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Date : 20-12-2023 15:41:53
Post 768.
Franck a raison d'évoquer le problème des 13 siècles de traite "arabo-musulmane" que beaucoup d'historiens préfèrent qualifier de "traite orientale".
La traite orientale était moins visible que la traite transatlantique car elle se déroulait à l'intérieur du continent Africain.
La loi musulmane interdit l'assujettissement des musulmans : les captifs venaient donc des pays Slaves, du Caucase, d'Asie Centrale et pour la grande majorité de l'Ouest Africain.
Les esclaves étaient employés dans l'Agriculture, l'extraction des mines, l'artisanat, l'armée et servaient de domestiques.
Les Musulmans comme les Occidentaux, justifiaient l'esclavage avec les mêmes considérations racistes. Mais ce qui est pire, c'est que les Musulmans ne voulaient pas que les esclaves noirs se reproduisent. La castration peut-être considérée comme un véritable génocide : 70 % des esclaves ne survivaient pas à l'opération. La loi coranique interdisant la castration par un croyant, ce sont les juifs qui étaient chargés de l'opération.
On ne doit pas occulter non plus la traversée du Sahara, extrêmement meurtrière.
La traite orientale a sévi de 650 à 1920, provoquant le déplacement et la souffrance de 15 à 17 millions de personnes.
La traite transatlantique qui commence après 1640, touchera entre 9 et 11 millions de noirs.
Ce serait juste de ne rien occulter de ce passé horrible des "blancs catholiques" et des "blancs musulmans" envers les noirs d'Afrique.
La conversion des noirs à l'Islam ne suffisait même pas à les protéger de l'esclavage.
L'histoire a une sacrée dette envers les populations noires.
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