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Confinement
Auteur : Perseis 
1/12

Date :    16-03-2020 19:50:23


Je m'adresse aux quelques irresponsables et stupides pour leurs donner la définition du confinement : Fait de confiner, d'enfermer dans un volume restreint, de restreindre.
Pour ceux qui ne comprendraient pas la définition quelques synonymes (et il y en a pas mal sur OVS ): cantonnement, quarantaine, caserne, isolement, baraquement, campement.
Auteur : Napi  
2/12

Date :    08-12-2023 13:55:14


www.francesoir.fr/politique-monde/covid-au-royaume-uni-boris-johnson-reconnait-ne-pas-avoir-suffisamment-reflechi
07/12/2023

Covid au Royaume-Uni : Boris Johnson reconnaît “ne pas avoir suffisamment réfléchi” avant de décréter le confinement et présente ses excuses


MONDE - L’audition tant attendue au Royaume-Uni a débuté mercredi 6 décembre 2023. Après le passage de ses ex-collaborateurs au 10 Downing Street devant la commission d’enquête publique sur la gestion de la pandémie de Covid-19, c’est au tour de l’ex-Premier ministre Boris Johnson de s’expliquer sur les principales décisions prises par son gouvernement et lui-même pour lutter contre la pandémie. L’ancien maire de Londres a reconnu s’être “trompé sur certains points”, présentant ses excuses aux familles des victimes du Covid. Il a reconnu que le premier confinement a été décrété sur des “fondements incertains”, affirmant assumer “personnellement la responsabilité” et avoir “fait de son mieux”. Il a ainsi confirmé les impressions d’un exécutif confus, incertain et divisé, dévoilées au public par The Daily Telegraph et son enquête sur les “Lockdown Files”.

A entendre les ex-membres du gouvernement Johnson, auditionnés fin octobre par la commission d’enquête publique sur la gestion de la pandémie de Covid-19, on avait déjà pu se faire une idée de l’ambiance qui régnait au coeur du pouvoir britannique. Parmi les premières personnalités à témoigner, figuraient Lee Cain et Dominic Cummings, respectivement directeur de la communication et conseiller politique de l’ex-Premier ministre. Durant leur auditions, ils n’avaient pas mâché leurs mots, qualifiant leur ex-patron de “girouette”, “d’incompétent” et de “menteur”.

La commission, annoncée en mai 2021, a été mise en place en juillet 2022 grâce à la pression des familles des victimes du Covid mais n’a entrepris ses audiences qu’en juin 2023. Les premiers appelés à la barre furent les experts, les juristes et les spécialistes de gestion des situations de crise. Cette commission, rappelons-le, n’a aucun pouvoir lui permettant de porter des accusations criminelles ou civiles contre des individus.

“Nous n'avons pas suffisamment réfléchi”

Néanmoins, deux anciens Premiers ministres et l’actuel seront entendus. A commencer par Boris Johnson, en attendant le tour de David Cameron et Rishi Sunak. Face à des questions difficiles des juristes, dont la présidente de la commission Heather Hallett, Johnson, qui “espère que cette enquête aidera à obtenir des réponses aux questions les plus urgentes”, a peiné à convaincre, refoulant même des larmes, selon le Telegraph.

A propos du premier confinement, Boris Johnson a justifié sa décision de ne pas temporiser afin de voir si les restrictions s’imposaient, sous la pression des “avis scientifiques qui devenaient de plus en plus prudents. J'avais l'impression que nous n'avions plus de marge de manœuvre”, a-t-il expliqué. Un argument sur lequel un avocat a vite rebondi, qualifiant le sentiment du gouvernement de “manquer de manoeuvre” comme une “base très très incertaine pour ordonner la sanction ultime”.

Le confinement (lockdown en anglais) fut une décision très critiquée au Royaume-Uni. Boris Johnson admet que sa décision “extraordinaire” était précipitée, voire irréfléchie. "Nous n'avons pas suffisamment réfléchi à l'impact du confinement sur différents groupes et, franchement, il était beaucoup plus facile pour les personnes ayant un emploi de passer outre le confinement que pour d'autres, qu'elles soient dans le secteur de l'hôtellerie ou autre", a-t-il déclaré.

Il évoque particulièrement les personnes à faibles revenus qui “ont vraiment traversé une période assez difficile et il était essentiel de se concentrer sur ces personnes et de faire tout ce que nous pouvions pour les aider à traverser le confinement”. Ce à quoi un avocat a répondu : “C’est l’une des raisons pour lesquelles vous deviez être très prudent avant de vous lancer dans un confinement en septembre [2020]”.

L’ex-Premier ministre a ajouté avoir décrété le confinement “sans vraiment être sûr” des données. Il confirme le contenu de messages Whatsapp échangés avec ses collaborateurs et dévoilés dans le cadre de l’enquête des “Lockdown Files”, dans lesquels il s’interrogeait sur le nombre exact des décès liés au Covid.

Ce confinement a-t-il au moins eu l’effet escompté ? Cet adepte du forum de Davos, “cette constellation d'egos impliqués dans des orgies d'adulation” selon ses termes, l’ignore. Selon The Telegraph, il admet même ne pas savoir quelles mesures ont mené à une réduction du nombre des cas de contaminations. "Je pense que c'était cumulatif", a-t-il déclaré. “Je pense que le R (Nombre de reproduction de base, représenté en épidémiologie par un R et représentant le degré de contagion d’un virus, NDLR) a commencé à baisser à cause d’une série de choses que nous avons faites et surtout, de l’anxiété populaire à propos du Covid”.

Les excuses de Johnson rejetées par des victimes du COVID

Il maintient néanmoins que le confinement “a fonctionné”. “Mais nous devons comprendre avec beaucoup plus de clarté ce que ces interventions non pharmaceutiques apportent exactement”. “Nous le saurons jamais”, a répliqué un avocat. “Oui, je suppose que c’est scientifiquement regrettable, mais je pensais que nous n’avions pas le temps de découvrir que nous ne pouvions plus attendre”, justifie encore Boris Johnson.

Fin octobre, Dominic Cummings et Lee Cain ne sont pas passés par quatre chemins lorsqu’ils ont évoqué leur ancien chef. Le premier l’a qualifié de “girouette, […] pas inquiet d’avoir l’air d’être un Premier ministre qui travaille avec une équipe d’incapables”. Quant au chef de cabinet, il a révélé que son Premier ministre était qualifié de “caddie” de supermarché, en référence à sa propension à être influencé par ses conseillers dans les prises de décisions. Un élément déjà apparent dans les révélations des “Lockdown Files”. “Il se décidait en fonction de la dernière personne consultée dans la pièce. C’est quelqu’un qui retardait souvent la prise de décision. Il demandait souvent conseil à plusieurs sources et changeait d'avis sur certaines questions. C’était épuisant”, a confirmé Lee Cain.

A propos des masques, des échanges entre Boris Johnson, le médecin en chef Sir Chris Whitty, Matt Hancock et Lee Cain, ont démontré que la décision de rendre le port du masque obligatoire était un alignement sur une recommandation de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) mais surtout, un alignement sur une décision de Nicola Sturgeon, Première ministre d'Écosse. Les mesures décrétées sur le tard par le gouvernement de “BoJo”, comme le port du masque et la vaccination et leur application, sont particulièrement similaires à celles décrétées par les gouvernements de l’abonné au WEF, l’Italien Mario Draghi ou la Young Global leader Jacinda Arden en Nouvelle-Zélande.

A ce sujet, Boris Johnson a évoqué les communications officielles décentralisées, c’est-à-dire les mesures prises indépendamment par l’Ecosse ou l'Irlande, estimant que ces initiatives “étaient un risque de confusion”. La Grande-Bretagne, a-t-il ajouté durant son audition, avait besoin d’un “message unifié” plutôt que de directives distinctes.

Avant le début de son audition, il s’est dit être “heureux” de contribuer à l’enquête de la commission et “désolé pour la douleur, la perte et la souffrance”. “Je comprends les sentiments des victimes et de leurs familles (...) Et même si je suis reconnaissant envers les centaines de milliers de travailleurs de la santé et de nombreux autres fonctionnaires qui ont contribué à protéger notre pays tout au long d'une terrible pandémie, j'espère que cette enquête aidera à obtenir des réponses aux questions les plus urgentes”.

Ses excuses ont rapidement été rejetées par l’avocat d’une association écossaise de victimes du Covid, Scottish Covid Bereaved. “Au lieu de résoudre la crise, Boris Johnson a présidé à une orgie de narcissisme totalement dégoûtante”, a déclaré Aamer Anwar.

Auteur : Bigben  
3/12

Date :    24-01-2024 02:50:05


Edito de Ludovic Lavaucelle :
" Il y a quasiment 4 ans, la plupart des pays occidentaux ont adopté une politique de confinement drastique pour juguler l'épidémie du Covid-19. Les éléments sur la genèse de l'épidémie sortent peu à peu – grâce à l'obstination du Congrès américain - sur les mensonges du gouvernement chinois qui avait identifié le virus dès la fin de 2019 (voir l'article du Washington Examiner). À en croire les débats parlementaires britanniques, la leçon principale à retenir pour une prochaine épidémie : confiner plus fort et plus vite… Pourtant la Suède – seul pays européen à avoir refusé d'imposer un confinement à sa population – affiche le plus faible taux d'excès de mortalité de 2020 à 2022 : une augmentation de 4,4% contre 11,1% en moyenne en Europe. Le Royaume-Uni a particulièrement souffert avec plus de 3300 morts par million d'habitants - un taux 25 % au-dessus du chiffre suédois. UnHerd a reçu Andy Cook qui dirige le think tank "Centre for Social Justice" – qui vient de publier une enquête détaillée sur les conséquences du confinement pour les communautés les plus défavorisées d'Angleterre et du Pays de Galles. L'accumulation de données recueillies sur le terrain démontre que le confinement a eu des effets désastreux pour les plus fragiles.
La conclusion principale est que l'ornière dans laquelle se trouvaient ces populations s'est dramatiquement creusée. On pouvait pourtant le prévoir : des familles pauvres se sont retrouvées isolées. Les problèmes de violence domestique se sont amplifiés (les appels vers les centres d'aide ont explosé avec +700 % pendant le confinement), les enfants ayant du mal à l'école sont partis à la dérive. Et surtout… On n'observe aucune amélioration depuis 2022 !
Le coût économique du confinement a été vertigineux : l'équivalent de 419 milliards d'euros de dépenses en Angleterre et au Pays de Galles. Un record, alors qu'au final les inégalités n'ont fait qu'augmenter. Dans le monde du travail, on observe une montée en flèche des arrêts maladie : on compte aujourd'hui 2,6 millions de personnes arrêtés pour une longue durée – 20 % en plus depuis le début de l'épidémie. Et il est extrêmement difficile de les faire revenir au travail : c'est une ornière confortable dans laquelle se trouvent des personnes dont les situations varient grandement. Si l'augmentation pendant l'épidémie n'est pas surprenante, il n'y pas eu de décrue depuis…
La santé mentale est particulièrement problématique chez les enfants : les diagnostics de troubles mentaux ont explosé passant dƇ enfant sur 9 à 1 enfant sur 6. L'estimation est qu'à ce rythme on devrait atteindre 1 enfant sur 4 d'ici 2030. Les statistiques font remonter qu'un quart des jeunes adolescents sont touchés. Si la télévision montrait tous les jours le nombre d'accidents de la route, comme elle l'a fait pour les infections et les décès dus au Covid, on se retrouverait avec de nombreuses personnes refusant de prendre leur voiture, voire de sortir de chez elles. L'impact mental du martellement sur le Covid pendant le confinement ne doit pas nous étonner…
Le mode de communication infantilisant et anxiogène ( « Soit on sauve des vies, soit on sauve l'économie » ) a conduit à sacrifier les concitoyens les plus fragiles. De 65 000 enfants déscolarisés (absents au moins 50 % du temps), on est passé à 140 000 enfants « fantômes » (+134 % d'absentéisme au total). Un sondage (de Public First) démontre que les parents de ces classes populaires ne se considèrent plus responsables d'assurer la présence de leurs enfants à l'école et qu'une semaine de 4 jours au travail (au lieu de 5 normalement) est acceptable.
Les morts par overdose de méthadone (qui sert à remplacer l'héroïne lors d'un sevrage) ont suivi une courbe similaire. Comme le fentanyl aux États-Unis, la méthadone est encore plus addictive que la drogue qu'elle remplace. Les statistiques montrent une forte augmentation de sa distribution pendant le confinement pour aider les drogués à tenir, et là encore la vague n'est pas retombée. On a en fait enchaîné des milliers de personnes à un produit hautement toxique.
Le confinement a aussi étranglé le système judiciaire déjà sous tension. La justice a été « mise en pause » pendant cette période et c'est évidemment dans les quartiers où l'activité criminelle fait le plus de dégâts que les effets sont les plus délétères.
Les familles vivant dans des logements temporaires (payés par l'État) y sont restées après la fin du confinement, rendant – par ailleurs – l'intégration d'immigrants dans la société britannique encore plus difficile.
Le confinement a cassé des ressorts essentiels de nos sociétés – comme le révèle cette enquête. C'est la pire des réponses possibles… Or, il est surprenant de voir que les gouvernements ne semblent pas vouloir analyser la réalité de ses effets. La Suède, un pays voisin, a fait le bon choix et son mode de gouvernement est démocratique – contrairement au Parti Communiste Chinois qui a inspiré de nombreux pays… "

P.-S. : on attend, avec impatience, pareil bilan chiffré de nos autorités françaises (lesquelles évoqueraient, timidement, le coût financier à une somme similaire : 424 milliards d'euros) ...
Auteur : Napi  
4/12

Date :    28-03-2024 14:14:41


www.dailymail.co.uk/news/article-13239595/Lockdowns-cause-harm-Covid-19-no-evidence-wearing-masks-useful-German-health-body-admitted-coronavirus-pandemic-released-documents-show.html
26/03/2024


Les confinements pourraient causer plus de dommages que le Covid-19 et il n’y avait aucune preuve que le port de masques était utile, a admis l’organisme de santé allemand pendant la pandémie de coronavirus, selon des documents publiés
L’Institut Robert Koch a averti en décembre 2020 que les confinements étaient nocifs
Les chercheurs ont également déclaré qu’ils n’avaient aucune preuve que les masques empêchaient la propagation du virus
Mais les responsables de la santé et le gouvernement allemand ont ignoré les conseils des chercheurs




La principale agence de santé publique allemande savait que les confinements de Covid pourraient être plus dommageables que le virus lui-même dès décembre 2020 et a déclaré que les mandats de masque n’étaient pas étayés par des preuves, a-t-il été révélé.

Des documents récemment publiés par l’Institut Robert Koch (RKI) montrent que ses chercheurs ont explicitement averti que leur analyse montrait que les confinements en Afrique montraient « une augmentation attendue de la mortalité infantile ».

« Les conséquences des confinements sont en partie plus graves que le virus lui-même », indique le rapport de décembre 2020, un autre document daté d’octobre 2020 suggérant qu’il n’y avait « aucune preuve » que les masques médicaux FFP2 pouvaient empêcher la propagation du Covid.

Mais les résultats n’ont jamais été rendus publics, bien que les chercheurs aient clairement plaidé en faveur d’une communication ouverte de leurs recherches dans les procès-verbaux des réunions, le gouvernement allemand ayant choisi de poursuivre la législation que ses propres chercheurs ont déconseillée.

Ces révélations interviennent après une bataille juridique de deux ans entre le RKI et le magazine allemand Multipolar, qui a finalement remporté le procès pour publier des documents qui ont été fortement expurgés par l’agence de santé.

Multipolar a depuis lancé une autre action en justice pour tenter d’obtenir un accès complet aux documents non expurgés, qui pourraient dissimuler une mine de recommandations politiques Covid que le RKI et le gouvernement allemand ont choisi de ne pas partager avec le public.

La saga menace maintenant de déclencher des retombées au sein du gouvernement allemand, le vice-président du Bundestag, Wolfgang Kubicki, déclarant aux médias allemands : « Les protocoles de l’équipe de crise du RKI, dont certains ont maintenant été publiés, soulèvent des doutes considérables quant à savoir si les mesures politiques pour faire face à la pandémie de coronavirus ont vraiment été prises sur une base scientifique. »

Kubicki a déclaré au média allemand Bild que « le sommet du RKI, de tous les peuples, a suivi les directives politiques du gouvernement fédéral respectif et a ainsi fourni la façade scientifique nécessaire à la politique Corona ».
Il a également appelé le ministre fédéral allemand de la Santé, Karl Lauterbach, à « présenter tous les protocoles au public sans les caviarder afin de créer une transparence totale sur les discussions internes et la base des décisions.

« Si Karl Lauterbach ne donne pas suite à ma demande, en tant que parlementaire, je m’efforcerai de le persuader de faire cette divulgation afin que la clarification puisse enfin être satisfaite. »

Pendant ce temps, l’ancien chef du parti allemand de l’Union chrétienne-démocrate, Armin Laschet, a déclaré que le RKI devait rendre publiques ses conclusions.

S’adressant à la chaîne de télévision allemande ZDF, le parlementaire a déclaré : « Nous devons tout divulguer.

« Vous pouvez voir à quel point les discussions étaient différenciées au RKI à l’époque et à quel point cette diversité d’opinions s’est finalement traduite par une politique concrète », a-t-il poursuivi, rappelant comment les débats sur la politique Covid sont devenus « moralisés ».

« Soit vous êtes pour une mesure, soit vous êtes un négationniste de Corona. Mais il y avait beaucoup de choses entre les deux », a-t-il conclu.

Pendant ce temps, un procès-verbal d’une réunion du RKI en janvier 2021 a exprimé des inquiétudes quant à la viabilité du vaccin Covid d’AstraZeneca, les chercheurs avertissant que son utilisation « devrait être discutée » car le jab n’était « pas aussi parfait ».

Ce même vaccin - qui a été offert à des millions de personnes au Royaume-Uni - a ensuite été abandonné et n’a pas été proposé comme rappel après que des rapports aient fait surface de personnes développant des caillots sanguins en combinaison avec de faibles niveaux de plaquettes.

Ces révélations choquantes interviennent alors que les experts en santé publique du Royaume-Uni ont critiqué l’enquête Covid du gouvernement pour « partialité », affirmant qu’elle n’avait pas enquêté sur l’impact néfaste du confinement sur la société britannique.

Plus de 50 universitaires et universitaires de certaines des meilleures universités du Royaume-Uni ont écrit à la présidente de l’enquête, la baronne Heather Hallett, plus tôt ce mois-ci, pour l’exhorter à « s’attaquer à ses partialités, hypothèses et impartialité apparentes ».

Ils accusent l’enquête de « ne pas être à la hauteur de sa mission d’évaluer les erreurs commises pendant la pandémie », notamment en se demandant si des mesures telles que les confinements et les restrictions sur les rassemblements de masse étaient « appropriées ».

Le co-auteur de la lettre, le Dr Kevin Bardosh, directeur du groupe de réflexion Collateral Global, a accusé l’enquête de poser des questions « molles » aux architectes de la politique gouvernementale, tout en « grillant » les témoins qui s’opposaient aux restrictions massives des libertés publiques.

Il a déclaré au Mail : « L’enquête ne remet pas sérieusement en question leurs évaluations (des conseillers scientifiques) sur la justification de leurs politiques.

« L’enquête ne s’intéresse pas à la question de savoir si ces décisions politiques ont été bonnes pour le pays, et cela semble être une erreur. »

Le mandat définissant la portée de l’enquête a été établi par le Gouvernement à la suite des pressions exercées par l’opinion publique en faveur d’une enquête.

Mais le Dr Bardosh a accusé Hugo Keith KC, l’avocat principal de l’enquête, d’être plus « obsédé par la lecture de jurons dans des messages WhatsApp privés que par le fond » de la prise de décision.

Il a déclaré : « Il semble être très préoccupé par le théâtre politique et par ces moments de 'gotcha'. »

Le professeur Karol Sikora, cancérologue et signataire de la lettre, a qualifié l’enquête de « complètement inutile ».

Il a ajouté : « Il est structuré pour évaluer les responsabilités et non la base scientifique de la prise de décision. C’est la différence entre les avocats et les scientifiques.

« Les décisions prises pendant la pandémie étaient clairement erronées - 'comment' mal doit faire l’objet d’une évaluation scientifique.

« Le cadre actuel de l’enquête actuelle est un cadre juridique - totalement inadapté pour répondre aux questions essentielles.

« Les ragots WhatsApp ne nous intéressent pas. Nous devons tirer les leçons du passé - il ne s’agit pas de répartir les responsabilités, mais simplement de savoir comment faire mieux la prochaine fois. »

L’enquête a commencé à entendre des témoignages en juin de l’année dernière, avec des témoignages de personnalités comme le Premier ministre Rishi Sunak, le Premier ministre de l’ère Covid Boris Johnson et l’ancien secrétaire à la Santé Matt Hancock, ainsi que d’une foule de conseillers scientifiques et médicaux parmi les plus haut placés du gouvernement.

La facture de l’enquête a déjà dépassé 78 millions de livres sterling jusqu’à la fin de l’année dernière, selon son dernier rapport financier.

Dans sa lettre, le groupe a déclaré : « L’enquête a été lancée à la suite de pétitions juridiques déposées par des groupes de familles endeuillées. Pourtant, il y a eu peu de possibilités pour les pétitions d’être déposées par ceux qui ont souffert des effets négatifs des décisions politiques liées à la pandémie.

« Cela empêche une évaluation plus holistique des impacts sur la santé et le bien-être de la population. Ce manque de neutralité semble avoir conduit à des raisonnements biaisés et à des conclusions prédéterminées, par exemple, pour un confinement plus rapide la prochaine fois.

Il a déclaré que l’enquête, qui doit durer jusqu’en 2026, a « adopté un format juridique qui empêche une évaluation systématique des preuves par les scientifiques biomédicaux et sociaux sur les méfaits des restrictions pour le public britannique » et se concentre plutôt sur « qui a fait ou dit quoi, plutôt que de poser des questions scientifiques fondamentales ».

Il a déclaré que l’enquête « semble inadaptée à la tâche » d’enquêter sur « l’interaction entre les inconvénients, les avantages et les meilleures pratiques » afin de se préparer à la prochaine pandémie.

Un porte-parole de l’enquête a déclaré : « L’enquête a été créée en juin 2022 et est entièrement indépendante. La baronne Hallett, présidente de la commission d’enquête, a répété à maintes reprises qu’elle ne tirerait aucune conclusion tant qu’elle n’aurait pas examiné tous les éléments de preuve ; Cela inclut les preuves écrites.

« La Commission d’enquête n’agit pas sur la base d’hypothèses et a convoqué des témoins experts qui remettent en question l’utilisation des mesures de confinement et d’autres interventions, ainsi que des experts qui ont donné des conseils sur l’imposition de mesures de confinement.

« L’enquête examinera des questions importantes telles que l’impact des confinements, les principales questions scientifiques et politiques ainsi que la santé et le bien-être de la population dans les prochains modules. Notre approche modulaire est clairement décrite sur notre site Web et nous rendrons compte pendant toute la durée de l’enquête, le premier rapport étant prévu pour cet été.
Auteur : Napi  
5/12

Date :    14-04-2024 19:24:07


www.nexus.fr/actualite/societe/confinement-obeissance/
12/04/2024

Confinement : analyse d’une « expérience d’obéissance de masse » par deux sociologues

Auteurs d’un livre enquête, les sociologues Nicolas Mariot et Théo Boulakia reviennent sur l’expérience d’obéissance de masse que fut le grand confinement du printemps 2020. En abordant le sujet sous l’angle non pas sanitaire, mais réglementaire, ils montrent que la France a été particulièrement inégalitaire et coercitive durant cette période, et les Français dociles dans leur ensemble.


◆ Une « gestion punitive des populations »

Dans un ouvrage paru en septembre 2023, L’Attestation (Éditions Anamosa), Nicolas Mariot et Théo Boulakia, tous deux sociologues, ont interrogé ce qu’il s’est passé lors du confinement du printemps 2020, n’hésitant pas à qualifier cet épisode d’« expérience d’obéissance de masse » conduisant à une privation importante des libertés.

En analysant le confinement sous l’angle réglementaire, les deux auteurs concluent même que le désir de contrôle social l’a emporté sur l’aspect sanitaire. « À l’occasion de cette pandémie, on a vu ressurgir de vieilles habitudes de gestion punitive des populations », affirme Nicolas Mariot dans une interview accordée au Journal du CNRS et publiée en ligne ce mercredi 10 avril.

◆ Tous les pays n’ont pas confiné

Ce fut du moins le cas en France et dans quelques autres pays, mais pas partout, contrairement à ce que le gouvernement français et de nombreux médias ont voulu nous faire croire à l’époque. « Pour s’en tenir à l’Europe, cinq pays du Sud – la France, l’Italie, l’Espagne, la Grèce et Chypre – ont adopté les mesures parmi les plus strictes, avec attestation, soumettant toute circulation de leur population à des règles sévères, contrôlées par les forces de l’ordre.

Dans le même temps, les pays nordiques comme la Suède, la Finlande, le Danemark, la Norvège, les Pays-Bas, mais aussi la Suisse ou la Bulgarie, ont adopté comme partout des mesures sanitaires (port du masque, interdiction des rassemblements, recommandation de lavage des mains, etc.), mais ont laissé les sorties totalement libres », rapporte le sociologue dans l’interview.

◆ Aucun effet sanitaire positif évident

Selon lui, « les pays qui ont adopté les règles les plus strictes n’étaient pas plus à risque, du point de vue sanitaire, que les autres. La différence de réaction est clairement liée aux habitudes coercitives des gouvernements : […] plus les États européens comptent de policiers par habitant, ou plus ils ont l’habitude de s’affranchir des libertés publiques, plus ils ont enfermé leur population. »

Une coercition qui n’a eu, de plus, aucun effet sanitaire positif évident. Toujours selon Nicolas Mariot, certains pays comme le Japon, Taïwan ou le Danemark n’ont pas confiné et ont enregistré un déficit de mortalité sur la période, tandis que d’autres qui ont énormément confiné ont connu une forte surmortalité (40% en Espagne, par exemple).

◆ Une inégalité territoriale des mesures

Si les mesures prises face à une même menace ont été différentes d’un pays à l’autre, elles l’ont aussi été en France d’une région à l’autre, d’un département à l’autre, voire d’une ville à l’autre. « Par un décret du 23 mars, rappelle Nicolas Mariot, les préfets et les maires ont été encouragés à “utiliser la totalité de leurs pouvoirs de police” et à “adopter des mesures plus restrictives – que celles prises au niveau national – lorsque les circonstances légales l’exigent”. Et ils n’ont pas hésité à user de ce pouvoir ! »

Ainsi, les couvre-feux n’ont pas été instaurés partout de la même manière ni aux mêmes heures. L’accès aux lieux de loisirs et de détente était également variable selon les endroits, allant parfois jusqu’à « l’interdiction de s’asseoir sur les bancs publics » !

« Ces différentes mesures complémentaires ont souvent conduit à rompre avec l’un des principes fondamentaux de légitimation du confinement : l’égalité de tous face aux interdits, souligne Nicolas Mariot, assurant que tout le monde n’a pas vécu le même confinement », y compris concernant la fréquence des contrôles et la fréquence des verbalisations, plus ou moins importantes selon les départements.

◆ La peur du gendarme plus que celle du virus

Pour ce qui est de l’obéissance de masse, les Français ont accepté d’aller assez loin dans « l’expérience », notamment à travers la fameuse auto-attestation de sortie, qui a eu pour effet de « transformer chacun en gendarme de soi-même », comme le note le sociologue. La France est l’un des rares pays à avoir utilisé ce « dispositif de responsabilisation » et les Français s’y sont soumis avec une certaine facilité, tout comme ils se sont pliés, dans leur grande majorité, aux contraintes drastiques imposées. Pourquoi ?

« Nous avions deux hypothèses », explique le sociologue : « La peur du virus et la peur du gendarme. » Or, l’enquête Vico (« La vie en confinement », enquête sociologique par questionnaire en ligne menée du 15 avril au 11 mai 2020 auprès de la population française) a montré que « durant cette période, il n’y a jamais eu plus de 50 % des gens qui respectaient les recommandations sanitaires […]. Donc la crainte du virus ne suffit pas, à elle seule, à expliquer l’obéissance massive aux règles. »

◆ Surveillance et délation

Si la peur du gendarme semble donc avoir été la plus déterminante, Nicolas Mariot n’écarte pas non plus « une dimension plus horizontale de l’obéissance, celle qui a trait à la comparaison avec autrui ». Donner l’exemple, être le bon élève ou faire comme les autres, en allant parfois jusqu’à dénoncer son voisin « déviant » auprès des autorités locales (maire, police ou même médias). Une preuve, selon le sociologue, que « les règles ne sont pas mises en cause dès lors que leur application semble ne pas laisser place à l’arbitraire ».

◆ « Beaucoup de leçons à tirer de cette expérience »

Pour Nicolas Mariot, « il y a beaucoup de leçons à tirer de cette expérience, car nous ne sommes pas à l’abri d’une nouvelle pandémie ». Le sociologue, également historien et spécialiste de la Première Guerre mondiale, ce qui lui avait déjà donné l’occasion d’étudier « une telle expérience d’obéissance à grande échelle », dit par ailleurs avoir été « surpris qu’une nouvelle forme d’union sacrée justifiant suspension des libertés et gouvernement sans contrôle ait pu se répéter presque un siècle après à l’identique ». Un étonnement que l’on ne peut que partager.

Article par Alexandra Joutel

Auteur : Rosalie1334 
6/12

Date :    14-04-2024 20:20:54


... Et comme il faut de tout pour faire un monde, trois histoires qui montrent que certains sont nostalgiques de cette expérience :

[ pour Thierry, le confinement se résume en un mot : "Une merveille !" Loin d'être traumatisé, ce fleuriste de 55 ans à son compte a vécu, le 17 mars 2020, il y a quatre ans, l'interdiction de sortir comme un cadeau.

Rester dans sa maison, s’occuper de son jardin, s’occuper de lui, a "remis les pendules à l’heure" : "J’étais dans la vie et pas dans la survie", examine-t-il, heureux de ce temps hors d’un "système qui nous oppresse."]

La suite ici :

www.radiofrance.fr/franceinfo/podcasts/les-documents-franceinfo/ca-a-souri-aux-gens-qui-n-ont-pas-beaucoup-de-vie-sociale-racontent-des-nostalgiques-du-confinement-7243494
Auteur : Bigben  
7/12

Date :    14-04-2024 20:32:15


@post précédent : cette forumeuse est prête à justifier... l'injustifiable !!!

--> c'est ce qu'on nomme couramment de la "servitude volontaire" ...
--> voire du... fanatisme !
--> attention, DANGER !!!
Auteur : Rosalie1334 
8/12

Date :    14-04-2024 20:43:02


... Et comme il n'existe pas un fil de discussion sans que la cloche résonne, elle n'a pas tardé 🔔 Ding Dong ! Ding Dong ! 🔔

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