Auteur : Alessa  

Posts toujours intéressants de Rosalie. Ah l’amour, ça fait dire n’importe quoi 🥹

[ De nombreux drames humains se déroulent loin des caméras : la guerre au Soudan, les violences en République démocratique du Congo, la répression en Birmanie, ou encore la lutte des femmes afghanes et iraniennes pour leurs droits.
Les obstacles à la couverture médiatique sont nombreux :

• la complexité des conflits, comme dans les Grands Lacs africains,

• l’absence d’images ou de reporters sur place, notamment au Yémen ou au Soudan,

• la fatigue des opinions publiques, lassées par la guerre,

• la guerre des narratifs, où chaque puissance façonne sa propre vérité,

• et la course à l’instantanéité, qui remplace l’analyse par le flux d'informations. ]

www.lelaboratoiredelarepublique.fr/evenements/comptes-rendus/table-ronde-a-lille-les-conflits-mondiaux-negliges-par-les-medias/

Ces 40 entreprises françaises complices de l'armée israëlienne

Le collectif Stop Arming Israël a dénombré plus d’une quarantaine de firmes fournissant à l’armée israélienne « des composants de pointe essentiels au fonctionnement d’armes meurtrières ».

Publié le 18 novembre 2025
Elisabeth Fleury

[b]Du géant Thales à la PME familiale Jacques Dubois, que ce soit directement ou par le biais de revendeurs spécialisés, elles sont plus d’une quarantaine d'entreprises françaises à fournir à l’armée israélienne « des composants de pointe essentiels au fonctionnement d’armes meurtrières ».
© Laurent GRANDGUILLOT/REA[/b]

« Aucune arme française n’est allée à destination de l’armée israélienne », avançait, en octobre 2025, le premier ministre – et ancien ministre des Armées – Sébastien Lecornu. Une affirmation contredite par le collectif Stop Arming Israël France, qui rend public, pour la deuxième année consécutive, son « Guide des entreprises françaises d’armement complices d’Israël ». ...

https://www.humanite.fr/monde/armee-israelienne/ces-40-entreprises-francaises-complices-de-larmee-israelienne

Génocide à Gaza : Israël aurait tué plus de 100 000 Palestiniens en deux ans, selon une nouvelle étude:

L’Institut Max-Planck de recherche démographique estime qu’au moins 100 000 Palestiniens de Gaza ont été tués par l’armée israélienne, depuis octobre 2023. Un génocide qui aura des conséquences durables, alors que l’espérance de vie dans l’enclave ravagée a chuté de 47 % sur l’année 2024.
Entre la multiplication des bombardements, l’instrumentalisation d’une famine et le maintien d’un blocus pendant près de deux ans, le bilan humain du génocide perpétré à Gaza par l’armée israélienne est difficilement quantifiable. Selon une nouvelle étude, publiée mardi 25 novembre par l’une des principales institutions scientifiques allemandes, l’Institut Max-Planck de recherche démographique (MPIDR), au moins 100 000 Palestiniens auraient été tués par Israël dans la bande de Gaza. Un total bien plus élevé que celui avancé par le ministère palestinien de la Santé, qui s’approche des 70 000 morts.

Dans une précédente étude, réalisée en lien avec le Centre d’études démographiques (CED) allemand, le MPIDR estimait que 78 318 Palestiniens avaient été tués à Gaza, entre le 7 octobre 2023 et le 31 décembre 2024. « Les auteurs ont constaté qu’au 6 octobre 2025, le nombre de morts liés au conflit à Gaza avait probablement dépassé les 100 000 », annonce l’institut de recherche.

Fondé sur des données publiques

L’équipe de chercheurs a fondé ses estimations sur des données issues de plusieurs sources publiques. Ils se sont notamment appuyés sur les données du ministère de la Santé de Gaza, du Centre d’information israélien pour les droits de l’homme dans les territoires occupés (B’Tselem), du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA), du Groupe interinstitutions de l’ONU pour l’estimation de la mortalité infantile (UN-IGME) et du Bureau central palestinien des statistiques (PCBS).
« En raison de cette mortalité sans précédent, l’espérance de vie à Gaza a chuté de 44 % en 2023 et de 47 % en 2024, par rapport à ce qu’elle aurait été sans la guerre », ajoute Ana C. Gómez-Ugarte, l’un des auteurs de l’étude. Soit une perte respective de 34,4 et 36,4 ans, estiment-ils. La répartition par âge et par sexe des décès violents à Gaza, entre le 7 octobre 2023 et le 31 décembre 2024, était quant à elle « très similaire aux profils démographiques » observés lors de plusieurs génocides documentés par l’ONU.

« Nos estimations de l’impact de la guerre sur l’espérance de vie à Gaza et en Palestine sont significatives, mais ne représentent probablement qu’une estimation minimale de la mortalité réelle, rappelle Ana C. Gómez-Ugarte. Notre analyse porte exclusivement sur les décès directement liés au conflit. Les effets indirects, souvent plus importants et plus durables, ne sont pas quantifiés dans nos calculs. » De quoi rappeler que l’ampleur réelle du massacre reste encore à déterminer.

www.humanite.fr/monde/armee-israelienne/genocide-a-gaza-israel-aurait-tue-plus-de-100-000-palestiniens-en-deux-ans-selon-une-nouvelle-etude

[ Le cessez-le-feu risque de créer l’illusion dangereuse d’un retour à la normale pour les gens qui vivent à Gaza.

Si les autorités et les forces israéliennes ont réduit l’ampleur de leurs attaques et autorisé l’entrée d’une aide humanitaire limitée à Gaza, le monde ne doit toutefois pas se laisser berner.

Le génocide perpétré par Israël n’a pas pris fin.]

Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International

www.amnesty.org/fr/latest/news/2025/11/israels-genocide-against-palestinians-in-gaza-continues-unabated-despite-ceasefire/

Omar El Akkad vient de recevoir le prestigieux prix américain
« National Book Awards 2025 » dans la catégorie "non fiction".

[ « Un jour, tout le monde aura toujours été contre ça. » Cette phrase, écrite au cœur du carnage, est devenue cri, avertissement, miroir tendu à l'hypocrisie collective.

Dans ce premier essai incandescent, Omar El Akkad — journaliste et romancier — s’interroge sur le silence des pays occidentaux face à la violence infligée à Gaza.

Mêlant souvenirs personnels, récits de terrain et réflexions, il démonte avec une précision implacable les discours humanistes vidés de leur sens, les postures progressistes sans courage, et les systèmes qui transforment la souffrance en spectacle lointain.

El Akkad ne cherche pas à convaincre : il exige, à travers une prose, urgente et sans détour, qu’on regarde.

Car il ne suffit pas d’être contre l’injustice après coup.

Ce livre est un appel à la vérité, à la responsabilité, à l’humanité.

Un témoignage poignant qui prend la forme d'une lettre de rupture. Un cri contre l’oubli. ]

memoiredencrier.com/catalogue/un-jour-tout-le-monde-aura-toujours-ete-contre-ca/

fr.timesofisrael.com/liveblog_entry/israel-doit-faire-cesser-les-violences-en-cisjordanie-exhortent-paris-berlin-rome-et-londres/

« Exhortent » : l'hypocrisie continue de plus belle.
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