Je reprends un texte que Fabienne a posté en "HORS SUJET" et qui mérite amplement un fil dédié :

Je cite Fabienne :

"Le ressentiment occupe une place centrale dans la politique et la rhétorique fascistes... le KKK tira profit de la colère et de la frustration de la classe moyenne à un moment où des changements majeurs dans la société américaine venaient fragiliser grandement son pouvoir économique, son influence politique et le statut social de ses membres... Afin de RECRUTER, d'ATTIRER ceux qui exigeaient réparation et aux yeux desquels LES IMMIGRES éraient des BOUCS EMISSAIRES tout désignés, le KKK axa son discours sur la race, sur la religion et sur le fait d'être né ou non sur le sol américain...

En d'autres termes, les recherches historiques confirment l'existence d'un lien manifeste entre le fait de connaître de graves difficultés financières et de perte de son statut social et celui d'adhérer à des idéologies radicales qui désignent des boucs émissaires et réaffirment la supériorité de telle ou telle religion, identité raciale ou ethnique. C'est cette même dynamique qui est à l’œuvre dans l'Amérique de Trump...

Trump a lui aussi tablé sur le ressentiment d'une partie de la population, constituée pour le principal de blancs vivant dans de grandes zones urbaines violemment frappées par...

LA MONDIALIDATION. L'immigration qui avait fait apparaître de nouveaux électorats et qui semblait lentement transformer la culture américaine (moi : PEUR) apparut une fois de plus comme la coupable idéale... Le président américain s'est attaché dans ses discours à ATTISER LE RESSENTIMENT en jouant sur toutes ses dimensions. Ces discours placent en leur centre la figure du blanc en tant que VICTIME... Celui ou celle qui est en proie au ressentiment ressasse une blessure ou un trauma enduré dans le passé".

Eva Illouz "Les émotions contre la démocratie"

C'est AUSSI le cas des colons Israéliens qui ont élu Nethanyaou et des POPULISTES NATIONALISTES (Orban, Erdogan...) Le ressentiment décrit ici est plutôt un AFFECT, un sentiment d'être habilité à nourrir un grief, c'est à dire un sentiment de blessure typiquement ressenti par des groupes qui affirment perdre des privilèges ou qui DÉNONCENT LES PRIVILÈGES DONT JOUIRAIENT D'AUTRES GROUPES (les "assistés", ceux qui sont "mieux traités" que les Français, par exemple.)

Le Vivre ensemble est-il un échec ?

La Konnerie dont chacun se plaint, se décline en plusieurs nuances :

le " sale Kon " c'est celui qui méprise les autres.
le " vrai kon " c'est celui qui ne donne plus aucun espoir.
le " pauvre kon " c'est plutôt celui qui se laisse faire, qui subit.

[ C'est un concept difficile à définir. Comme le dit Thomas Chauvineau, tenter de définir la connerie est en soi une connerie. Chacun possède ses propres critères.

Selon Camille Morvan, chercheuse en neurosciences cognitives:

"ce terme veut dire à la fois quelqu'un qui soi-disant est bête, quelqu'un qui est intelligent mais qui fait quelque chose de con à ce moment-là, ou alors tout simplement ça veut dire quelqu'un qui n'est pas d'accord avec vous. En fait, souvent ça se rapporte à ça."

Intéressant ..

La connerie est-elle la chose la mieux partagée du monde ?

www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-debat-de-midi/le-debat-de-midi-du-mardi-23-aout-2022-4136251

Auteur : Bigben  

@post précédent : il y est demandé : "La connerie est-elle la chose la mieux partagée du monde ? "
Ben non, car cette dame qui s'interroge sur le sujet
--> est pourtant bien placée pour le savoir,
--> elle qui en accapare une bonne quantité,
--> avec son orgueil débordant !

P.-S. : en outre, il y est dit (par une "chercheuse en neurosciences cognitives", ... rien que ça ! ) : "quelqu'un qui soi-disant est bête..."
--> non, cette formulation (incorrecte et lourde) signifierait que la personne reconnaît d'elle même sa bêtise,
--> ce dont on peut douter...
--> il vaut donc mieux dire : quelqu'un de prétendument bête...

Une pépite ! Rions un peu 🙂

Typologie de la Konnerie :

• Le petit Kon : c’est celui qui veut tout faire en croyant tout savoir. Imbu de lui-même, il est méprisant et condescendant. Il regarde souvent les autres avec un petit air narquois, et se conforte dans l’idée d’être supérieur tant que personne ne le remet à sa place. Peut se comporter en petit roquet.

• Le grand kon : contraire du petit con, il ne fait rien parce qu’il ne sait pas, ou n’ose pas. A la différence du petit con, qui heurte notre personne, le grand con nous gêne pour avancer. C’est plutôt un boulet.

• Le sale Kon : c’est celui qui sait mais qui refuse de faire. Sa façon d’exister, son plaisir secret, c’est d’e**erder les autres, leur dire « non », comme ça, sans raison, ou « parce que c’est le règlement ». Aucune capacité d’adaptation, refus d’obtempérer voire : tendance au sabotage.

• Le vieux kon : c’est celui qui a su, ou qui a cru savoir, mais qui ne peut plus faire. Il se double souvent d’un sale kon, en limitant les autres par jalousie ou aigreur d’être lui-même limité, ou redevient petit kon, en rappelant sans cesse que les choses ne sont pas bien faites, qu’il faudrait faire comme ci ou comme ça, que « de son temps on n’aurait jamais fait ça » et blablabla…

[ il ne faut pas essayer ni même espérer changer un Kon. C’est seulement vous qui pouvez changer votre rapport avec lui. ]

blogeloquence.com/mieux-communiquer-au-quotidien-comment-faire-avec-les-gros-cons/

Auteur : Bigben  

pour cette recherche et ces définitions :
--> après moult hésitations, je pense que
--> c'est la première d'entre elles
--> qui convient le mieux à cette dame.

P.-S. : quoique le terme de "jalousie"
--> ne figure que dans la dernière...

N.B. : avec ce genre de communications (pseudo-didactiques, mais surtout volontairement orientées) ,
--> on touche, en fait,
--> en brossant là son autoportrait,
--> à... l'art de "se tirer une balle dans le pied" !

www.youtube.com/watch?v=zMALuEYxK6U

Post 171 : extraits :

[ Les petits Kons et les sales Kons cherchent à établir un rapport de force ...refusez de rentrer dans leur jeu en vous plaçant tout de suite à un autre niveau. ]

Auteur : Bigben  

... au fait, omission (involontaire ? ... ) de l'archétype de
--> "petite konn(ass)e" ?!? ... / /

Pourquoi ? Tout simplement parce que :

" la plus stupide, la plus Konnasse des bonnes femmes n'est pas aussi kon qu'un homme. La konnerie, la vraie konnerie, la konnerie rutilante, la konnerie superbe, c'est l'homme."

Frédéric Dard