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📰 Le poids des mots
Auteur : FloraSole 
57/177

Date :    22-08-2025 20:41:16


Elles finiront donc à parler dans le vide.
En S'imaginant que personne ne les contredisent, elles croiront enfin avoir gagné.......les élections.
C'est beau de rêver !!
Heureusement que la majorité des Français eux , ont ouvert les yeux et y a que ça qui compte.
NB: Je ne suis pas RN.
Auteur : Soaltruiste 
58/177

Date :    29-10-2025 19:04:02


Au Portugal, le gouvernement s’allie avec l’extrême droite pour discriminer les immigrés

La coalition de droite portugaise, au pouvoir, a décidé de s’allier au mouvement fasciste Chega pour restreindre les droits des personnes issues de l’immigration, désignées coupables de la situation économique. Un texte de loi, qui rendrait l’obtention de la nationalité plus difficile, doit être voté par le Parlement, dans la soirée du mardi 28 octobre.

Publié le 28 octobre 2025
Tom Demars-Granja

Extraits :
Le gouvernement portugais, mené par le premier ministre de droite Luís Montenegro, franchit une frontière historique. Face à son manque de majorité absolue au Parlement, le Parti social-démocrate (PSD) et ses alliés préfèrent recourir aux voix de l’extrême droite que de s’avouer vaincu.

Le gouvernement a annoncé, mardi 28 octobre, être parvenu à un accord avec Chega – le mouvement néofasciste dirigé par André Ventura – pour adopter une réforme de la loi encadrant la naturalisation des résidents étrangers. Cette « nouvelle loi de la nationalité », qui doit être votée ce mardi en fin de journée, prévoit d’allonger les délais pour que les personnes issues de l’immigration puissent obtenir la nationalité.

Le champ libre à une banalisation de l’extrême droite

Chega est devenu le premier parti d’opposition à l’issue de législatives tenues en mai dernier, avec soixante sièges. L’Alliance démocratique (AD) de centre droit (31,79 % des voix et 91 sièges), coalition conservatrice dont le PSD est le chef de file, doit donc composer avec l’opposition. Mais plutôt que de s’appuyer sur le Parti socialiste (PS), sur la Coalition démocratique unitaire (CDU, constituée du PCP et du Parti écologiste les Verts) ou sur le Bloc de gauche (BE), le bloc gouvernemental laisse le champ libre à une banalisation de l’extrême droite.

Alors que le travail s’est précarisé, afin d’offrir le pays au tourisme de masse et aux investisseurs internationaux, la situation économique du Portugal s’est de nouveau dégradée. Un exode de sa population – près d’un tiers des Portugais âgés de 15 à 39 ans vit à l’étranger -, notamment de jeunes diplômés en quête de perspectives, pousse les libéraux et l’extrême droite à trouver un coupable : les immigrés. Ces derniers, stigmatisés, précarisés et visés par le racisme systémique, voient leurs droits être toujours plus restreints.

https://www.humanite.fr/monde/extreme-droite/au-portugal-le-gouvernement-sallie-avec-lextreme-droite-pour-discriminer-les-immigres
Auteur : Soaltruiste 
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Date :    29-10-2025 19:16:57


« Mains rouges » sur le Mémorial de la Shoah : ce qu'il faut savoir du procès de quatre Bulgares qui s'ouvre ce mercredi« Mains rouges » sur le Mémorial de la Shoah : ce qu'il faut savoir du procès de quatre Bulgares qui s'ouvre ce mercredi

Quatre bulgares, dont un toujours en fuite, seront jugés à partir de ce mercredi 29 octobre à Paris pour avoir tagué en mai 2024 des mains rouges sur le Mémorial de la Shoah et sur des murs dans les IVe et Ve arrondissements de la capitale. Des soupçons d’ingérence russe sont au cœur du procès.

Publié le 29 octobre 2025
Milla Daubert

Extrait :

Pour le parquet, c’est une « action de déstabilisation de la France orchestrée par les services de renseignement russe ». « Une affaire essentiellement politique », pour la défense. Le procès s’est ouvert ce mercredi 29 octobre devant le tribunal correctionnel de Paris contre quatre bulgares, accusés d’avoir tagué des mains rouges sur le mur des Justes du Mémorial de la Shoah, dans la nuit du 13 au 14 mai 2024. Des dizaines de tags similaires avaient également été découverts sur des murs dans les IVe et Ve arrondissements de la capitale.

Trois prévenus, dont un en fuite qui sera quand même jugé, répondront de dégradations en réunion et en raison de la prétendue appartenance à une race, ethnie ou religion, ainsi que pour association de malfaiteurs. Le quatrième le sera pour complicité de dégradations aggravées et pour association de malfaiteurs. Ils encourent tous sept ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.

Une possible ingérence russe

Dans la nuit du 13 au 14 mai 2024, 35 tags représentant des mains rouges, – « un symbole pouvant être lié au lynchage de soldats israéliens à Ramallah en Cisjordanie en 2000 pendant la seconde intifada », selon le parquet -, ont été peints par quatre personnes.

Pour la procureure de Paris, Laure Beccuau, l’affaire fait partie d’une série de tentatives de déstabilisation visant à « semer le trouble » et « créer des fractures » dans la population française. Une grande partie du procès consistera donc à déterminer les motifs des quatre accusés, alors qu’une ingérence russe est la piste privilégiée.

Pour le parquet, cette action s’intégrait dans « une stratégie plus large visant à diffuser de fausses informations et également à diviser l’opinion française ou attiser les tensions internes en faisant appel à des « proxies », c’est-à-dire des personnes qui ne travaillent pas pour ces services mais sont rémunérées par eux pour des tâches ponctuelles par le biais d’intermédiaires, notamment dans des pays voisins de la Russie ».

Si l’un des prévenus, Georgi Filipov, a affirmé, cet été, avoir agi sous l’effet de l’alcool, écartant tout motif religieux, les trois hommes mis en cause gravitent « dans les cercles d’extrême droite » selon les autorités bulgares.

Le service Viginum, chargé de la lutte contre les ingérences numériques étrangères, avait également observé « une instrumentalisation » de cette affaire sur X « par des acteurs liés à la Russie », par le biais de plusieurs milliers de comptes inauthentiques.

Le dossier rappelle d’autres affaires récentes où une ingérence russe serait en cause : les étoiles de David découvertes en novembre 2023 à Paris, les cercueils déposés au pied de la tour Eiffel couverts du drapeau français et portant la mention « soldats français de l’Ukraine » en juin 2024 ou plus récemment, en septembre, les têtes de cochon déposées devant plusieurs mosquées d’Île-de-France.

https://www.humanite.fr/societe/antisemitisme/mains-rouges-sur-le-memorial-de-la-shoah-ce-quil-faut-savoir-du-proces-de-quatre-bulgares-qui-souvre-ce-mercredi
Auteur : Maryane  
60/177

Date :    29-10-2025 20:29:52


Et bien les Portugais ils sont chez eux, ils font ce qu'ils veulent et ont bien raison
Auteur : Maryane  
61/177

Date :    29-10-2025 22:47:29


tu penses ce que tu veux, bon nombre en ont marre de l'immigration de masse,
et puis on a pas les moyens de loger nourrir soigner la planète gratis
je me répète ils ont bien raison les Portugais
Auteur : Soaltruiste 
62/177

Date :    30-10-2025 07:52:11


Auteur : Bigben  
63/177

Date :    30-10-2025 08:15:50


@posts 117 & 119 : c'est vrai, ça,
--> chacun(e) est maître(sse) chez soi ! encore heureux !!
--> ce n'est pas de l'égoïsme, c'est du bon sens.
--> où va-t-on à vouloir régenter tout le monde ? ...
Auteur : Soaltruiste 
64/177

Date :    31-10-2025 11:07:28


« Lâche cette casserole ou je te tire une balle dans la tête » : aux États-Unis, le policier derrière le meurtre raciste de Sonya Massey reconnu coupable

Le tueur de Sonya Massey, morte d’une balle en juillet 2024, Sean Grayson, a été reconnu coupable dans l'État de l’Illinois. Il encourt jusqu’à vingt ans de prison. Les conditions du meurtre, la victime étant une civile noire sans arme et le tireur un policier blanc en position de force, avaient ravivé le spectre du racisme systémique et mortel toujours prégnant aux États-Unis.

Publié le 30 octobre 2025
Tom Demars-Granja

Le temps d’une vidéo, diffusée largement sur les réseaux sociaux, c’est tout un pan de l’Histoire des États-Unis qui s’est rouvert. Début juillet 2024, le monde entier a vu une nouvelle personne noire froidement abattue par la police. Sonya Massey, âgée de 36 ans et mère de deux enfants, est morte à son domicile, à Springfield (Illinois), dans la nuit du 6 juillet.

Celui qui était alors adjoint du shérif du comté de Sangamon, Sean Grayson, lui a tiré une balle dans la tête. Près d’un an plus tard, l’ex-policier a été reconnu coupable du meurtre au deuxième degré de Sonya Massey. Son audience définitive, au cours de laquelle sera prononcée la peine, est prévue pour le 29 janvier 2026.

Sean Grayson encourt jusqu’à vingt ans de prison. Interrogé par le Washington Post, l’avocat de Sean Grayson, Daniel Fultz, a refusé de commenter le verdict. « James Wilburn, le père de Massey, a réclamé la peine maximale (…) sous les acquiescements de ses proches », relate le journal états-unien.

« Si on peut éviter un incendie »

C’est Sonya Massey qui avait appelé la police, peu après minuit, effrayée à l’idée que des intrus rôdent autour de chez elle. L’entièreté de la scène a été filmée par la caméra intégrée de Dawson Farley, l’agent ayant accompagné Sean Grayson, tous deux arrivés près d’une demi-heure après l’appel de Sonya Massey. Les policiers ont fouillé les alentours, puis sont entrés dans sa maison après lui avoir signifié qu’ils n’ont rien trouvé hormis les traces d’une voiture.

Très vite, le comportement de la mère de famille laisse apparaître une désorientation et la peur d’être violentée. Tandis qu’elle cherche des papiers d’identité, l’un des deux agents lui demande de retirer une casserole remplie d’eau bouillante du feu. « Si on peut éviter un incendie tant qu’on est là », lance Sean Grayson, avant que lui et Dawson Farley ne se reculent et commencent à rigoler. Sonya Massey, ustensile de cuisine en main, leur répond : « Je vous réprimande au nom de Jésus. »

Rien dans son comportement laisse présager un possible accès de violence. « Lâche cette casserole ou je te tire une balle dans la tête », réplique Sean Grayson. Sonya Massey s’excuse immédiatement et se baisse, toujours avec la casserole en main. Une seconde plus tard, elle se retrouve au sol. Sean Grayson a tiré trois coups de feu, touchant une fois la victime.

Des troubles mentaux

Dawson Farley propose d’appeler les secours, ce à quoi le tireur répond : « C’est une balle dans la tête, mec. » Les proches de la victime, comme les rapports de police, confirment que Sonya Massey souffrait de troubles mentaux. La vidéo du meurtre s’est par la suite retrouvée sur les réseaux sociaux, déclenchant une vague d’indignation face à un énième meurtre raciste d’une citoyenne noire par un policier blanc, seulement quatre ans après les morts d’Ahmaud Arbery, Breonna Taylor et George Floyd.

Les habitants de Springfield ont rapidement formé la Commission Massey, chargée d’identifier les cas de racisme systémique au sein de l’administration locale et de les condamner. Le shérif du comté de Sangamon, derrière l’embauche de Sean Grayson, a quant à lui démissionné, tandis que le gouverneur de l’État, Jay Robert Pritzker (Parti démocrate), a promulgué une loi réformant les recrutements dans les commissariats locaux, dès le mois d’août.

Depuis, les services de police ont l’obligation d’examiner en détail le parcours professionnel des candidats. Cette mesure, qui n’aurait vraisemblablement pas mis un terme au racisme ancré dans les fondations des États-Unis, aurait au moins pu sauver Sonya Massey.

https://www.humanite.fr/monde/etats-unis/lache-cette-casserole-ou-je-te-tire-une-balle-dans-la-tete-aux-etats-unis-le-policier-derriere-le-meurtre-raciste-de-sonya-massey-reconnu-coupable

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