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Date : 12-07-2025 19:33:35
[ Ce que nous apprend la littérature savante sur le pillage de guerre… c’est le caractère répandu de cette pratique, son rythme frénétique, et la relative franchise avec laquelle ces gestes ont été mentionnés dans la presse hébreu de la période de la guerre.
« Le besoin de prendre a saisi tout le monde », écrivait un journaliste israélien en 1949. « Les individus, les groupes et les communautés, les hommes, les femmes et les enfants, tous s’en prennent aux dépouilles.
Portes, fenêtres, linteaux, briques, tuiles de toit, ferraille et pièces de machine »… « le problème du pillage était fréquemment discuté »…Ce qui était en cause, selon les termes mêmes du Premier ministre de 1949, c’était « un vol de masse auquel participaient toutes les parties de la population » – preuve, ajoutait-il, d’une « faillite morale… que je n’avais jamais suspectée ».
Il semble qu’une grande partie du cambriolage ait été accomplie par les soldats israéliens qui minaient les prétendus « villages abandonnés » et qui, sitôt les Palestiniens enfuis ou expulsés, partis en laissant « du liquide, des équipements lourds, des camions, et tout le bétail » s’emparaient de tout ce qu’ils trouvaient.
Initialement, les autorités israéliennes avaient prévu de collecter, cataloguer, et éventuellement distribuer ou vendre « l’immense quantité de biens » de ces lieux « abandonnés ». Mais en pratique, la plupart de ces propriétés ont été perdues corps et biens avant même que le catalogage ne commence.
« Vêtements, objets domestiques, bijoux, literies n’ont jamais atteint les dépôts du service du Conservateur »..]
Supposez un seul instant, que vous soyez expulsé de chez vous et que vous perdiez tous vos biens, tous vos souvenirs, tout votre passé, définitivement.
Comment réagiriez-vous ?
Surtout toi bonhomme si fier de tes propriétés, de ta piscine et de ton allée de platanes ?
La Nakba, un vol pur et simple avec le consentement de la communauté internationale.
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