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Date : 13-09-2025 13:02:09
Post 210 Rosalie
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L'ASSASSINAT DE KIRK.
Charlie Kirk n’était pas un saint. Pendant des années, il a été le parfait petit soldat du système, l’enfant prodige du conservatisme américain, l’étudiant modèle de l’État profond. Fondateur de Turning Point USA, il se posait en défenseur acharné de la droite américaine la plus dure, applaudissant les guerres impériales, diabolisant l’immigration, rejetant les droits des femmes et ridiculisant les homosexuels. Ses discours vibraient d’un patriotisme martial, mais au fond, ils étaient au service d’une allégeance plus profonde : Israël.
Il n’a jamais caché sa fascination pour Tel-Aviv. « Israël est notre plus grand allié », répétait-il à l’envi, comme une prière mécanique. Quand Netanyahou parlait, Charlie relayait. Quand Tsahal bombardait, Charlie justifiait. Quand les colonies s’étendaient, Charlie trouvait ça « naturel ». Pendant longtemps, il était un perroquet fidèle, zélé et bruyant.
Et pourtant, c’est ce zèle même qui allait causer sa perte. Car les perroquets, parfois, finissent par apprendre à improviser.
Les premiers doutes
Un jour, Charlie commença à poser des questions. Oui, lui, l’inconditionnel, l’homme qui riait des critiques d’Israël, se mit à douter. Ce n’était pas un réveil brutal, mais un glissement lent, presque imperceptible. Il évoqua l’idée que les États-Unis ne devraient pas « mener une guerre pour Israël contre l’Iran ». Scandale ! Il déclara : « Nous devons questionner les priorités de notre politique étrangère. » Horreur !
Il osa même accueillir des voix antisionistes lors de ses rassemblements. La salle était partagée entre stupeur et applaudissements. L’homme qui avait longtemps été le plus sûr allié du sionisme américain ouvrait la porte aux critiques.
Mais le coup de tonnerre éclata lorsqu’il parla d’Epstein. Kirk, qui jusque-là suivait la ligne officielle, glissa un jour que « Jeffrey Epstein était probablement lié au Mossad ». Il toucha là un tabou absolu, un secret de polichinelle que personne n’avait le droit d’articuler publiquement.
Puis vint le 7 octobre. Kirk n’osa pas accuser frontalement, mais il mit en doute le récit officiel. « Comment un État transformé en bunker a-t-il pu laisser six heures de massacre sans réagir ? » demanda-t-il. La phrase résonna comme un blasphème. Certains applaudissaient son courage, d’autres sentaient déjà l’odeur de la poudre.
La descente aux enfers
À partir de là, tout s’enchaîna. La presse sioniste se déchaîna contre lui, l’accusant d’avoir « trahi » la cause. Ses anciens alliés, comme Ben Shapiro, le pressèrent de se rétracter. Netanyahou lui-même, dit-on, l’appela pour « discuter » d’un futur voyage en Israël, une convocation maquillée en invitation.
Les services américains entrèrent en scène. L’FBI, comme par hasard, annonça le limogeage du chef de son antenne de l’Utah, au moment même où l’affaire Kirk s’envenimait. Les signaux étaient clairs : on préparait le terrain pour une grande opération de nettoyage.
Laura Loomer, autre voix de l’ultra-droite pro-Israël, l’accusa de « backstab Trump », comme si la trahison envers Netanyahou équivalait à une trahison envers l’Amérique. Dans ce monde, critiquer Israël était pire que trahir son propre pays.
L’assassinat : un théâtre macabre
Puis vint le jour fatidique. Charlie Kirk, en pleine tournée, fut atteint d’une balle en pleine jugulaire. Tir précis, à deux cents yards, comme exécuté par un tireur d’élite entraîné. Mais l’histoire officielle n’allait pas raconter cela.
Non, l’histoire officielle parlait d’un jeune homme déséquilibré, arrêté sur place, qui criait « C’est moi ! Tuez-moi ! ». Une mise en scène grossière, digne d’un mauvais polar. Pendant ce temps, le vrai assassin disparaissait sans laisser de trace.
Quelques minutes plus tard, miracle des miracles, Netanyahou tweetait déjà. Les médias israéliens furent les premiers à confirmer la mort de Kirk, avant même que les agences américaines ne s’expriment. Comme si tout était préparé à l’avance, comme si le script avait été écrit bien avant que la balle ne parte.
À douze minutes de là, un jet privé décollait, ses systèmes de localisation coupés. L’avion appartenait, ironie suprême, à un riche donateur de Chabad Lubavitch, ce réseau transnational qui marie piété, argent et influence. Mais chut, il ne fallait pas poser de questions.
Le grand mensonge officiel
L’enquête fut une mascarade. On trouva un fusil dans un bois voisin, avec une lunette soigneusement posée dessus. Comme par hasard. On diffusa des photos du supposé tireur, tantôt avec, tantôt sans équipement tactique. On montra un second suspect armé… d’un pistolet à plomb. L’affaire ressemblait à une mauvaise pièce de théâtre.
Le FBI annonça que des « services étrangers » participaient à l’enquête. Israël, bien sûr, qui fut à la fois juge et partie, suspect et enquêteur. Netanyahou, droit dans ses bottes, déclara que l’assassin était « islamiste » et que « jamais Israël n’aurait voulu la mort de Kirk ». Le tout avec un sourire satisfait, comme si la simple négation suffisait à laver tout soupçon.
Pendant ce temps, les médias pro-israéliens lançaient une véritable blitzkrieg numérique, repeignant Kirk en extrémiste instable, en traître à ses propres idées, en homme perdu qui avait mal tourné. Il fallait que le public croie à l’histoire : Kirk n’était pas un martyr, mais un fou qui avait attiré la mort.
Le bras armé de Washington
Mais qu’on ne s’y trompe pas : Israël n’est pas seul dans cette affaire. Il est le bras armé des États-Unis au Moyen-Orient, la pointe de leur glaive, l’avant-garde de leur empire. Chaque balle qui part de Tel-Aviv est bénie à Washington. Chaque opération clandestine est financée depuis le Capitole.
Netanyahou n’est pas seulement un Premier ministre, il est un sous-traitant de l’empire. Fasciste assumé, il gouverne son peuple comme on gère un bunker, enfermé dans ses certitudes, persuadé que sa violence garantit sa survie. Mais derrière lui, toujours, plane l’ombre de Washington, qui applaudit et paie la facture.
La mort de Charlie Kirk n’est pas seulement l’histoire d’un homme qui a trahi ses maîtres. C’est l’histoire d’un empire qui ne tolère pas la dissidence. L’État profond américain et Israël, main dans la main, ont envoyé un message clair : quiconque critique le récit officiel, même après des années de loyauté, sera réduit au silence.
La morale de l’histoire
Charlie Kirk est mort. Pas en héros, pas en saint, mais en dissident malheureux, trop tard réveillé. Il a passé sa vie à défendre les puissants, et les puissants l’ont tué quand il a cessé de leur être utile. Sa trajectoire est une parabole moderne : le chien fidèle qui mord un jour son maître, et que le maître abat sans hésitation.
Dans ce théâtre grotesque, les marionnettes dansent, les boucs émissaires hurlent, les médias répètent en boucle la version officielle. Et le public, hypnotisé, croit encore au mensonge. Pendant ce temps, les vrais assassins continuent de marcher librement, protégés par les ombres de Washington et de Tel-Aviv.
Aly Traoré, journaliste indépendant

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