200/294
Date : 21-11-2024 18:58:25
youtu.be/zCF2mHWAy40?si=tUgeBtGyTeYdXWwo
20/11/2024 41 min.32
Jean-Marc Sabatier : « La science n’est pas du tout en faveur des injections à ARN messager. »
Jean-Marc Sabatier fait partie de ces grands scientifiques français dont les travaux ont été suivis par Robert Kennedy Jr. Dans un ouvrage très pointu, le chercheur revient sur les effets du Covid long : fatigue extrême, problèmes respiratoires, cardio-vasculaires et gastro-intestinaux, troubles neurologiques, etc. Il aborde de façon scientifique les effets indésirables de la vaccination anti-Covid 19.
Jean-Marc Sabatier est directeur de recherche au CNRS, docteur en biologie cellulaire et en microbiologie, habilité à diriger des recherches en biochimie et spécialiste des vaccins et thérapies à base de protéines modifiées. Rédacteur en chef de plusieurs revues scientifiques internationales, il est membre de comités d'experts pour 73 journaux scientifiques. Il a également publié plus de 270 articles scientifiques ou livres spécialisés, déposé 55 brevets d'invention et reçu plusieurs récompenses pour ses travaux de recherche. Il a rédigé cet ouvrage avec Estelle Fougères journaliste scientifique indépendante.
www.kernews.com/jean-marc-sabatier-la-science-nest-pas-du-tout-en-faveur-des-injections-vaccinales-a-arn-messager/44223/
"La France a été un pays phare pour la vaccination anti-Covid, avec d’autres pays, comme le Canada et, avec l’ensemble des données que nous avons, les injections à ARN messager auraient dû être stoppées depuis longtemps. Déjà, en décembre 2023, la publication d’un article dans Nature, une revue scientifique de très haut niveau, démontrait clairement que le dérivé methyl-1 pseudo-uridine utilisé dans les vaccins de Moderna et de Pfizer conduisent à la production de protéines aberrantes qui n’ont strictement rien à voir avec la protéine spike. Comme le système immunitaire peut se mobiliser contre ces protéines, en cas d’immunité croisée, cela peut avoir des effets délétères très importants. Ces vaccins n’auraient jamais dû être mis sur le marché. Ce ne sont même pas des thérapies géniques, parce qu’il n’y a même pas de thérapie, puisque les effets délétères sont flagrants. On le voit bien avec tous les rapports (EudraVigilance, VAERS, et autres) qui montrent qu’il y a une explosion de nombreuses pathologies, cardiovasculaires, neurodégénératives, gastro-intestinales, de l’auto-immunité et des cancers."
"Il y a réellement un vrai problème. Ce ne sont pas des cas isolés. Il y a vraiment une explosion d’effets secondaires à la suite de ces injections vaccinales anti-SARS-CoV-2. Tous ces vaccins sont basés sur la protéine spike du virus SARS-CoV-2, qui est légèrement modifié sur les acides aminés en position 986 et 987, ils ont modifié deux acides aminés par rapport à la protéine spike naturelle du virus SARS-CoV-2. Il a été montré que cette protéine spike était pathogène en elle-même et l’on parle même de spikeopathie, c’est-à-dire de pathologies induites par la protéine spike. En fait, cette protéine modifiée a un gros problème car elle est capable de reconnaître son récepteur, celui ciblé par le virus dans l’organisme humain. Ce récepteur s’appelle ECA2, c’est l’enzyme de conversion de l’angiotensine 2, et c’est un récepteur qui normalement transforme l’hormone angiotensine 2 en angiotensine 1-7. Lors d’une infection naturelle, ou lors d’une injection vaccinale, cette protéine spike peut se fixer sur le récepteur ECA2 et, comme la fonction du récepteur ECA2 n’est pas d’être reconnue par la protéine spike du virus, mais de dégrader une hormone, l’angiotensine 2, cela va conduire à une augmentation de la proportion de protéines angiotensine 2, ce qui va suractiver un récepteur AT1R qui est très délétère. Ce récepteur est pro-inflammatoire, pro-hypertenseur, pro-angiogénique, pro-oxydant, pro-hypoxémique, pro-hypoxique, pro-thrombotique, pro-fibrosant, pro-hypertrophiant et cela fait chuter le monoxyde d’azote. Tout cela va potentiellement conduire à des tas de pathologies neurodégénératives, gastro-intestinales, cardiovasculaires, avec de l’auto-immunité et des cancers. C’est ce que nous avons décrit avec mes collègues chinois du laboratoire de virologie de Wuhan. Nous avons publié très tôt un article scientifique soumis en mars 2020, publié en avril 2020, dans lequel nous avons décrit le dérèglement de ce système physiologique, qui est le système rénine-angiotensine. Ce système dérégulé est responsable de nombreuses pathologies que nous avons anticipées. Nous avons pu citer un certain nombre de pathologies que nous connaissons maintenant et qui sont réellement des pathologies Covid. Je peux citer les thromboses, les atteintes nerveuses, les coagulopathies, les maladies neurodégénératives, comme Alzheimer ou Parkinson, mais également des crises d’épilepsie. On parle beaucoup des myocardites et des péricardites, qui sont responsables d’une mortalité assez élevée, et nous avons décrit cela très tôt, en signalant un dérèglement du système rénine-angiotensine. À l’époque, toutes ces injections auraient dû être arrêtées. C’était déjà connu de longue date en raison d’un problème avec les composés utilisés dans ces vaccins. Il y a une toxicité de l’ARN messager à cause, entre autres, de la présence de methyl-1 pseudo-uridine et il y a une toxicité aussi liée aux nanoparticules lipidiques qui sont utilisées dans ces vaccins à ARN messager, pour permettre une vectorisation des ARN messagers à l’intérieur des cellules pour produire de la protéine spike vaccinale. Nous avons également abordé l’importance de la vitamine D. Nous n’avons pas du tout été écoutés à l’époque."
"C’est très attristant, car ces vaccins n’ont pas suivi les procédures normales. Normalement, on n’aurait jamais dû les injecter comme des vaccins, puisque c’est clairement de la thérapie génique. Ils ont changé l’appellation de ces injections en les faisant passer pour des injections vaccinales. En effet, cela permettait d’éviter tout un tas de tests, notamment de dégradation, de biodistribution, etc. normalement obligatoires pour les molécules utilisées en thérapie génique. En présentant cela comme une injection vaccinale, ils ont pu s’affranchir de tous ces tests, qui étaient pourtant indispensables. Tout cela a été développé à la va-vite. Normalement, il faut compter une dizaine d’années pour mettre un vaccin sur le marché, alors que ce vaccin a été développé en six mois."
|