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Date : 18-06-2024 21:52:35
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13/06/2024 Patrice Gibertie
Le fascisme en France, oui nous avons connu, c’était en 2021 et c’était vous: macroniens, socialistes, écolos, Pécresse et autre Bertrand, vous les donneurs de leçons
En janvier 2021, il n’existait aucune preuve que les vaccins contre le Covid-19 puissent être “des vaccins altruistes” et bloquer la transmission. Il y avait même, nous le verrons, d’excellentes raisons de douter que ce soit possible.
Pourtant, au fil des mois, et malgré la fragilité de plus en plus alarmante des données scientifiques, les autorités vont faire bien plus que de simplement croire dans la réalité de la vaccination altruiste. Elles vont, en son nom, mettre en place des discriminations historiquement inédites, qui diviseront profondément les sociétés
Il est logique que cette valorisation de la personne vaccinée ait aussi eu, comme corollaire inévitable, la dévalorisation de la personne non-vaccinée. Après tout, si se vacciner, c’était protéger les autres, alors ne pouvait-on pas en déduire que ne pas se vacciner, c’était au contraire faire preuve d’égoïsme, voire d’irresponsabilité ? Ne devait-on pas, alors, condamner les non-vaccinés, et le faire publiquement ?
Et cela n’a pas manqué. On se rappelle bien sûr des paroles très dures du président français Emmanuel Macron, en janvier 2022. Il ne se contentait pas de déclarer son envie « d’emmerder les non-vaccinés », il allait plus loin:
« Quand ma liberté vient menacer celle des autres, je deviens un irresponsable. Un irresponsable n’est plus un citoyen« .
Les non-vaccinés devenaient, ainsi dans la bouche du président français, des non-citoyens.
Dans ce déferlement de condamnations morales, il est difficile de discerner qui aura été le plus loin. Peut-être, pour compléter la référence au meurtre du Dr Cymes, citerons-nous en dernier lieu la comparaison avec le viol, proposée, elle, par le philosophe français Michel Onfray :
« Si une jeune fille vous plaît, vous avez le droit de la violer ?! Cette façon de concevoir que le droit de nuire est un droit me sidère. »
Irresponsables, non-citoyens, racistes, misogynes, meurtriers, violeurs, les non-vaccinés ? On peut s’étonner de la violence verbale de ces déclarations, tant il paraît évident, avec le recul, qu’elle était inadéquate. Mais ces déclarations, pour spectaculaires qu’elles fussent, jouaient finalement un rôle secondaire. Ce ne sont en effet pas les condamnations morales de leurs élites qui auront le plus bouleversé les vies des non-vaccinés durant la crise du Covid.
Le pire sera venu, bien entendu, des mesures prises par les autorités politiques.
L’idée était toujours la même : refuser aux personnes non-vaccinées l’accès à des lieux, des manifestations, des emplois, des moyens de transports, allant parfois jusqu’à leur refuser la permission d’entrer ou sortir du pays, ou celle de subir des interventions médicales.
Si les discriminations suivaient partout le même modèle, leur intensité était variable. En France, de nombreux soignants ont été durablement suspendus sans salaire en raison de leur refus de se vacciner. Certains d’entre eux finiront, de guerre lasse, par changer de profession, d’autres seront précipités dans la pauvreté pratiquement du jour au lendemain.
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