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La guerre, moteur de l'histoire ?
Auteur : Soaltruiste 
921/1175

Date :    10-10-2025 12:26:34


Cessez-le-feu à Gaza : vers la fin du cauchemar ?

L’accord de cessez-le-feu conclu en Égypte entre Israël et le Hamas, première phase du plan de Donald Trump, permet d’envisager l’issue d’une guerre génocidaire. Dans la nuit il a été approuvé par le gouvernement israélien malgré l’opposition des ministres les plus extrémistes comme Bezalel Smotrich et Itamar Ben Gvir.

Publié le 9 octobre 2025
Christophe Deroubaix
Lina Sankari

Des effusions de joie dans le camp de Nuseirat à Deir el-Balah, dans la bande de Gaza, suite à l’annonce d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, le 9 octobre 2025.
© MOIZ SALHI / Anadolu via AFP

Le cauchemar à Gaza a-t-il pris fin avec l’annonce d’un cessez-le-feu intervenu jeudi 9 octobre ? Entre soulagement et incertitudes sur l’avenir, certains Gazaouis sont sortis dans les rues pour célébrer le moment. Les autres, toujours pris sous un ciel de feu, attendent ce jour d’après qui tarde à venir.

C’est toutefois une première dans l’histoire : une délégation israélienne s’est assise à la même table que des représentants du Hamas, dans la nuit de mercredi à jeudi à Charm el-Cheikh (Égypte), afin de finaliser la première phase du plan Trump en vingt points pour la paix.

Cette étape, qui vise un arrêt des combats et l’échange de 2 000 prisonniers palestiniens contre les 47 otages israéliens, dont vingt seraient toujours en vie, a été formellement signée, sous l’égide des États-Unis, de l’Égypte, du Qatar et de la Turquie, et a été approuvée le soir même par le gouvernement israélien malgré l’opposition des ministres les plus extrémistes comme Bezalel Smotrich et Itamar Ben Gvir.

Cette phase restait de loin la plus aisée, le Hamas ayant signifié, dès le début de la guerre, être disposé à la libération des captifs israéliens. Ceux-ci devraient retrouver leurs proches, lundi, au plus tard.

Mahmoud Abbas cantonné au rôle de spectateur
Plus délicate est la question des...

https://www.humanite.fr/monde/benyamin-netanyahou/cessez-le-feu-a-gaza-vers-la-fin-du-cauchemar



Auteur : Doune13 
922/1175

Date :    10-10-2025 18:50:10


Lemire X:

"⚠️ TRÈS important: dans la liste des 250 prisonniers Palestiniens à libérer, le gvt israélien vient de remplacer (ce matin) 11 membres du Fatah non accusés de meurtre par 11 membres du Hamas accusés de meurtre [source @JoshBreiner ci-dessous]
• Marwan Barghouti, le Mandela palestinien, ne figure pas dans la liste finalement approuvée.
• Le message est transparent: comme depuis 30 ans, Netanyahou ne veut pas de partenaire pour la paix et continue de favoriser son "meilleur ennemi" le Hamas.
• #FreeBarghouti va devenir un cri de ralliement mondial, comme #FreeMandela dans les années 1980. Car lui seul pourra réunir les Palestiniens, refonder l’Autorité palestinienne 🇵🇸 et engager un processus politique avec Israël 🇮🇱#FreeBarghouti #CeaseFireNOW #BringThemHomeNOW"

pbs.twimg.com/media/G25se3CWkAAA_w3?format=jpg&name=medium
Auteur : Aures 
923/1175

Date :    10-10-2025 20:15:01



Mandla Mandela revient à #Johannesburg après avoir été détenu et expulsé par l'entité fasciste israélien.
Le petit-fils de l'ancien président sud-africain Nelson Mandela est arrivé mercredi à Johannesburg après avoir été détenu et expulsé par les fascistes, qui a empêché la flottille dont il faisait partie d'acheminer de l'aide à Gaza.

Mandla Mandela est revenu avec quatre autres Sud-Africains et a déclaré qu'ils avaient été détenus dans une prison israélienne pendant six jours avant d'être libérés via la Jordanie.
Mandela, 51 ans, a déclaré à ses partisans à l'aéroport :
« Nous avons été menottés avec des attaches en plastique serrées derrière le dos, descendus de nos bateaux, placés sur une plate-forme et exhibésaux yeux de tous. »

Il a ajouté :
« Mais ce n'est rien comparé à ce que les Palestiniens subissent quotidiennement. »
Auteur : Bigben  
924/1175

Date :    10-10-2025 20:30:12


@post 960 & 961 : maintenant c'est
--> ... Marwan Barghouti (jamais prévu dans la liste des libérables) , et Mandla Mandela (qui avait entendu parler de ce gus jusqu'à présent ? ... )
--> qui donc met des bâtons dans les roues, fait monter les enchères et cherche visiblement à faire capoter l'accord ? ...
--> et où sont les otages israéliens ? ... Marre de cette racaille FASCISTE du Hamas !!!
/
Auteur : Bigben  
925/1175

Date :    10-10-2025 20:54:56


@post 959 : et quand on lit dans les colonnes de "L'Humanité",
--> "Cette phase restait de loin la plus aisée, le Hamas ayant signifié, dès le début de la guerre, être disposé à la libération des captifs israéliens" ,
--> il y a de quoi... s'étrangler !! ...
--> et c'est quoi ce terme (neutre) de "captifs" quand il s'agit de CIVILS DE TOUT ÂGE CAPTURÉS SAUVAGEMENT ET RETENUS EN OTAGES DEPUIS DEUX ANS ?!?
N.B. : HONTE à ces journaleux !
--> MARRE de ce déni de réalité, de ce parti pris, de cette mauvaise foi et de ces MENSONGES continuels !!
Auteur : Aures 
926/1175

Date :    10-10-2025 21:03:26


Le prix nobel de la paix revient à une militante de l'extrême droite
pro-génocide GAZA
Auteur : Bigben  
927/1175

Date :    10-10-2025 21:12:15


@post ci-dessus : c'est là un signal qui devrait alerter :
--> comme quoi la propagande gaucho-islamiste sur Gaza
--> est loin d'être partagée par tout le monde ! ...
--> et c'est... tant mieux ainsi !!
Auteur : Soaltruiste 
928/1175

Date :    11-10-2025 17:34:44


« Le génocide à Gaza était annoncé pour qui voulait le voir », dénonce le chercheur Gilbert Achcar

Article de Pierre Barbancey
7/10/2025

Auteur de Gaza, génocide annoncé. Un tournant dans l’histoire mondiale (La dispute), Gilbert Achcar est professeur émérite à l’école des études orientales et africaines de l’université de Londres. Il décrypte les événements du 7 Octobre.

En quoi un génocide pouvait-il être annoncé à Gaza ?

Il est annoncé au sens où le projet sioniste, comme tout projet colonial, est porteur d’un potentiel génocidaire. Surtout les colonialismes de peuplement. On l’a vu en Amérique du Nord, en Australie, mais également dans les massacres qui ont eu lieu en Algérie et à Madagascar.

Il y a un potentiel génocidaire dans tout projet colonial qui peut se réaliser à certains moments historiques. Il n’est pas inévitable, mais c’est un potentiel qui existe. Le projet sioniste, étant fondé sur l’expulsion de la population autochtone, était porteur de manière évidente de ce génocide, non pas comme éradication totale de la population, mais comme massacre d’ampleur suscitant un exode. C’est ce à quoi on assiste à Gaza.

Une dynamique droitière se trouve également au cœur de tout projet colonial, étant donné le fond de racisme vis-à-vis des indigènes contenu dans tout projet colonial. Cette dynamique droitière s’est réalisée à plein dans l’histoire d’Israël. Après les premières années où l’aile travailliste du mouvement sioniste était aux commandes, l’extrême droite s’est installée au pouvoir en 1977 pendant plusieurs années puis est revenue au gouvernement en 2009.

Elle y est toujours. C’est le gouvernement non seulement le plus à droite de l’histoire d’Israël, mais le plus à droite du monde, puisque c’est une coalition d’une extrême droite qui correspond un peu aux extrêmes droites qu’on a aujourd’hui en Europe ou aux États-Unis, mais avec des ministres issus de l’ultradroite. Daniel Blatman, universitaire israélien de l’université hébraïque de Jérusalem, les a même qualifiés de néonazis

Au moment même du début des opérations, le ministre de la Défense Yoav Gallant (aujourd’hui sous le coup d’un mandat d’arrêt délivré par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, comme Netanyahou – NDLR) annonce couper les vivres, l’eau, l’électricité à la population de Gaza.

C’est une violation flagrante du droit humanitaire international. Il affirme même combattre des « animaux humains ». On est dans le langage typique des intentions génocidaires qui consiste à déshumaniser l’autre.

Quand on détruit avec des bombes de 1 tonne, généreusement livrées par les États-Unis d’Amérique, un territoire exigu avec une des densités démographiques les plus élevées du monde, un territoire urbain, ça va donner forcément un génocide. C’est pour cela que, pour ma part, j’ai très vite souligné qu’on était face à une dynamique génocidaire. Les choses étaient annoncées, elles étaient visibles pour qui voulait les voir.

Peut-on parler de jeu de rôle entre les États-Unis et Israël avec, pour les premiers, un projet régional et, pour le second, l’ambition du « grand Israël » ?

Oui, tout à fait. L’alliance stratégique entre les États-Unis et Israël s’est nouée au milieu des années 1960 devant la radicalisation du nationalisme arabe et de son alliance avec l’Union soviétique à l’époque de l’Égypte nassérienne. Et cette montée, qui a fait perdre du terrain aux États-Unis dans la région, les a poussés à se tourner vers Israël comme allié militaire.

Les monarchies pétrolières du Golfe sont les pays qui intéressent le plus les États-Unis dans cette partie du monde. À chaque fois qu’il a été élu, Donald Trump a réservé son premier voyage à la monarchie saoudienne. C’est montrer à quel point il la place au-dessus de l’Europe occidentale, du Japon, des alliés traditionnels des États-Unis.

Israël, en saisissant cette occasion également historique offerte par cette guerre génocidaire à Gaza, a mis à profit le soutien états-unien pour faire valoir de nouveau sa qualité d’instrument de l’hégémonie régionale américaine. D’où le coup fort porté à l’Iran par la décapitation et l’affaiblissement du Hezbollah, et puis par l’attaque contre l’Iran lui-même.

Si on ajoute à ça le fait que la Russie est embourbée dans l’invasion de l’Ukraine, on constate que les deux piliers sur lesquels reposait le régime Assad en Syrie se sont effondrés, provoquant la chute du régime. Maintenant, Israël joue la carte de la fragmentation du Moyen-Orient, qui est un vieux projet sioniste.

De quoi le 7 Octobre est-il le nom ?

C’est le nom de ce que j’ai qualifié d’erreur de calcul la plus catastrophique de l’histoire des luttes anticoloniales. Il faut placer le 7 Octobre dans l’histoire des luttes anticoloniales, qui ont pu connaître des épisodes assez laids.

Le gouvernement israélien était composé de ministres opposés au retrait israélien de Gaza, opéré de façon unilatérale en 2005. Face à cela, il fallait évidemment s’attendre à ce qu’un événement perçu, côté israélien, comme une grande provocation fournisse l’occasion de réenvahir le territoire.

À ce moment, l’armée israélienne ne se lance pas dans un combat. Elle ne prend pas le risque d’affronter une guérilla urbaine où il faut se battre quartier par quartier, immeuble par immeuble. Elle détruit tout, elle aplatit tout. C’est devenu leur doctrine militaire.

Le Hamas a cru, par une énorme erreur de calcul, que son opération allait déclencher un soulèvement de tous les Palestiniens partout, l’entrée en guerre du Hezbollah, de la Syrie, de l’Iran, de l’Irak, du Yémen, ce qu’il appelle l’axe de la résistance.

C’était un peu le premier moment d’une sorte d’épisode final de la guerre de libération, avec bien sûr Dieu à l’appui, qui allait envoyer ses anges. C’est ce que proclame le chef militaire de la branche militaire du Hamas al-Qassam, au matin de l’opération.

Il dit « Dieu va envoyer ses anges combattre avec nous ». Évidemment, là, on dépasse les limites de la rationalité. Le résultat est catastrophique. Aujourd’hui, deux ans après, le terme de génocide est quasiment admis partout. Mais ces deux années écoulées ont aussi montré la latitude donnée à Israël par les pays occidentaux, qui ont laissé faire.

Quelle signification donner à cette attitude ?

Cela signifie que l’ensemble des pays occidentaux, les gouvernements dits libéraux européens mais également le Parti démocrate américain de Biden à cette époque, qui jusque-là se targuait de défendre un ordre international fondé sur des règles et sur le droit (en dépit du fait qu’ils l’ont allègrement violé auparavant) se sont trouvés pris dans leurs contradictions. Biden soutient à fond la guerre génocidaire que lance Israël à partir du 7 Octobre.

C’est la première guerre conjointe véritable des États-Unis avec Israël. Tous ces pays ont alimenté la machine guerrière sur les plans matériel et financier, avec un soutien politique à la guerre et à sa continuation, en opposant un veto à tout appel au cessez-le-feu. La France a fait de même pendant quelques mois, avant de se raviser.

Donc ces États-là, qui avaient juré au nom du droit international et poussé des cris d’orfraie au moment de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, ont montré qu’ils étaient hypocrites. C’est le discrédit final de toute prétention de l’ensemble du camp dit libéral occidental à l’attachement à un ordre mondial fondé sur des règles. Ce qui est une belle idée issue de la Seconde Guerre mondiale.

L’Organisation des Nations unies, sa charte, la Cour internationale de justice, les conventions de Genève, les nouvelles conventions de Genève, la Déclaration universelle des droits de l’homme sont des conquêtes, n’est-ce pas ? Mais elles ont été bafouées, violées allègrement du temps de la guerre froide. À la fin de la guerre froide, il y a eu l’espérance qu’on allait repartir sur les bases établies après 1945. On a vite vu que ce n’était pas le cas.

L’Occident enterre définitivement l’ordre libéral international…

Ils sont tous mouillés dans le soutien à ce qui s’est passé à Gaza. Et, en ce sens, on peut dire que le clou final est enfoncé dans le cercueil de cet ordre libéral international, prétendument fondé sur des règles.

Ce faisant, ils ont fait le jeu de l’extrême droite mondiale. Le gouvernement d’extrême droite israélien a agi très fortement – et encore plus après le 7 Octobre, pendant la guerre génocidaire – pour dédouaner complètement l’extrême droite européenne et même occidentale, de son antisémitisme.

On a assisté à cette convergence spectaculaire entre ce gouvernement d’extrême droite israélienne et l’extrême droite mondiale, sur le terrain, de ce qui est aujourd’hui la principale forme de racisme dans leur bagage idéologique : l’islamophobie. Israël a même organisé une conférence sur l’antisémitisme à laquelle était invité Jordan Bardella. C’est terrible.

https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/le-g%C3%A9nocide-%C3%A0-gaza-%C3%A9tait-annonc%C3%A9-pour-qui-voulait-le-voir-d%C3%A9nonce-le-chercheur-gilbert-achcar/ar-AA1O1NEX


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