a été formulée auprès du rédacteur en chef par des scientifiques.
Dit se baser également sur des déclarations de pharmacovigilance de 8 décès suspectés d’être dus à la molécule (mais pour lesquels il n’y a eu pas de preuve de lien avec le médicament). Etrangement, depuis avril 2020, aucune autre déclaration de ce type n’a été enregistrée (Rapport CRPV de Nice). Et bizarrement, rien au sujet des milliers de décès déclarés en pharmacovigilance pour les vaccins Covid-19, dont des morts subites chez des moins de 50 ans sans aucune pathologie sous-jacente, mais pour lesquels l’ANSM n’a pas jugé utile de demander des autopsies, et une simple analyse observée/attendue (O/A) a été réalisée, partant d’un principe inattendu que toutes les morts subites survenues post-vaccination étaient déclarées en pharmacovigilance.
Il est utile de rappeler qu’aucun essai clinique randomisé ni étude observationnelle (419 études à ce jour) utilisant l’hydroxychloroquine dans le cadre du traitement du Covid-19 n’a jamais signalé de décès lié à ce médicament.
L’IHU de Marseille, un des établissement français qui a soigné plus de 23 000 patients avec la bithérapie à base d’hydroxychloroquine et d’azithromycine a la mortalité réellement observée la plus faible au monde. Ces observations contredisent totalement ce qu’affirme le Professeur Molimard. Les données ayant été controlées une à une par huissier de justice, les résultats de cette étude sont incontestables, n’en déplaise au Professeur Molimard.
Voici pour les quelques exemples (parmi de nombreux autres) de diffusion de fausses informations par les signataires de cette tribune qui disent souhaiter mettre « fin à la propagation impunie de fausses informations médicales », mais comme dirait le dicton « Charité bien ordonnée commence par soi-même ».
Venons-en au reste de cette tribune.
Les signataires déclarent qu’aucune donnée épidémiologique ne rapporte une quelconque augmentation de cas de cancers ou de maladie de Creutzfeld-Jacob en lien avec la vaccination ni même d’accidents vasculaires cérébraux ou d’infarctus du myocarde.
Aussi est-il bon de rappeler que l’EMA a reconnu le risque de myocardite et de péricardite le 8 juillet 2021 (soit près de 8 mois après le début des campagnes de vaccinations), qui depuis a été plus précisément évalué par l’agence du médicament comme pouvant survenir jusqu’à 1 sur 10 000. Ce risque a été évalué par l’agence comme étant proche du moment de vaccination (dans les 28 jours selon EPIPHARE).
Mais qu’en est-il pour des évènements qui seraient plus rares ou qui mettraient plus de temps à se déclarer ?
En dehors des études épidémiologiques, il existe de très nombreuses publications d’études de cas qui font état d’un lien possible de certaines pathologies avec la vaccination Covid-19.
Par exemple en mars 2023, une revue systématique des complications cardiovasculaires retrouvées dans la littérature scientifique concernant les vaccins à ARNm fait état de 17 636 événements cardiovasculaires ( vaccin BNT162b2 ou ARNm-1273) dont 13 936 thromboses, 758 accident vasculaire cérébraux, 511 myocardites, 377 infarctus du myocarde, 301 embolies pulmonaires et 254 arythmies.
Concernant les cas de cancers post-vaccination Covid-19, il existe à ce jour 197 études de cas qui en décrivent dont 14 études décrivant des lymphomes. Il est donc faux de dire que ce sont de fausses informations.
Le Dr Jean-Marc Sabatier, directeur de recherches au CNRS évalue qu’il existe un lien entre turbo-cancers et vaccins anti-Covid-19 : la suractivation du récepteur AT1R du SRA. Il fut le premier en 2020 a publié avec une équipe de chercheurs sur l’importance du système rénine-angiotensine dans les infections au SARS-Cov-2. Des données expérimentales confirment le dérèglement du SRA et de la suractivation du recepteur AT1R lors d’un Covid sévère et la protéine spike en est à l’origine.
Autre point important concernant la déclaration des auteurs de la tribune sur le fait qu’ « aucune donnée crédible de biologie moléculaire ne corrobore l’idée d’une intégration de brins d’ADN vaccinaux dans le génome humain à partir de vaccins à ARN messager. ».
Nous rappelons à toutes fins utiles qu’en 2021 une étude de Zhang et al. parue dans la grande revue scientifique PNAS démontrait que l’ARN rétrotranscript du SARS-CoV-2 pouvait s’intégrer dans le génome de cellules humaines et y être exprimé : « l’ARN du SARS-CoV-2 peut être transcrit de manière inverse et intégré dans le génome de la cellule infectée et être exprimé sous forme de transcrits chimériques fusionnant des séquences virales avec des séquences cellulaires. Il est important de noter que de tels transcrits chimériques sont détectés dans les tissus dérivés du patient».
Il est donc bien imprudent d’affirmer que ce phénomène ne puisse pas se produire avec de l’ARNm vaccinal au vu des milliards de molécules d’ARNm présentes dans chaque dose.
Par ailleurs, très récemment, plusieurs scientifiques dont le Pr Philip J Buckhaults, Professeur de biologie moléculaire et génétique, et Kevin Mckernan, expert en génomique, ont identifié des taux anormalement élevés de fragments d’ADN plasmidique ayant servi à la production des vaccins à ARNm dans les fioles de vaccins obtenus grâce à un process de fabrication différent de celui ayant reçu l’AMM conditionnelle (autorisation de mise sur le marché), ce qui fait craindre à ces scientifiques un risque de génotoxicité et carcinogénicité qui n’a pas été évalué dans les études des fabricants. Ces fragments d’ADN double brin se retrouvant encapsulés dans les nanoparticules lipidiques (LNP), ils se retrouvent au même titre que les ARNm dans les cellules des personnes vaccinées.
Kevin McKernan et collaborateurs publient à ce sujet : « Ces données démontrent la présence de milliards, voire de centaines de milliards de molécules d’ADN par dose dans ces vaccins. Grâce à la fluorométrie, tous les vaccins dépassent de 188 à 509 fois les directives relatives à l’ADN résiduel fixées par la FDA et l’OMS, soit 10 ng/dose. Cependant, la teneur en ADN résiduel de la qPCR dans tous les vaccins était inférieure à ces lignes directrices, ce qui souligne l’importance de la clarté et de la cohérence méthodologiques lors de l’interprétation des lignes directrices quantitatives. Les preuves préliminaires d’un effet dose-réponse de l’ADN résiduel mesuré par qPCR et SAE justifient une confirmation et une enquête plus approfondie. Nos résultats élargissent les préoccupations existantes concernant la sécurité des vaccins et remettent en question la pertinence des lignes directrices conçues avant l’introduction d’une transfection efficace à l’aide des LNP. Avec plusieurs limites évidentes, nous insistons pour que nos travaux soient reproduits dans des conditions médico-légales et que les lignes directrices soient révisées pour tenir compte d’une transfection d’ADN et d’un dosage cumulatif très efficaces.»
Un article grand public a même été publié à ce sujet dans The Spectator, évoquant l’alerte lancée par ces scientifiques, Kevin McKernan et le Pr Philip Buckhaults.
Nous invitons vivement les signataires de cette tribune à lire attentivement les directives européennes concernant les vaccins à ADN plasmidiques à usage vétérinaires du 24 janvier 2024 car l’EMA y rappelle que « L’ADN plasmidique internalisé par les cellules de l’animal vacciné peut s’intégrer dans les chromosomes de l’animal vacciné et perturber l’état réplicatif normal de cette cellule, provoquant une division cellulaire incontrôlée et une oncogenèse […] La probabilité qu’une molécule d’ADN s’intègre dans le chromosome est faible […] Cependant, l’intégration (par exemple dans les cellules musculaires entourant le site de vaccination ou dans les cellules de la lignée germinale des gonades) ne peut être écartée. […] Des investigations doivent être entreprises pour détecter la présence d’ADN plasmidique au site d’administration et dans les ganglions lymphatiques drainants. Si de l’ADN plasmidique est détecté, des méthodes suffisamment sensibles doivent être utilisées pour étudier une éventuelle intégration de l’ADN plasmidique dans le génome de l’hôte […] Après la commercialisation, tout signalement de tumeurs chez les espèces cibles doit être étroitement surveillé, dans le cadre de la pharmacovigilance. »
De plus, nous rappellerons une récente publication de scientifiques travaillant pour Moderna , visiblement conscients des problèmes liés à la vaccination à ARNm, qui cherchent des stratégies pour réduire les risques de toxicité de ces vaccins.
« Les composants structurels des nanoparticules lipidiques, les méthodes de production, la voie d’administration et les protéines produites à partir d’ARNm complexés présentent tous des problèmes de toxicité. Nous discutons ici de ces préoccupations, en particulier de la manière dont le tropisme cellulaire et la distribution tissulaire des nanoparticules d’ARNm et de lipides peuvent conduire à une toxicité, ainsi que leur éventuelle réactogénicité. Nous nous concentrons sur les événements indésirables liés aux applications d’ARNm pour les thérapies de remplacement de protéines et d’édition génétique ainsi que pour les vaccins, en traçant les voies biochimiques et cellulaires courantes. »
Il n’y a donc pas d’oscurantisme à partager les données et études scientifiques revues par les pairs, même quand elles vont à l’encontre des positions officielles des autorités sanitaires.
C’est même un devoir éthique. La science, la vraie, est la continuelle remise en cause des connaissances. Un consensus scientifique ne peut être que provisoire et n’a donc de légitimité que s’il est exprimé à un moment précis pour une durée limitée et, surtout, que s’il représente un compromis entre tous les courants scientifiques du moment, avec la participation d’experts pouvant avoir des avis divergents. Serions-nous revenus au temps de Galilée et de l’Inquisition ?
La question de la diffusion d’informations médicales précises et crédibles est cruciale, surtout dans le contexte actuel où la désinformation peut avoir des conséquences graves sur la santé publique. Mais les exemples fournis soulignent l’importance d’un fact-checking rigoureux et loyal à l’aide d’une pluralité de scientifiques et de médecins et de la transparence dans la communication scientifique.
Il est essentiel de reconnaître que le domaine médical est complexe, en constante évolution, et que les informations peuvent être sujettes à des ajustements en fonction des nouvelles découvertes. Cependant, les professionnels de la santé ont la responsabilité de fournir des informations basées sur des preuves solides et de déclarer tout conflit d’intérêts potentiel.
La critique constructive et la remise en question des informations sont des aspects essentiels du processus scientifique, mais cela doit être fait de manière transparente et respectueuse. Les consommateurs d’informations médicales sont également encouragés à consulter des sources fiables et à faire preuve de discernement dans l’évaluation des déclarations.
En fin de compte, la collaboration entre les professionnels de la santé sans conflit d’intérêts, les médias et le public est nécessaire pour promouvoir une communication précise, transparente et responsable, afin de garantir que les informations médicales soient basées sur la meilleure science disponible et contribuent à la santé collective.
Il est du devoir des journalistes d’être diligents dans le contrôle de la qualité des intervenants et de leurs conflits d’intérêts lorsqu’ils offrent une tribune à des personne qui – malgré leurs titres académiques et diplômes – se sont trompés, contredit et ont une loyauté monnayée envers certaines firmes pharmaceutiques. La responsabilité des directeurs de publications des médias est aussi engagée puisque le délit de fausse information est puni par la loi.
Ou à tout le moins d’offrir le même temps de parole ou d’accès à des contradicteurs tout aussi diplômés et dépourvus de conflit d’intérêt. La science est un débat permanent, étouffer ce débat au nom d’un faux consensus revient à tuer à la fois tout progrès ou tout mécanisme correctif. C’est le pluralisme des idées – et non la censure – qui nous fait progresser.
Enfin, nous rappellerons aux auteurs qu’ils ont une obligation de déclarer leurs liens d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique lorsqu’il s’expriment dans les médias. Par exemple :
Mr Molimard est membre du conseil d’administration et conseiller auprès d’Almirall, AstraZeneca, BMS, GSK, Lundbeck, Mundipharma, Novartis Pharma, Otsuka, Pfizer, Stallergen et Zentiva. Il travaille pour Pfizer dans le cadre de travaux sur le dosage du Paxlovid.
Mr Jérôme Barrière rapporte des honoraires de BMS et Mylan Medical et a travaillé pour Boehringer Ingelheim.
Le Dr Bernard Castan a déclaré avoir reçu 53 245€ de 2019 à 2023 de la part de l’industrie Pharmaceutique.
Il n’y a d’ailleurs pas que les liens d’intérêts directs qui sont important car parmi les signataires on retrouve des sociétés savantes ou syndicats qui sont financés directement par les laboratoires pharmaceutiques.
|