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Date : 16-10-2025 22:44:52
COPIE/COLLE
Mr Mondialisation diffuse une tribune vibrante d'une lectrice indignée par le génocide à Gaza. Un génocide qui nous concerne tous et toutes. Car à travers la situation en Palestine, c'est avant tout un capitalisme occidental aux racines anciennes que l'on voit à l’œuvre.
Trop longtemps, nos voix ont été étouffées, nos récits effacés, nos blessures niées. Trop longtemps, l’impunité a prospéré sur notre silence.
Aujourd’hui, je refuse le silence. Je refuse l’impunité.
Aujourd’hui j’accuse.
J’accuse les puissances occidentales, leurs gouvernements respectifs depuis 1948, de complicité active avec un génocide qu’elles savent organisé, savamment peaufiné et orchestré. J’accuse les puissances occidentales de financer et de légitimer ce génocide qui, jusqu’à aujourd’hui, sert leurs élites politiques et financières.
J’accuse Emmanuel Macron et son annonce en août d’une reconnaissance par la France de l’État de Palestine… en septembre, de collusion assumée avec un État ouvertement raciste et colonial.
Deux questions au coupable : pourquoi pas aujourd’hui ? Pourquoi différer ce qui aurait déjà dû être ? Pourquoi remettre à demain ce qui est une évidence et une urgence sinon pour laisser aux bourreaux et à leurs complices le temps de poursuivre et achever l’extermination ?
Reconnaître plus tard, c’est déjà nier. Reconnaître sous condition c’est encore nier. Reconnaître quand les bombes pulvérisent chaque école, chaque hôpital, chaque maison c’est toujours nier.
Reconnaître, cela a-t-il encore un sens quand la terre est éventrée et que le peuple a presque déjà disparu ? De sens il n’y en a que dans le cadre de cette pratique à laquelle vous et vos complices excellez, le blanchiment moral. Il faut avouer qu’à ce jeu vous faîtes pâlir Ponce Pilate. Ajoutez donc l’insulte à l’horreur.
Aujourd’hui je mets des mots sur ce qui nous écrase.
Ce qui se joue aujourd’hui ce n’est pas seulement la tragédie palestinienne – soudanaise, congolaise, yéménite, syrienne, libanaise, birmane : c’est la réflexion d’un système plus vaste, où les proclamations de droits et de justice masquent la logique froide des intérêts marchands, stratégiques et impériaux.
Car il faut dire les choses. Le capitalisme n’est pas une simple organisation économique. Il est colonialisme. L’un alimente l’autre, l’autre justifie l’un. Deux visages, une matrice.
Cette alliance n’a cessé de transformer la vie en ressource, les vivants en marchandises, la terre en gisements. C’est la logique première du monde occidental : s’approprier, exploiter, effacer. L’Occident, esclavagiste, féminicide, impérialiste, suprémaciste, capitaliste, n’a pas surgi dans le vide, encore moins dans l’échange.
Il est né dans le sang et la spoliation. Il a germé sur les cadavres de terres pillées, de langues effacées, de forêts abattues, d’océans violés, de peuples exterminés.
Le capitalisme n’est pas né sur les places boursières. Il a commencé dans les cales des marchands d’esclaves, des forêts abattues, des fleuves détournés, des sols éventrés, des étoiles déjà promises à l’extraction future.
Il n’existe que par l’aliénation, la capture, la mise en marché de la vie sous toutes ses formes. Il s’érige sur des ruines, son fondement est l’arrachement. Arracher la terre à celles et ceux qui la cultivent, arracher des enfants à leurs parents, arracher les mots aux lèvres de ceux qui les chantent.
Le capitalisme n’est pas l’art de l’échange, il est celui de la prédation systématisée. Il est un colonialisme perpétué sous d’autres masques, colonialisme en costume-cravate, colonialisme algorithmique, colonialisme financiarisé. Il est une mécanique qui ne se soutient qu’en réduisant le vivant à l’inerte monnayable, en dévorant la vie - passée, présente et à venir - pour nourrir les marchés.
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https://mrmondialisation.org/jaccuse-tribune-pour-gaza-et-notre-humanite/?fbclid=IwY2xjawNeNUZleHRuA2FlbQIxMABicmlkETBXQnJnUGVXNWhXZ280NHJoAR6wPMtXcNFCewZ555AED_hT8fvJ3K2WJl9fxD8JWrYkXXvkRopHZdFgRx-kUg_aem_k4K93E-t5AL1e_flHNNEbg
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