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🍾 À votre santé !
Auteur : Rosalie1334 
233/260

Date :    15-12-2024 15:09:18


À chacun ses peurs !

• la supposée "menace islamique"
• le supposé "complot" des BIGPHARMA !

🤣 🤣
Auteur : Napi 
234/260

Date :    15-12-2024 15:25:57


www.lemonde.fr/economie/article/2024/12/13/crise-des-opiaces-le-cabinet-mckinsey-va-payer-650-millions-de-dollars-pour-eviter-un-proces-penal_6447012_3234.html
13/12/2024

Crise des opiacés : le cabinet McKinsey va payer 650 millions de dollars pour éviter un procès pénal


McKinsey est accusé notamment d’avoir aidé le laboratoire Purdue Pharma à doper les ventes de l’OxyContin, dont la surprescription est généralement considérée comme ayant déclenché une crise sanitaire MEURTRIÈRE aux Etats-Unis.



Afin d’éviter un procès pénal pour son rôle dans la crise des opiacés, le cabinet de conseil américain McKinsey a accepté de payer 650 millions de dollars (près de 620 millions d’euros) dans le cadre d’un accord avec le gouvernement des Etats-Unis. Selon ce document enregistré vendredi 13 décembre auprès d’un tribunal de Virginie, le cabinet sera sous surveillance pendant cinq ans pour avoir contribué à la crise sanitaire en conseillant des groupes pharmaceutiques comme Purdue Pharma, fabricant de l’antidouleur OxyContin.

Le document précise que McKinsey a déjà déboursé près d’un milliard de dollars dans le cadre de plusieurs accords conclus hors des tribunaux depuis 2019, dont plus de 640 millions dans des accords avec les cinquante Etats et plusieurs territoires américains, et plus de 345 millions au civil. Le groupe a également été mis à l’amende par le gendarme américain de la Bourse (la Securities Exchange Commission ou SEC), pour des contrôles internes déficients.


McKinsey a reconnu avoir, « en toute connaissance et de manière intentionnelle, conspiré avec Purdue Pharma et d’autres pour aider et encourager à fournir une mauvaise communication sur des médicaments prescrits sur ordonnance », stipule le texte. Et aussi d’avoir, « par les actions d’un haut responsable de McKinsey, détruit et caché en toute connaissance des archives et des documents » pour faire obstruction aux enquêtes. Le groupe a licencié, rapidement après le début du scandale, deux salariés pour destruction de documents.

Dosages élevés
« Nous sommes profondément désolés de nos services pour notre ancien client Purdue Pharma et des actes d’un ancien responsable qui a détruit des documents », a réagi McKinsey dans un communiqué. « Cette terrible crise de santé publique et notre travail passé pour des fabricants d’opiacés seront toujours sources de profonds regrets », a poursuivi le cabinet.

Lors d’une conférence de presse, le procureur général de Virginie Chris Kavanaugh a relevé que McKinsey était « le premier cabinet de conseil tenu pénalement responsable pour des conseils ayant entraîné la commission d’un CRIME par son client »

D’après l’accord, McKinsey n’a pas bénéficié d’une bienveillance des autorités américaines car il n’a pas révélé lui-même, ni dans les temps, les faits reprochés. En revanche, sa coopération a posteriori et les mesures adoptées par la suite ont joué en sa faveur. Le cabinet s’est notamment engagé à ne plus conseiller d’entreprises concernant un opiacé ou tout autre narcotique.

En particulier, McKinsey avait conseillé Purdue Pharma pour l’aider à doper les ventes de l’OxyContin, affirmait l’Etat de New York dans une plainte. Le cabinet lui avait notamment recommandé de se concentrer sur les dosages élevés, considérés comme les plus lucratifs mais très addictifs. La surprescription de ce médicament est généralement considérée comme ayant déclenché la crise des opiacés aux Etats-Unis.

Visé par une avalanche de poursuites, le laboratoire Purdue Pharma s’est déclaré en faillite en 2019, mais il s’est heurté à plusieurs rejets de son plan par les tribunaux. La Cour suprême a annulé à la fin de juin la dernière mouture, qui prévoyait la création d’une nouvelle entité et le paiement d’au moins 5,5 milliards de dollars sur dix-huit ans.

Promotion musclée

La Cour a estimé que le plan exonérait la famille Sackler, propriétaire de Purdue Pharma, de toutes futures poursuites émanant de victimes. Les Sackler sont accusés d’avoir promu de façon musclée l’OxyContin tout en ayant connaissance de son caractère très addictif, ce qui leur a rapporté des dizaines de milliards de dollars.

Selon les données des centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), plus de 700 000 personnes ont succombé entre 1999 et 2022 à une overdose liée à la prise d’opiacés, obtenus sur ordonnance ou de manière illégale. Pour la première fois depuis 2018, le nombre de morts liées aux opiacés (principalement le fentanyl) a diminué en 2023 (81 083 décès) par rapport à l’année précédente (84 181).

De grands distributeurs de médicaments, comme les chaînes CVS, Walgreens et Walmart, ou encore une filiale du géant français de la publicité Publicis ont également été poursuivis pour leur rôle dans cette crise.

Auteur : EBONYMAY  
235/260

Date :    15-12-2024 16:31:30


Ci-dessus : Alors là, d'accord. C'est un vrai scandale, un fléau.
Auteur : Napi 
236/260

Date :    16-12-2024 09:03:00


www.lemonde.fr/economie/article/2024/12/13/crise-des-opiaces-le-cabinet-mckinsey-va-payer-650-millions-de-dollars-pour-eviter-un-proces-penal_6447012_3234.html
13/12/2024

Crise des opiacés : le cabinet McKinsey va payer 650 millions de dollars pour éviter un procès pénal

McKinsey est accusé notamment d’avoir aidé le laboratoire Purdue Pharma à doper les ventes de l’OxyContin, dont la surprescription est généralement considérée comme ayant déclenché une crise sanitaire meurtrière aux Etats-Unis.

McKinsey a reconnu avoir, « en toute connaissance et de manière intentionnelle, conspiré avec Purdue Pharma et d’autres pour aider et encourager à fournir une mauvaise communication sur des médicaments prescrits sur ordonnance », stipule le texte. Et aussi d’avoir, « par les actions d’un haut responsable de McKinsey, détruit et caché en toute connaissance des archives et des documents » pour faire obstruction aux enquêtes. Le groupe a licencié, rapidement après le début du scandale, deux salariés pour destruction de documents.



www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/comptes-de-campagne-d-emmanuel-macron/affaire-mckinsey-on-vous-resume-les-revelations-de-cash-investigation-sur-le-role-du-cabinet-de-conseil-dans-la-campagne-presidentielle-2017-d-emmanuel-macron_6787903.html
18/09/2024

Affaire McKinsey : on vous résume les révélations de "Cash Investigation" sur le rôle du cabinet de conseil dans la campagne présidentielle 2017 d'Emmanuel Macron

Une enquête du magazine diffusé sur France 2 mardi soir révèle des échanges par mail, qui attestent du travail des consultants du cabinet pour la première campagne présidentielle d'Emmanuel Macron.



www.lepoint.fr/sante/vaccin-mckinsey-une-prestation-a-2-millions-d-euros-par-mois-07-01-2021-2408585_40.php
07/01/2021

Vaccin (covid) : McKinsey, une prestation à 2 millions d'euros par mois

INFO LE POINT. On connaît le tarif du cabinet de conseil américain qui s'occupe de la campagne de vaccination avec le résultat que l'on connaît.

La polémique autour de la campagne de vaccination se poursuit. Le journal Politico a révélé que le ministère de la Santé aurait fait appel au cabinet McKinsey pour l'aider sur la stratégie vaccinale. Dans ses ordres de mission, la société de conseil est censée s'occuper du cadrage logistique et de la coordination opérationnelle. Une information corroborée par Le Canard enchaîné. Le palmipède a précisé que Maël de Calan, ancien prétendant à la présidence des Républicains et associate partner pour la firme américaine, était présent aux réunions portant sur la vaccination au ministère en compagnie des agences régionales de santé et des directeurs d'hôpitaux.
Auteur : Napi 
237/260

Date :    17-12-2024 09:24:53


www.francetvinfo.fr/enquetes-franceinfo/enquete-franceinfo-eaux-minerales-naturelles-perrier-le-rapport-qui-accuse-le-groupe-nestle_6956990.html
16/12/2024

Eaux minérales naturelles Perrier : le rapport qui accuse le groupe Nestlé


Un rapport de l’Agence régionale de santé d’Occitanie s’inquiète de la qualité des eaux exploitées sur le site de la marque Perrier à Vergèze (Gard) et d’un possible "risque viral". Pour la première fois, les autorités invitent l’entreprise à arrêter sa production d’eau minérale naturelle sur le site.


La marque Perrier va-t-elle perdre son appellation d'eau minérale naturelle ? Après les révélations de la cellule investigation de Radio France et du journal Le Monde en janvier 2024 sur l'utilisation de traitements interdits sur ses marques Hépar, Vittel, Contrex et Perrier, le groupe Nestlé Waters avait assuré avoir supprimé tous ses traitements illégaux et mis en place des plans de transformation de ses usines pour faire cesser la fraude, tout en affirmant que "la sécurité sanitaire" de ses produits avait "toujours été garantie". Un rapport d'inspection de l'Agence régionale de santé (ARS) d'Occitanie, daté du 30 août 2024, auquel nous avons pu avoir accès bat en brèche cette version. Ses conclusions sont accablantes.

Ce document, établi après l'inspection inopinée, au printemps dernier, de l'usine Perrier de Nestlé dans le Gard, montre que la qualité des ressources en eau exploitées n'est toujours pas suffisante pour produire de l'eau minérale naturelle, qui doit être selon la réglementation "microbiologiquement saine" et "tenue à l'abri de tout risque de pollution". Le rapport s'alarme d'un potentiel risque virologique pour les consommateurs, connu du gouvernement depuis 2022, et envisage pour la première fois "un arrêt de la production d'eau minérale naturelle sur le site de Vergèze". Il invite la multinationale suisse, aussi courtoisement que fermement, à "s'interroger stratégiquement" sur un autre usage alimentaire possible de ses captages, "dans des conditions qui apporteraient des garanties de sécurité sanitaires, qui s'avéreront indispensables".

Un risque de fraude qui perdure

C'est à la demande du préfet du Gard, Jérôme Bonet, que l'usine de Vergèze a été inspectée le 30 mai dernier par les agents de l'ARS Occitanie. Dans sa lettre de mission, que la cellule investigation de Radio France et Le Monde ont pu consulter, le préfet demande de "contrôler le bon démantèlement des traitements interdits" et de "vérifier la traçabilité et les pratiques de fabrication des produits".

Le rapport de l'ARS Occitanie relève que, si certains traitements non autorisés ont bien été retirés, le risque de fraude perdure. En effet, les inspecteurs soulignent que "les conditions de réalisation de l'inspection n'ont pas permis de s'assurer qu'il n'y avait pas d'autre dispositif de traitement non autorisé dissimulé dans l'usine". Ils notent également que "sur le plan technique, rien n'empêche le traitement de l'eau minérale naturelle par des procédés non autorisés utilisés pour d'autres types d'eaux". Il s'agit notamment des traitements appliqués aux eaux de boisson qui ne bénéficient pas de l'appellation eau minérale naturelle.

Des contaminations "inacceptables"

Toujours selon le rapport de l'ARS, les contrôles qualité menés par le groupe Nestlé présentent des résultats microbiologiques "inhabituels pour une eau minérale naturelle", avec une "instabilité des eaux", et la présence de micro-organismes dans les eaux brutes, ce qu'interdit strictement la réglementation sur les eaux minérales naturelles.

En avril dernier, la production de l'un des puits de l'usine avait été stoppée à la suite d'un épisode de contamination par des germes fécaux, pouvant provoquer des maladies chez l'Homme, ce qui avait entraîné la destruction par Nestlé de trois millions de bouteilles de Perrier. Selon le rapport, une opération de nettoyage menée sur deux autres puits, à la même période, a révélé un nouvel épisode de contamination par ce type de germes. Les agents de l'ARS estiment que ces "contaminations bactériennes", bien que "ponctuelles", sont "inacceptables pour une eau minérale naturelle".

Des filtres qui masquent la qualité de l'eau

Pour pallier la qualité insuffisante de sa ressource en eau et le retrait des filtres qui permettaient de la purifier, l'usine de Perrier a en contrepartie fortement renforcé son dispositif de traitement par microfiltration, c'est-à-dire grâce à des filtres dont le maillage est très resserré (jusqu'à 0,2 micron). Mais si ces microfiltres permettent aux bouteilles de Perrier vendues dans le commerce d'avoir un taux de conformité élevé, ils ne sont "pas réglementaires" pour autant aux yeux des agents de l'ARS, car leur effet désinfectant est "avéré".

En clair, grâce à ces traitements par microfiltres, le groupe Nestlé continue, comme il l'a fait pendant des années, de masquer la contamination de ses eaux brutes pour pouvoir les commercialiser comme des eaux minérales naturelles, alors que ces dernières sont censées provenir de ressources souterraines préservées.

Les inspecteurs n'hésitent pas à parler d'"écart" à la norme, c'est-à-dire de "non-respect des obligations légales ou réglementaires juridiquement opposables".

Un possible "risque virologique", des alertes négligées

Plus inquiétant, le rapport pointe également, pour les consommateurs, un possible "risque virologique" (adénovirus, norovirus, hépatite A). Car comme le détaillent les inspecteurs, les microfiltres toujours utilisés par Nestlé "n'ont pas d'effet de rétention sur les virus", tandis que "la mission [d'inspection] n'a pas été destinataire d'un plan de contrôle détaillé des virus". Ce risque viral, déjà souligné par la cellule investigation de Radio France et Le Monde en janvier dernier, semble avoir été négligé par le gouvernement.

En effet, en août 2021, lors d'une réunion confidentielle à Bercy, Nestlé avait reconnu avoir recours à de nombreux filtres interdits (filtres UV, filtres à charbon, microfiltres avec maillage resserré). L'entreprise avait alors demandé au gouvernement s'il lui serait possible de continuer à utiliser les microfiltres. Questionnées à ce sujet, plusieurs administrations avaient clairement signifié aux autorités les risques que ce type de dérogation à la réglementation pourrait entraîner. Ainsi, dans un rapport remis au gouvernement en juillet 2022, l'inspection générale des affaires sociales (IGAS) expliquait que la mise en place de ces filtres non conformes pourrait constituer une "fausse sécurisation" et "exposer les consommateurs à un risque sanitaire en lien avec l'ingestion de virus", en prenant pour exemple une épidémie de gastro-entérite en Catalogne en avril 2016. Plus de 4000 personnes avaient été touchées et six hospitalisées, après un épisode de contamination par un virus pathogène d'une eau traitée par microfiltration. Dans un autre document, daté de décembre 2022, l'Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) avait également prévenu le gouvernement d'un possible risque viral.

Malgré ces avertissements, le 22 février 2023, le gouvernement d'Elisabeth Borne avait décidé, "en réponse aux demandes de l'industriel", d'autoriser la multinationale suisse à utiliser des microfiltres non conformes, comme en atteste le compte rendu d'une réunion interministérielle que nous nous sommes procuré.

Aujourd'hui, c'est donc l'Agence régionale de santé d'Occitanie qui tire la sonnette d'alarme, et qui envisage "un arrêt de la production d'eau minérale naturelle sur le site de Vergèze". "Si ces informations sont avérées, ce que Nestlé a négocié avec les ministres, qui l'ont validé en catimini, n'était pas un plan de transformation, mais de manipulation. Un plan illégal et potentiellement dangereux pour la population à cause du risque virologique évoqué. Nous le vérifierons avec la commission d'enquête car nous en avons le mandat et le pouvoir", a réagi auprès de la cellule investigation de Radio France et du Monde Alexandre Ouizille, le sénateur socialiste de l'Oise à l'origine de la commission d'enquête du Sénat consacrée à cette affaire, et dont les travaux viennent de débuter.

L'avenir de Perrier et des 1000 salariés de son usine de Vergèze dépend désormais de la préfecture du Gard. Cette dernière doit en effet se prononcer sur la demande de renouvellement d'autorisation d'exploitation de la "source Perrier" pour produire de l'eau minérale naturelle, déposée en octobre 2023 par Nestlé. Contactée par Radio France et Le Monde, la préfecture indique qu'elle pourrait rendre sa décision lors du "premier semestre 2025" après réception d'un "avis d'hydrogéologues agréés en matière d'hygiène publique", complémentaire au rapport de l'ARS.

Contacté, Nestlé indique "opérer le site de Vergèze conformément au cadre fixé par les autorités et sous leur contrôle". Avant de préciser : "Nous pensons que vous faites référence à un rapport administratif préliminaire, développé suite à une visite des services de l’ARS et de la DDPP sur notre site. Lors d’un contradictoire, Nestlé Waters a par la suite apporté ses commentaires et précisions. Nous ne pouvons pas faire de commentaires, dès lors que nous n’avons pas connaissance du rapport final."

Auteur : Rosalie1334 
238/260

Date :    17-12-2024 17:10:57


Auteur : Napi 
240/260

Date :    18-12-2024 09:19:27


www-realclearhealth-com.translate.goog/blog/2024/12/16/lets_retire_overused_words_first_misinformation_1078895.html?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp
16/12/2024

Abandonnons les mots galvaudés. Tout d’abord, « désinformation »
Par le Dr Pierre Kory et Mary Beth Pfeiffer


Dans un changement politique radical, les républicains ont revendiqué un problème que les démocrates avaient laissé de côté : la santé déclinante des Américains. Il a fallu un démocrate célèbre pour demander pourquoi tant de gens souffrent de maladies chroniques , sont handicapés et meurent plus jeunes que dans 47 autres pays. Mais le message a trouvé un écho auprès du parti républicain.

Nous avons une proposition à faire dans ce contexte en pleine mutation. Discutons sérieusement et de manière nuancée. Abandonnons les étiquettes qui ont été utilisées comme armes contre Robert F. Kennedy Jr., candidat au poste de secrétaire à la Santé et aux Services sociaux, et contre de nombreuses personnes comme lui.

Commencez par abandonner les mots éculés comme « théorie du complot », « anti-vaccin » et la constante évolution de « désinformation ».

Ces tours de passe-passe linguistiques ont été utilisés par le gouvernement, les médias et des groupes d’intérêts particuliers pour écarter les critiques politiques et contrecarrer le débat. Si les événements qui ont suivi les élections nous apprennent quelque chose, c’est qu’un tel mépris pourrait ne plus fonctionner pour une population sceptique face aux excès du gouvernement.

Bien que RFK soit critiqué depuis des mois dans la presse, il vient d’obtenir un taux d’approbation de 47 pour cent dans un sondage CBS.

Les Américains se demandent : RFK est-il sur la bonne voie ?

Peut-être, comme il le soutient, une loi de 1986 qui a pratiquement exonéré les fabricants de vaccins de toute responsabilité a-t-elle donné naissance à une industrie davantage motivée par le profit que par la protection.

Peut-être que les Américains sont-ils d’accord avec RFK sur le fait que la FDA, dont 69 % du budget provient des laboratoires pharmaceutiques, est potentiellement compromise. Peut-être que les grandes sociétés pharmaceutiques bénéficient aussi d’un laissez-passer gratuit de la part des médias d’information télévisés qu’elles soutiennent généreusement . Les États-Unis et la Nouvelle-Zélande sont d’ailleurs les seuls pays au monde à autoriser les publicités télévisées « destinées directement aux consommateurs ».

Finalement, il existe peut-être une ligne droite entre cette alliance malsaine et la liste croissante de 80 vaccins pour enfants , inévitablement approuvés après des études industrielles superficielles sans contrôle par placebo. L’essai du vaccin contre l’hépatite B, par exemple, a surveillé les effets sur les nouveau-nés pendant cinq jours seulement . Les bébés reçoivent trois doses de ce produit dont la nécessité est douteuse, destiné à prévenir une maladie transmise par le sexe et la consommation de drogues.

Souligner de tels conflits et de telles failles vaut aux critiques l’étiquette d'« anti-vaccin ».

Désinformation ?

Si RFK est accusé d’être extrémiste ou mal orienté, considérez les axiomes du Covid-19 que les Américains ont reçu de leur gouvernement.

La première : la pandémie a commencé chez les animaux à Wuhan, en Chine. Penser le contraire, affirme Wikipédia, est une « théorie du complot », alimentée par des « soupçons déplacés » et un « racisme anti-chinois ».

Pas si vite. Dans un nouveau rapport de 520 pages, un sous-comité du Congrès a établi un lien entre l’épidémie et la recherche risquée sur les virus soutenus par les États-Unis dans un laboratoire de Wuhan, à l’épicentre de la pandémie. Après 25 audiences, le sous-comité n’a trouvé aucune preuve d'« origine naturelle ».

Le rapport est-il un slam dunk ? Peut-être pas. Mais ni l’un ni l’autre ne sont le rejet pur et simple d’une fuite de laboratoire.

Il en va de même pour d’autres dogmes pandémies, notamment l’utilité des masques (inefficaces), des confinements (nuisibles), de l’espacement (arbitraire) de six pieds et, surtout, des vaccins que des millions de personnes ont été contraintes de prendre et qui ont nui à certains.

On a dit aux Américains, à tort, que deux injections permettraient d’empêcher le Covid et d’arrêter la propagation. L’immunité naturelle d’une infection antérieure a été ignorée afin de maximiser l’adoption du vaccin.

Pourtant, il y avait peu de soutien scientifique pour vacciner les bébés à faible risque, ce que peu d’autres payent ont fait ; des femmes enceintes (dont les décès ont grimpé de 40 %après le déploiement) et des adolescents en bonne santé, dont certains ont souffert d’une lésion cardiaque appelée myocardite. Le CDC qualifie la maladie de « rare », mais une Nouvelle étude a révélé 223 fois plus de cas en 2021 que la moyenne de tous les vaccins au cours des 30 dernières années.

La vérité muséale ?

Au-delà de cela, les décrets pandémies n’étaient pas remis en question. Des millions de messages sur les réseaux sociaux ont été supprimés à la demande de la Maison Blanche. Les rangs se multiplient à la fois par des vérificateurs de faits bien financés et par des rétractations de la science compensatoire.
La FDA, quant à elle, a créé une histoire populaire et fausse selon laquelle l’ivermectine, un médicament de traitement précoce lauréat du prix Nobel , était destiné aux chevaux, pas aux humains, et pourrait provoquer le coma et la mort. Sous la pression d’un tribunal fédéral, la FDA a supprimé sa tristement célèbre une fausse histoire populaire selon laquelle , mais pas avant d’avoir ouvert la voie à des vaccins non approuvés, possibles en vertu de la loi uniquement si aucune alternative n’était disponible.

Une situation d’urgence peut engendrer des faux pas officiels. Mais ils deviennent insidieux lorsque la dissidence est réprimée et que la vérité est façonnée pour s’adapter à un récit.

Les manquements du gouvernement en matière de transparence et de surveillance explique pourquoi nous sommes à ce stade aujourd’hui. RFK – s’il vient à vaincre une puissante opposition – pourrait avoir le dernier mot.
La conversation qu’il propose ne signifiera pas la fin des vaccins ou du respect de la science. Cela signifiera que l’on rendra compte de ce qui s’est passé pendant le Covid et que l’on réformera un système dysfonctionnel qui l’a rendu possible.


Le Dr Pierre Kory, médecin pneumologue et spécialiste des soins intensifs, est président émérite de la FLCCC Alliance. Mary Beth Pfeiffer est journaliste d’investigation et auteure.


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