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Date : 03-11-2025 13:44:35
« la haine, c’est la colère des faibles ! » a écrit Alphonse Daudet.
En effet. Qu’est-ce qui fait la grandeur d’un homme ? C’est la gestion, voire la maîtrise de ses passions funestes.
Il n’est pas nécessaire d’être bouddhiste pour réaliser que la haine ne laisse personne intact : ni la victime, ni la personne haineuse.
Elle est pourtant un des ressorts essentiels des comportements humains.
[ « je suis bien, le bien c’est moi, l’autre n’est pas moi, donc il n’est pas (bien) ou il est (moins bien), etc. Or, moi-je suis Anglais, Italien, homme, blanc, hétérosexuel, etc., lui il n’est pas, donc il est mauvais ».
Cette intolérance narcissique cette haine pour l’autre brode à l’infini sur les différences, les « petites » de préférence, et par une torsion spéculaire, depuis Lacan, entre en résonance avec la haine de l’étranger en soi-même, l’autre en soi. ]
« le Moi hait, exècre, persécute, avec des intentions destructrices, tous les objets qui deviennent pour lui sources de déplaisir ». Sigmund Freud
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