Auteur : Tolt  

Entretenir un "lien parasocial" doit être rassurant pour quiconque a des difficultés à établir un contact face à un semblable.
Plus nécessaire de trouver en soi la volonté, puis la force d'oser trouver un sujet qui pourrait intéresser l'Autre, de risquer, en tentant un sourire, de se voir offrir en retour un regard suspicieux ou malveillant.
Il est bien triste de devoir le constater dans la vie de tous les jours, en quel que lieu que cela soit : on dirait que toute approche de l'Autre inconnu est devenu risqué, voire dangereux !
Pour moi, qui parlerais aux chiens dans la rue (dixit mon fils) ce n'est pas un souci : à chaque tentative, j'apprends quelque chose

Auteur : Bigben  

@posts 164, 165, 166 & 167 : comme peut le rétorquer dame Rosalie (pour se dédouaner, voire se défausser) ,
--> eh bien, considérons que mon post 163, c'était de... l'humour !
N.B. : au passage, ces différents liens que nous propose quotidiennement la page d'ouverture Google
--> ne sont (parfois) pas dénués d'intérêt...

@post 168 : attention au possible malentendu, Annie :
--> l' "Autre" (avec majuscule) signifie, chez Lacan, ... le lieu symbolique de la parole, voire l'instance divine (comme "l''Adversaire" sert aussi à désigner... le diable) !!
P.-S. : comme quoi
--> on en apprend chaque jour !

Auteur : Tolt  

Merci Patrick, je ne connaissais pas cette définition de Lacan.
Pour ma part, c est une forme de respect, une majuscule comme celles des prénoms,des noms de famille.
Une fois de plus,tu as enrichi mes connaissances. Cela rejoint ce que j écrivais plus haut....à chaque pas fait vers l autre, j apprends!

Auteur : Bigben  

Of course,
--> mais ça dépend, quand même, de quelles fréquentations ! ...

À propos de Lacan.
Je crains que ce soit bien plus compliqué que ce que qui est dit post 169.

[ Petit autre et grand Autre.

Pour évoquer l'Autre, l’usage lacanien est d'employer l'expression "le grand Autre" où est souligné le A majuscule.

Le grand Autre est à distinguer du "petit autre", avec un a minuscule, qui est une
notion opposée en psychanalyse. Toutefois, l'usage d'un vocabulaire identique à la lettre près n'est pas sans motif.

Tous les deux, petit et grand Autre, désignent une des instances auxquelles
un sujet peut s'adresser en parlant.

Si l’on salue une personne, cette personne est un petit autre, c'est-à-dire son semblable.
Si l’on salue une foule dans son ensemble, c'est le grand Autre.

Dieu, la science, la politique, la doxa sont des formes du grand Autre.

Précisément, un locuteur
prononce un énoncé à un interlocuteur et au-delà de la personne à laquelle le locuteur s'adresse, le sujet suppose une instance — le grand Autre — qu'il pense être en mesure de confirmer ou de réfuter la véracité de son discours. ]

(Je n'ai pas trouvé de trace du "diable" !! )

www.psychaanalyse.com/pdf/lacan_autre_ou_grand_Autre.pdf

Donc, lorsque Annie utilise l'Autre, on comprend qu'elle ne fait pas allusion au "grand Autre" de Lacan.

Cela dit, c'est une notion bien complexe que Lacan a développé dans ses enseignements et ses écrits.

Auteur : Bigben  

@post 172 : comme à son habitude,
--> la Rosalie s'est précipitée pour faire des recherches en documentation (dans l'unique espoir de "briller" et... le seul but de tenter de me contredire)
/
P.-S. : of course, l'allusion (faite entre parenthèses) à "l'Adversaire"
--> n'est pas de Lacan (mais une simple précision personnelle, cf. le récit éponyme d'Emmanuel Carrère traitant de l'affaire J.C. Romand)

Ce n’est pas de cette manière qu’il faut considérer nos échanges Bonhomme.

D’abord, l’intention de briller est venue en premier de VOUS. (L’allusion à LACAN).

Ensuite, je vérifie TOUJOURS ce qui se dit, quand ça me choque. Et là, c’était le cas.

Ce que j’ai lu de la question, m’a paru nettement au-dessus de nos capacités de simples intervenant d’OVS.
Mais, ça valait la peine, tout de même.

Donc, c’est très positif que Bigben ait voulu briller. Ça l’est beaucoup moins de me reprocher une volonté de clarification et de documentation, légitime.