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Date : 16-10-2025 09:53:17
À la Knesset, Donald Trump a offert une scène d’une franchise rare...
Devant les députés israéliens, il a salué Miriam Adelson, la veuve du magnat des casinos Sheldon Adelson, en lançant : « Debout, Miriam ! Regardez-la, elle a 60 milliards à la banque et elle aime profondément Israël ! »
Puis il a raconté lui avoir demandé quel pays elle préférait : « les États-Unis ou Israël ? »
Elle n’a pas répondu.
« Alors je crois que c’est Israël », a-t-il ajouté, hilare.
Ce moment, applaudi dans la salle, a résumé des années de diplomatie achetée.
Miriam Adelson n’est pas une simple mécène : elle a versé plus de 500 millions de dollars aux Républicains et plus de 200 millions pour faire élire Trump, exigeant en retour des gestes concrets — reconnaissance de Jérusalem, transfert de l’ambassade, annexion du Golan, soutien à Netanyahou.
Médecin devenue milliardaire, elle a su transformer sa fortune en levier d’influence.
En Israël, elle possède le quotidien Israel Hayom, organe de propagande officieux du Likoud.
Trump, lui, ne cache plus la transaction : « J’ai fait ce qu’elle voulait. »
En quelques phrases, il a révélé la mécanique du pouvoir moderne : des décisions d’État dictées par des intérêts privés, une politique étrangère alignée sur la volonté d’une donatrice, et un président fier de l’admettre.
Derrière les drapeaux mêlés des États-Unis et d’Israël, la Knesset a applaudi la fusion parfaite entre argent, idéologie et puissance
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