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Date : 25-07-2024 21:34:30
Ni Javier Milei en Argentine, ni Donald Trump aux USA ne peuvent revendiquer la nouveauté dans les idées qu'ils véhiculent.
C'est Ronald Reagan qui a convaincu le premier les électeurs américains, qu'il fallait revenir à moins d'État et à plus de libéralisme.
“le gouvernement n'est pas la solution à nos problèmes ; le gouvernement est le problème”
( on pense à la tronçonneuse de Milei et à ses coupes budgétaires sauvages)
Reagan défend ainsi l’idée que "l’État américain distribue trop généreusement des aides sociales, et que celles-ci rendent les gens paresseux." ( ça vous parle ? )
il obtient de très bons scores chez les ouvriers blancs, excédés par la "générosité trop grande de l’État-providence envers les Noirs pauvres." (toujours la même rengaine)
À 69 ans, il devient le président le plus âgé dans ce rôle.
Il considère que le développement économique du pays et l'allègement des contraintes imposées aux entreprises passent avant la protection de la nature.( Exactement ce que Trump a toujours pensé après lui.)
Avec lui, la dette fédérale passe de 988 milliards de dollars en septembre 1980 à 2 602 milliards de dollars en septembre 1988.
Le nombre de sans-abri passe de 200 000 au début de la décennie à 400 000 à la fin de ses deux mandats.
Malgré une politique migratoire sévère, l'immigration illégale et le nombre de clandestins passe de 5 millions en 1986 à 11,1 millions en 2013.
Aucun président après lui (pas même Obama) n'a remis en cause les lois "Reaganomics"
Pourtant, "Il a détruit la réputation de l’État, et l’État ne s’en est jamais remis.”
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