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Date : 27-12-2023 19:10:58
Désolée te te donner la nausée sélective, moi je l'ai quand je lis ceci:
"Enquête vidéo. Israël a bombardé lourdement la zone qu’il désignait comme “sûre” pour les Gazaouis
Une enquête du “New York Times”, basée sur des images satellite, montre que le sud de la bande de Gaza a été régulièrement visé par des bombes très puissantes. Et ce alors qu’Israël avait demandé aux civils de s’y rendre.
Plus de 200 bombes extrêmement lourdes ont été larguées par Israël dans la zone qu’il avait déclarée “sûre” pour les civils, dans le sud de la bande de Gaza. C’est la conclusion d’une enquête du New York Times, à partir d’images de satellites et de drones. Ainsi, Tsahal semble avoir usé “systématiquement” de ces munitions dans le territoire supposé “sûr” durant les six premières semaines de son opération contre le Hamas.
Le quotidien états-unien a programmé un outil d’intelligence artificielle pour analyser les images et y repérer de possibles cratères. Les plus de 1 600 résultats ont ensuite été passés au peigne fin par des journalistes, afin d’éliminer les faux positifs et de ne garder que les cratères récents mesurant au moins une douzaine de mètres de diamètre. Ceux qui, “selon les experts, ne sont formés en règle générale que par des bombes de près d’une tonne” – 208 cratères ont été trouvés. Davantage de bombes ont certainement été utilisées, sans avoir été repérées dans cette analyse.
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Des engins si puissants que les États-Unis “ne les utilisent quasiment plus dans des zones urbaines densément peuplées”, selon des experts. Washington en aurait pourtant livré plus de 5 000 à son allié depuis le début du conflit, même si le Pentagone dit avoir récemment augmenté ses livraisons d’une bombe bien moins lourde et néanmoins capable d’atteindre des cibles souterraines, telles que les tunnels du Hamas.
Selon The New York Times, cette enquête “laisse à penser qu’il n’y avait absolument aucun lieu sûr, même pour ceux qui ont suivi chaque ordre d’évacuation et chaque conseil israélien”. En réponse au journal, un porte-parole de l’armée israélienne a notamment déclaré : “Les questions de ce type seront étudiées à une étape ultérieure.”
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