Auteur : Maryane  

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WOUAH!
BIGBEN, L'INFATIGABLE ET ÉRUDIT RAT DES CINÉMATHÈQUES! 303

En effet, c'est ce que l'on croit quand BIGBEN écrit:
"P.-S. : quant à la filmographie "slave" (prolifique et récente) , je songeais, entre autres,
--> à des réalisateurs tels que Srdjan Sarenac, Jasmila Žbanić, Darko Stante, Srdan Golubovic, Srdjan Dragojevic, Jure Pavlovic, Vladimir Perisic..."

On est alors littéralement abasourdis par sa plus que savante référence à des réalisateurs des Balkans, que par ailleurs je ne connais pas du tout et dont peu, sans doute, ici en France, connaissent le nom!!

Mieux que les "Cahiers du cinéma"!
Les regards avisés sur les films en moins quand même!

Mais, cette évocation de BIGBEN n'est que supercherie, car, dans le post 306, il déclare
"--> mais je ne connaissais pas les réalisateurs cités dans ma liste (et trouvés sur wikipédia, dont les films ne sont d'ailleurs peut-être pas distribués en France)"

Ainsi BIGBEN, pour évoquer la "filmographie slave", "songe" à des réalisateurs qu'il ne connaît pas du tout!

Quel crédit laccorder ses avis?

Bonjour Bruno. Je dois dire que pour ce qui est du cinéma russe ou slave de ces dernières années je ne suis pas vraiment au courant de ce qui sort en salle. Cependant le cinéma Russe ne manque pas de références. Pour moi elles sont très anciennes. Il y d'abord Eisenstein avec le cuirassé Potemkine qui bien qu'ayant le coté propagande des années Staliniennes est un film que tout cinéphile se doit d'avoir vu pour ses cotés innovants et de prouesses techniques. Du même Eisenstein je citerai aussi Alexandre Nevski et Ivan le terrible. N'oublions pas Quand passent les cigognes de Kalatozov un autre chef d'œuvre intemporel. Récemment j'ai visionné chez moi Guerre et paix de Sergueï Bondarchouk d'après Tolstoï un film en quatre parties de 1966 et qui est le plus cher réalisé en URSS et probablement dans l'histoire du cinéma russe. Un énorme blockbuster Préférable à la version Hollywoodienne de King Vidor. Plus complet au niveau adaptation. Par contre ce que l'on peut déplorer dans cette version c'est l'absence totale de la franc maçonnerie pourtant très présente dans le roman...Mais en 1966 je pense que la franc maçonnerie en URSS n'était surement pas vraiment acceptée.

Pour revenir au cinéma actuel, je viens d'aller voir Zone d'intérêt. Un magnifique film mais très dur ou l'horreur n'est pas montrée mais se devine. On y voit un monstre à visage humain, sa femme totalement indifférente à l'horreur qui est à sa porte et les enfants dont on peut s'imaginer qu'ils auront ensuite toute leur vie pour réaliser ce qu'il y avait non loin de chez eux et qu'ils ignoraient pendant qu'ils vivaient une enfance privilégiée et bien tranquille

CHRISTIAN 311 et 312

"Guerre et paix" a été reprogrammé en fin d'année dernière, mais de manière confidentielle et avec de rares horaires. Je n'ai ainsi pas pu découvrir le moindre épisode.

Tu connais sans doute A. Tarkovsky et notamment son fameux "Andrei Roublev"

Si tu souhaites te replonger dans le cinèma russe, va voir les films de K. Serebrennikov ("Leto", "La fièvre de Petrov", "La femme de Tchaïkovski""
A Avignon, lors de l'avant-dernier Festival, il a monté "Le moine noir", une nouvelle de Tchekhov. Interprétée 3 fois de suite dans la même soirée, sous 3 angles différents qui se complètent.

Je suis allé voir "La zone d'intérêt". Effectivement la barbarie qui se perçoit sous la forme de bruits et de sons impressionne et suscite le dégoût, mais, de l'autre côté du sinistre camp d'Auschwitz, était-ce vraiment comme cela chez les Höss?

J'ai été bien plus ému et ébranlé par le film d'A. Holland "Green Border", inspiré par cette terrible réalité qui voit des migrants envoyés par Loukatchenko vers la frontière polonaise, ballottés qu'ils sont entre la Biélorussie et la Pologne, dans bien souvent les pires souffrances et humiliations.
Un film au cours duquel l'humanité peut quand même heureusement côtoyer l'inhumanité et lui faire obstacle.
Un film d'aujourd'hui qui interpelle et secoue.
FABIENNE ne manquera sans doute pas de le découvrir.

Auteur : EBONYMAY  

Oh oui, Christian, j'y vais lundi prochain. Merci d'avoir pensé à moi.

Tarkovski je connais, même si je ne l'ai pas cité Andrei Roublev est un classique. La femme de Tchaïkovski je l'ai vu il y a peu sur une chaîne du câble.. Très beau bien que l'on entendait peu de musique. Différent de Music lovers (tourné dans les années 70)de Ken Russell qui évoquait le même sujet sur Tchaïkovski, sa femme et son homosexualité que le cinéma russe à une certaine époque ne voulait pas montrer. Tchaïkovski vu par un réalisateur anglais. Green border, un film que je note aussi pour les jours à venir

Auteur : Caramel57  

Vu "une vie" avec Sir Anthony Hopkins une oeuvre magistrale, j'en suis sortie bouleversée