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🍾 À votre santé !
Auteur : Soaltruiste  
281/282

Date :    26-01-2025 01:26:17


Paris : un grand hôpital privé en redressement judiciaire, 485 lits et 1470 emplois menacés
Article de Arnaud Swiac
24/01/2025

https://www.msn.com/fr-fr/lifestyle/shopping/paris-un-grand-h%C3%B4pital-priv%C3%A9-en-redressement-judiciaire-485-lits-et-1470-emplois-menac%C3%A9s/ar-AA1xObJP?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=6da75fff8d7c43a0bd68bd8354de5b1d&ei=41
Auteur : Napi 
282/282

Date :    26-01-2025 19:20:39


raisonsensible.substack.com/p/on-invite-seulement-a-retrouver-une
22/01/2025

« On invite seulement à retrouver une consommation juste des médicaments »

Avec Overdose, Ariane Denoyel et Peter Selley alertent face à une surmédication mortelle pour la santé et les comptes publics. Au seul profit de l’industrie pharmaceutique.
Brice Perrier


L’une est journaliste indépendante française, l’autre un médecin anglais. Ensemble, Ariane Denoyel et Peter Selley viennent de co-signer Overdose, un livre alertant sur une surconsommation de médicaments qui tue. Une surdose plus qu’inquiétante, et abondamment documentée dans cet ouvrage que préface le professeur Eric Caumes. L’infectiologue y expose ainsi d’emblée l’ampleur d’un problème où se mêlent « le dévoiement de la recherche clinique (devenue trop inféodée aux laboratoires pharmaceutiques), la complaisance des autorités de santé, l’aveuglement croissant des organismes de surveillance, la duplicité des politiques, le manque d’esprit critique des sachants, l’obscurantisme des médias et l’oubli des objectifs de santé publique. » Un sombre tableau que les deux auteurs s’attachent à dresser dans le détail.

[...]

Un risque qui nous concerne tous
Généraliste revendiquant avoir toujours prescrit avec mesure, Peter Selley a constaté une évolution de la pratique de la médecine, que l’industrie pharmaceutique incite de plus en plus à la consommation. Il en donne, dans le livre, un exemple révélateur, avec l’arrivée des vaccins contre le virus VRS. Il décrypte plus particulièrement la mise sur le marché du produit Pfizer destiné aux femmes enceintes, en vue de protéger leurs futur bébé des bronchiolites. Entre campagnes de communication visant à créer une pseudo-urgence et homologation à la hâte après des essais cliniques où les effets indésirables n’ont pas été suffisamment considérés, le docteur anglais discerne un « concentré des méthodes actuelles de l’industrie pour lancer un nouveau produit ». Un concentré dont Overdose livre les ingrédients.

Déjà auteur de Génération zombie, une enquête sur les antidépresseurs, Ariane Denoyel en remet pour sa part une dose en pointant particulièrement le danger mortel que constituent les cocktails de psychotropes. Elle soulève aussi le problème de la dissimulation des données brutes d’essais cliniques qui témoignent, quand elles sont mises au jour, d’un risque suicidaire accru par la prise d’antidépresseurs, comme dans la fameuse étude 329 à l’origine du scandale de la paroxétine. Le lien entre ces traitements et le risque de passage à l’acte vient d’ailleurs d’être officiellement soulevé par un coroner britannique chargé d’enquêter sur le suicide d’un membre de la famille royale. Une première dans le pays. Il faut noter que la suicidalité a plutôt tendance à ne pas apparaître dans les résultats d’essais cliniques, perdue dans le brouillard du statistiquement significatif. Comme bien d’autres effets indésirables médicamenteux, cela peut aussi passer à travers les « failles béantes de la pharmacovigilance », montrent Ariane Denoyel et Peter Selley dans leur livre que l’on ne recommande pas uniquement aux futurs médecins, mais à tout un chacun. De même que cet entretien invitant les patients à se responsabiliser face à ce risque d’overdose qui nous concerne tous, et devrait au moins faire l’objet d’un débat public.


Ariane Denoyel, docteur Selley, des livres comme ceux de Peter Gøtzsche et de Bernard Bégaud ont déjà posé ce grave problème d’un mauvais usage du médicament sous l’influence de l’industrie pharmaceutique. Pourquoi publier le vôtre aujourd’hui ?

Ariane Denoyel : Car la situation a empiré depuis le covid, avec une industrie dont le but n’est pas d’améliorer la santé de la population mais d’enrichir ses actionnaires. Et des régulateurs devenus des “facilitateurs” pour la mise sur le marché des produits pharmaceutiques.

Peter Selley : L’industrie contrôle désormais largement la formation des médecins et leurs prescriptions. Ils opèrent en suivant des recommandations élaborées sous son influence, mais l’espérance de vie n’augmente plus dans nos pays. Pourtant, de moins en moins de gens fument et les voitures sont nettement plus sûres. Si la santé était fonction de la quantité de médicaments pris, nous vivrions 150 ans !

Vous écrivez au contraire que l’excès de médicaments constitue l’une des principales menaces pour la vie et la santé humaines, à l’origine d’une véritable hécatombe…

AD : A partir des chiffres des décès et des hospitalisations liés aux médicaments, Peter Gøtzsche a estimé en 2014 que cela représenterait la troisième cause de mortalité aux Etats-Unis derrière les maladies cardio-vasculaires et les cancers, avant de revoir sa position en 2024 en la considérant comme la première. En France, Bernard Bégaud avait évalué en 2013 à au moins 18 000 le nombre de décès annuel dus aux effets indésirables des médicaments, tandis qu’à l’échelle de l’Union européenne, la Commission les estimait en 2008 à près de 200 000.

[...]


Beaucoup sont tout de même très utiles pour soigner beaucoup de choses. D’ailleurs, vous montrez aussi le problème posé par des pénuries de médicaments. Quels sont ceux qui peuvent manquer aujourd’hui ?

AD : Des molécules plutôt anciennes, qui peuvent être essentielles mais ne rapportent pas beaucoup à l’industrie. Cela concerne notamment des corticoïdes, certains anticancéreux, des antibiotiques, des anti-inflammatoires, des médicaments contre le diabète ou des traitements cardiovasculaires. Limitées à quelques molécules ponctuellement indisponibles voici une dizaine d’années, ces pénuries n’ont cessé de prendre de l’ampleur. En 2018, l’Assurance maladie a comptabilisé 868 signalements de ruptures, et elle en dénombrait 4 900 en 2023. L’Ordre national des pharmaciens a estimé dans un communiqué de novembre 2023 que ces ruptures avaient été multipliées par 30 en une décennie.

PS : Chaque semaine, je consulte le tableau de bord des pénuries sur un site dédié. Des gens vont faire des kilomètres pour trouver leur médicament, ou en désespoir de cause se rendre à l’hôpital. Mais ces pénuries font les affaires de l’industrie, qui pourrait les éviter si elle le voulait. N’a-t-elle pas réussi à fabriquer 5 milliards de vaccins en trois mois ? C’est une façon de montrer aux gouvernements qu’elle a la haute main sur des produits dont l’absence peut coûter la vie à des gens.

Un rapport sénatorial a constaté un abandon des pouvoirs publics de toute volonté de réguler le secteur de la santé

[...]

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