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🗳️ La Cinquième République
Auteur : Soaltruiste 
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Date :    30-10-2025 13:05:17


« Tous les groupes de gauche votent ensemble. Et d’un coup, ça part… » : comment écologistes et communistes sont pris au piège du pugilat PS-LFI

Entre insoumis et socialistes, les invectives au vocabulaire définitif pleuvent. Rouges et verts appellent à la désescalade entre leurs partenaires du Nouveau Front populaire pour ne pas affaiblir la gauche dans son ensemble.

Publié le 29 octobre 2025
Emilio Meslet

Ils n’en peuvent plus. Communistes comme écologistes sont au bord du burn-out parlementaire. Mais rien à voir avec le rythme d’examen du budget 2026 qui mobilise fortement les troupes. « On passe notre temps dans l’Hémicycle à débattre sur des sujets très importants, raconte Cyrielle Chatelain, présidente du groupe Écologiste et social. Très souvent, tous les groupes de gauche votent ensemble. Et d’un coup, ça part… » Sur les bancs, des députés soufflent, d’autres roulent des yeux d’agacement. Ce que verts et rouges trouvent « désolant » et « puéril », ce sont les passes d’armes permanentes entre insoumis et socialistes, qui retiennent de moins en moins leurs coups.

Au Palais Bourbon, sur les plateaux de télévision ou les réseaux sociaux, les invectives fusent parfois jusqu’à l’absurde. Le PS serait ainsi rempli de « menteurs » en pleine « dérive trumpiste », selon Manuel Bompard, coordinateur de LFI. Et LFI volerait « au secours des plus riches », d’après Olivier Faure, premier secrétaire du PS, lequel aurait acté une rupture consommée avec ses ex-partenaires.

Les uns seraient des vendus au macronisme, qu’ils laissent survivre et avec lequel ils seraient sur le point de fusionner après des « réunions secrètes » ; les autres des inconséquents emplis de « haine des socialistes ». Les exemples sont légion, parfois techniques, souvent picrocholins.

https://www.humanite.fr/politique/budget/tous-les-groupes-de-gauche-votent-ensemble-et-dun-coup-ca-part-comment-ecologistes-et-communistes-sont-pris-au-piege-du-pugilat-ps-lfi
Auteur : Soaltruiste 
298/359

Date :    30-10-2025 21:54:26


Trop de moyens sont-ils affectés à Nicolas Sarkozy en prison ? La CGT Pénitentiaire conteste l’escorte armée de l'ancien président

Les syndicats CGT de la Pénitentiaire et de l’Intérieur demandent au tribunal administratif de mettre fin à la présence, en détention, de policiers dédiés à la sécurité de l’ancien chef de l’État.

Publié le 30 octobre 2025
Elisabeth Fleury

Condamné – avec exécution provisoire – dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007, Nicolas Sarkozy n’a pas franchi seul les portes de la maison d’arrêt de la Santé. Depuis le 21 octobre dernier, sur décision du ministère de l’Intérieur, deux policiers armés sont affectés à sa protection au quartier d’isolement. La cellule de 9 m2 que partagent les fonctionnaires est mitoyenne de celle qu’occupe l’ancien chef de l’État. Au total, ils sont sept à se relayer, de jour comme de nuit, dans l’espace clos de ces quatre murs.

Leur présence est un « affront », un « manque de confiance », estime Samuel Gauthier, de la CGT pénitentiaire. « On ne peut pas, d’un côté, décharger la police de sécurisations indispensables et, de l’autre, l’affecter à une pareille tâche. Ce n’est pas notre mission », ajoute Antony Caillé, de la CGT Intérieur.

Une « confusion hiérarchique entre deux ministères »

Les deux représentants syndicaux viennent de saisir le tribunal administratif d’un « référé-suspension » et d’un « recours pour excès de pouvoir ». La décision du ministère de l’Intérieur est « illégale », soulignent-ils. « Elle porte atteinte à la cohérence du service public, crée une confusion hiérarchique entre deux ministères, et introduit une différence de traitement injustifiée entre les détenus.

« Les policiers affectés à la protection rapprochée d’un détenu en milieu carcéral se voient détournés de leurs missions de sécurité publique et de protection des citoyens, au détriment de l’intérêt général et des conditions de travail dans leurs services d’origine », souligne la CGT-Intérieur. Pour la CGT-pénitentiaire, la décision contestée « traduit une défiance injustifiée à l’égard des personnels pénitentiaires, pourtant formés et compétents pour assurer la sécurité des établissements et des personnes incarcérées, y compris les plus sensibles ». « C’est à se demander si ces policiers ne sont pas là, en réalité, pour surveiller les surveillants », questionne Samuel Gauthier.

Recours examiné le 12 novembre

En détention, seules les équipes régionales d’intervention et de sécurité (Eris), créées en 2003, sont autorisées à porter des armes à feu. Spécialement recrutés et formés pour faire face aux situations de crise, leurs membres, cagoulés et vêtus de noir, sont appelés ponctuellement pour des missions de maintien de l’ordre ou de renfort d’escorte. « Les agents pénitentiaires, eux, ne portent pas d’armes », se félicite Samuel Gauthier. « Lorsqu’il nous arrive d’aller en prison pour auditionner des détenus, nous déposons nos armes à l’entrée, elles sont mises au coffre », témoigne Antony Caillé.

Rien de tel, concernant Nicolas Sarkozy. Outre cette protection personnelle, l’ancien chef de l’État bénéficie de parloirs familles plus nombreux (quatre, au lieu de trois par semaine pour les détenus ordinaires). Selon des sources pénitentiaires, les agents habituellement affectés au quartier d’isolement ont été remplacés par « des gradés, des officiers ». Un régime de faveur que les deux syndicats sont bien décidés à combattre. Le tribunal administratif de Paris examinera leur recours le 12 novembre prochain à 14h30.

https://www.humanite.fr/politique/nicolas-sarkozy/trop-de-moyens-sont-ils-affectes-a-nicolas-sarkozy-en-prison-la-cgt-penitentiaire-conteste-lescorte-armee-de-lancien-president
Auteur : Soaltruiste 
299/359

Date :    31-10-2025 23:34:21


"Comme une nouvelle explosion" : des victimes de l'attentat du DC-10 regrettent la "stratégie victimaire" de Nicolas Sarkozy après sa condamnation

Écrit par Guillaume Poisson
Publié le 30/10/2025

Depuis sa condamnation à 5 ans de prison, Nicolas Sarkozy et ses proches multiplient les déclarations sur une justice supposée "partiale" et une "volonté d'humiliation" à son égard. Deux victimes de l'attentat du DC-10, parties civiles lors du procès, qualifient sa stratégie de "victimaire" et évoquent "l'indignité" de l'ancien président.

Jeudi 25 septembre, tribunal correctionnel de Paris. Cela fait exactement 169 jours que les juges planchent sur ce qu'on appelle "l'affaire libyenne". Sur le banc des accusés, Nicolas Sarkozy. On lui reproche, entre autres, d'avoir organisé un pacte corruptif avec les proches du dictateur Mouammar Khadafi, alors qu'il se préparait à devenir président. Parmi les parties civiles, Danièle Klein, originaire de Nancy (Meurthe-et-Moselle), et Nicoletta Diasio, professeure de sociologie à l'Université de Strasbourg. La première a perdu son frère et la seconde son père dans l'attentat du vol DC-10 en 1989, qui avait fait au total 170 morts. Il avait été fomenté par le régime libyen.

Des mois d'audience, de témoignages, de révélations. "Je n'étais pas heureuse, car on ne peut jamais se réjouir quand quelqu'un est condamné à de la prison, mais j'étais soulagée que ça se termine enfin, nous explique aujourd'hui Nicoletta Diasio. Les gens ne se rendent pas compte à quel point c'est éprouvant d'être partie civile."

"Un mur de béton dans la figure"

Mais, très vite, la Strasbourgeoise déchante. Dès la sortie du tribunal, Nicolas Sarkozy égrène devant les caméras ce qui sera son argumentaire jusqu'aux portes de la prison, dix jours plus tard : ce jugement serait "une injustice", un "scandale". "On s'est pris un mur de béton dans la figure, estime de son côté Danièle Klein. On nous a gommés du paysage à partir du 25 septembre, à cause de la stratégie de communication de Sarkozy. Il s'est posé en victime."

Une semaine après le jugement, l'ancien président de la République poste une vidéo sur ses réseaux sociaux. Nouvelle déflagration pour les victimes - celles qui ont été reconnues comme telles par la justice. "Bien sûr, c'est une épreuve, dira-t-il dans une vidéo solennelle postée sur ses réseaux sociaux une semaine plus tard. Et je ne vous cacherai pas la difficulté de cette épreuve pour ma famille comme pour moi-même (...) Je voulais que chacun d'entre vous comprenne que je ne me laisserai pas faire, que nous allons vaincre parce que la vérité et l'innocence doivent triompher."

Rétrospectivement, Nicoletta Diasio voit même l'après-procès comme un nouveau traumatisme vécu plus de 30 ans après la perte de son père dans l'attentat. "C'était comme une nouvelle explosion. Cette posture victimaire est indigne d'un président de la République, même si je tiens à distinguer la personne de la fonction. C'était mesquin, triste, mais finalement dans la continuité de ce que j'ai pu voir de lui pendant le procès : d'une arrogance et d'un mépris incroyables vis-à-vis des 170 personnes tuées dans cet attentat."

Coupable d'avoir "bafoué la mémoire" des victimes

Lorsqu'éclate le début de l'affaire libyenne, en 2011, avec la sortie des premier articles de Mediapart, les deux femmes n'en reviennent pas. "C'est un moment de sidération car on repense aux dix dernières années, à ces scènes de rapprochement surréalistes entre l'Etat français et la Libye de Khadafi, retrace Nicoletta Diasio. Et on comprend pourquoi." Une image, surtout, leur revient à l'esprit : celle du colonel bédouin qui plante sa tente dans le jardin de l'Elysée, point d'orgue d'un rapprochement diplomatique en réalité entamé depuis les années Chirac. "Cette poignée de main, entre Sarkozy et Khadafi, ça avait été comme un coup de poignard."

Car il est alors établi que le responsable de l'attentat du DC-10 est le beau-frère du dictateur, numéro 2 du renseignement, Abdallah Senoussi. Celui-ci a été condamné à la prison à perpétuité en 1999 en France, mais il n'a jamais effectué sa peine, retranché derrières les frontières libyennes. Il lui était en revanche impossible de voyager en raison d'un mandat d'arrêt international.

Les articles de Mediapart, qui démontrent, documents à l'appui, que l'entourage de Sarkozy s'est employé à faire lever ce mandat d'arrêt contre la promesse d'une somme d'argent, ont décidé les victimes de l'attentat à se porter partie civile. "Sarkozy a marchandé le souvenir de nos proches disparus en échange d'un financement de sa campagne, estime Nicoletta Diasio. C'est l'idée même que nos morts aient pu constituer une monnaie d'échange qui nous a convaincus."

Le 19 septembre 1989, Gioacchino Diasio avait 51 ans quand il est mort dans l'explosion de l'avion du DC-10. Il était consultant dans une entreprise de télécommunications, et avait été officier à l'armée italienne, formé à Paris. Jean-Pierre Klein, lui, était un comédien et metteur en scène. Il s'était rendu au Congo pour préparer une pièce avec des comédiens locaux. Celle-ci racontait comment un dictateur fou dévorait son peuple. En 1989, il était âgé de 33 ans.

"Nicolas Sarkozy a pris la parole une fois au procès pour parler des victimes, se souvient Danièle Klein. C'était un bon discours mais on savait que c'étaient ses talents d'avocat : on ne peut pas lui enlever cette qualité qu'il a de savoir s'exprimer et d'emporter les gens." Depuis sa condamnation, il n'a pas évoqué une seule fois le sort des parties civiles.

https://france3-regions.franceinfo.fr/grand-est/bas-rhin/comme-une-nouvelle-explosion-des-victimes-de-l-attentat-du-dc-10-regrettent-la-strategie-victimaire-de-nicolas-sarkozy-apres-sa-condamnation-3240865.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#Echobox=1761866841
Auteur : Soaltruiste 
300/359

Date :    31-10-2025 23:43:35


Rejet de la Taxe Zucman : « Il n’y a pas eu le moindre compromis »

Vendredi, en fin d’après-midi, les députés dont ceux du RN ont largement rejeté la taxe Zucman et toutes ses itérations proposées par la gauche. Toujours pas d'accord en vue pour le Parti socialiste.

Publié le 31 octobre 2025
Rachel Garrat-Valcarcel

Extraits :

La journée promettait d’être clé dans les débats budgétaires mais pour la gauche et les socialistes en particulier il n’y a pas eu de miracle, la taxe Zucman a bien été rejetée. Seuls la gauche et quelques députés Liot l’ont soutenue (autour de 170 voix suivant les amendements). Le bloc central, la droite et l’extrême droite s’y sont, comme attendu, opposés (autour de 230 voix). Pour rappel, la taxe Zucman propose la création d’un impôt plancher de 2 % sur les très hauts patrimoines, supérieurs à 100 millions d’euros, en incluant les biens professionnels, pour éliminer la dégressivité de l’impôt chez les ultra-riches.

Les députés des quatre groupes de gauche n’ont pourtant pas ménagé leur peine : ils ont défendu le principe même de la justice fiscale ; appuyés sur les sondages ; sur la nécessité de faire rentrer de nouvelles recettes fiscales ; ont rassuré sur la constitutionnalité de la mesure ; ont rappelé qu’il ne s’agit que d’une contribution différentielle ; aussi la nécessité de rendre impossible les mécanismes d’optimisation fiscale qui mitent l’impôt… Rien n’y a fait.

Amélie de Montchalin, la ministre chargée des Comptes publics, a notamment nié l’accroissement des inégalités depuis l’élection d’Emmanuel Macron. « Oui, il y a une accumulation d’une richesse inégalée dans l’histoire de notre pays depuis la noblesse de l’Ancien régime », lui a répondu le président insoumis de la commission des finances, Eric Coquerel.

« Tout aura été essayé et rien n’aura été accepté »

Dans aucune des prises de paroles des groupes censés soutenir le gouvernement n’a évoqué le début d’un pas vers un compromis. Outre la « taxe Zucman light » du Parti socialiste, qui proposait de retirer certains biens professionnels, les écologistes ont notamment essayé de sous-amender la taxe Zucman en modulant par exemple le taux en désespoir de cause… « On peut dire que sur les bancs de la gauche tout aura été essayé et rien n’aura été accepté », a déploré à la sortie la députée du groupe Ecologiste et social Clémentine Autain.

https://www.humanite.fr/politique/assemblee-nationale/rejet-de-la-taxe-zucman-il-ny-a-pas-eu-le-moindre-compromis

Auteur : Bigben  
301/359

Date :    01-11-2025 01:54:56


en écho aux 6 posts qui précèdent : après cette dame qui n'en finit pas de vomir,
--> à notre tour de nous indigner (mais pour tout autre chose) : comment des éléfistes (emboîtant le pas à leur caudillo Mélenchou) ,
--> alors que leur mission de député(e)s devrait naturellement les conduire à défendre l'intérêt de la nation (en l'occurrence, restreindre la gabegie de l'État) ,
--> peuvent-ils s'insurger contre une révision des accords de 1968 (qui, par plusieurs points "avantageux" , rendent toujours "privilégiée" l'immigration pour les ressortissants d'Algérie -- alors que les relations politico-économiques d'avec ce pays ont totalement changé) ? ...

N.B. : et quand on voit l'un d'entre eux (binational) tenir de tels propos : www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/qui-est-abdelkader-lahmar-le-d%C3%A9put%C3%A9-lfi-qui-a-trait%C3%A9-une-cons%C5%93ur-de-caution-et-les-harkis-de-tra%C3%AEtres/ar-AA1PAban ,
--> l'on ne peut que lui renvoyer à la figure ses honteuses accusations de "traître(s) " !!

P.-S. : comme quoi
--> l'existence d'une "cinquième colonne" n'est pas une simple vue de l'esprit...

Addenda : voici les grandes lignes de cet accord bilatéral (que vient de dénoncer une majorité de députés) :
www.france24.com/fr/france/20251030-que-contient-accord-franco-alg%C3%A9rien-1968-rn-veut-remettre-en-cause
Auteur : Soaltruiste 
302/359

Date :    01-11-2025 11:27:32


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Auteur : Soaltruiste 
303/359

Date :    02-11-2025 10:28:01


87 % des viols hors cadre familial sont commis par des hommes français... Pourquoi l'extrême droite préfère le mensonge utile de l'agresseur étranger

82 % des viols conjugaux et 87 % des viols hors cadre familial sont commis par des hommes français. Mais ça, bien sûr, l’extrême droite ne le calcule jamais dans ce sens-là et préfère le mensonge utile de l’agresseur étranger.

Publié le 28 octobre 2025

« On ne vous entend pas quand le violeur est étranger », lance souvent l’extrême droite. Cette petite ritournelle poursuit deux buts : faire croire que l’immigration serait la cause des viols et, plus largement, discréditer les féministes en les présentant comme aveugles à certaines violences.

D’abord, rappelons une évidence. Le patriarcat n’a ni couleur de peau ni passeport. Les chiffres du service statistique du ministère de l’Intérieur (SSMSI) sont d’ailleurs clairs, les personnes de nationalité étrangère représentent seulement 13 % des mis en cause pour les viols commis hors du cadre familial, et 18 % des mis en cause pour les viols conjugaux.

Autrement dit donc : 82 % des viols conjugaux et 87 % des viols hors cadre familial sont commis par des hommes français. Mais ça, bien sûr, l’extrême droite ne le calcule jamais dans ce sens-là.

Dès lors, pourquoi faire croire que dans la majorité des cas, toutes violences confondues, l’agresseur serait étranger ? Car c’est un mensonge utile. Utile pour détourner la colère vers un ennemi à la figure commode : le non-inséré, celui à qui on ne s’identifie pas. Utile aussi pour faire oublier que la majorité des violences sexuelles sont commises dans le cercle proche, souvent par un conjoint, un collègue, un ami.

Faire un focus sur les violences commises par des personnes immigrées ne protège personne : cela alimente un climat de peur et de haine.

Par ailleurs, le dernier cas (sur) médiatisé d’une tentative de viol dans le RER C, par une personne de nationalité étrangère, prouve bien que les féministes réagissent à ces violences. Aliénor Laurent, porte-parole d’Osez le féminisme, s’est exprimée au JT de M6 ; Isabelle Steyer, avocate et cofondatrice d’Action juridique féministe, est intervenue sur BFM ; d’autres encore ont pris la parole dans la presse et sur les réseaux.

La liste serait trop longue à dresser. Car les féministes dénoncent toutes les violences faites aux femmes, quelle que soit la nationalité de l’agresseur. C’est tout le contraire de l’extrême droite qui, elle, ne s’indigne que lorsque l’agresseur est étranger. Quand le violeur est français, c’est le silence radio.

Pas une mesure concrète contre les féminicides commis chaque année, ni contre le manque d’investigations dans les affaires classées sans suite. Rien. La misogynie ne les dérange que lorsqu’elle a un accent. Le féminisme, ce n’est pas choisir ses coupables. C’est combattre toutes les violences sans récupération.

https://www.humanite.fr/en-debat/extreme-droite/vss-quand-lextreme-droite-relie-immigration-et-viols-ne-pas-choisir-ses-coupables
Auteur : Soaltruiste 
304/359

Date :    02-11-2025 10:35:22


« Ce que veulent les Français » : un retour en librairies qui clarifie surtout ce que veut Bardella

Le chef du RN revient en librairies avec un deuxième livre, « Ce que veulent les Français », voulu comme le « journal intime » du pays. Il révèle surtout les obsessions poujadistes et antiécologie de celui qui se voit déjà à l’Élysée.

Publié le 28 octobre 2025
Anthony Cortes

La tentation de se moquer du deuxième livre de Jordan Bardella est grande. En couverture de Ce que veulent les Français, qui succède à Ce que je cherche, toujours aux éditions Fayard, propriété de Vincent Bolloré, il apparaît penché sur son bureau en bois dans une posture gaullienne. En quatrième de couverture, on le voit, dans une imagerie chiraquienne, faire face à des vaches au milieu d’un pré, les mains dans le dos.

C’est souligné, surligné : le président du Rassemblement national (RN) se prépare à l’élection présidentielle de 2027 et s’imagine parmi les grands. Pas de place pour la subtilité. Et l’ensemble de son ouvrage est à l’avenant : l’heure est aux gros sabots.

Mais la démarche est à prendre au sérieux tant l’eurodéputé entend, par ce livre, s’offrir une tournée médiatique à l’occasion de laquelle il se vendra avec acharnement comme le candidat de la « France qui travaille, humble et silencieuse ». Pour ne pas dire de « la France des honnêtes gens », comme le revendique de son côté Bruno Retailleau, président des « Républicains » (LR), l’un de ses concurrents dans l’espace identitaire.

OPA sur le monde du travail

Dans l’entourage de Jordan Bardella, on promeut cette nouvelle sortie en librairies en la décrivant comme « une photographie d’une époque », le « journal intime d’un pays ». En lisant ces 400 pages, on pense plutôt à un détournement de la colère sociale.

Si chaque chapitre est consacré à un citoyen, à son quotidien, à son corps de métier, et le plus souvent à ses galères, ces témoignages sont déformés et utilisés par Jordan Bardella pour y insérer ses réponses, issues des orientations de son parti, qu’il désigne comme autant de mesures « relevant de l’évidence ».

Le tout en mettant en scène une opposition : la vraie vie et le besoin de nuances, que lui seul porte, contre les réseaux sociaux et l’odeur de soufre permanent, soit le reste du monde. « Aujourd’hui, je comprends mieux ma raison d’être », esquisse-t-il, non sans pathos.

Dans ces pages, le dirigeant d’extrême droite a un objectif clair : mener une OPA sur la question du travail. Celui-ci serait trop taxé. C’est la « France prise à la gorge alors qu’elle travaille », comme il le dit à propos d’un boulanger. Ce pays qui « produit », si mal compris de « ceux qui décident ». Des entrepreneurs disent être malheureux dans un pays « où la réussite fait de vous un suspect ».

Le pays est carrément hostile, à lire un restaurateur d’origine italienne, qui regrette « le Paris d’avant », quand celui d’aujourd’hui est, à l’en croire, garni de « gens agressifs » (le plus souvent étrangers, bien entendu) qui bénéficient de la « culture de l’excuse ». Pour attester cet air de « c’était mieux avant », Bardella dégaine un grand témoin, une juge, Pascale Piera. Elle est eurodéputée et au RN, mais ce ne sera pas précisé.

Sur la ruralité, enfin, Bardella charge l’écologie en citant des agriculteurs, qui subiraient les charges de l’Office français de la biodiversité (OFB), « comme s’ils étaient des dealers ». Pour conclure la plupart de ces récits, Jordan Bardella leur pose souvent les mêmes questions : « Avez-vous un rêve ? », « Où vous imaginez-vous dans dix ans ? » Pour lui, l’ambition relève de l’évidence.

https://www.humanite.fr/politique/extreme-droite/ce-que-veulent-les-francais-un-retour-en-librairies-qui-clarifie-surtout-ce-que-veut-bardella

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