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Date : 17-12-2023 19:50:13
[« Ils nous volent notre eau » : en Jordanie, la colère monte contre Israël ]
Ce qui suit est un résumé (et non un copié-collé ) d'un article paru sur REPORTERRE. Les citations figurent entre crochets ou entre guillemets.
« Nous ne voulons pas l’eau d’Israël, nous ne voulons pas vivre dans la dépendance et l’humiliation ».
« Israël peut décider de nous couper l’eau comme à Gaza du jour au lendemain, et nous envoie parfois de l’eau contaminée qui nous fait tomber malade. Ne plus dépendre d’eux, c’est une question de survie »
En France nous disposons de 150 litres d'eau par personne et par jour pendant qu'un Jordanien ne dispose en moyenne que de 70 litres.
Un accord était en cours de signature pour un échange de l'eau d'Israël contre l'Electricité de Jordanie.
[ « Pouvez-vous imaginer un ministre jordanien assis à côté d’un ministre israélien pour signer un accord sur l’eau et l’électricité, alors qu’Israël continue de tuer des enfants à Gaza ? » a déclaré à la presse Ayman Safadi, ministre jordanien des Affaires étrangères.]
Le Jourdain, fleuve sacré n'est plus que l'ombre de lui même.
En 1955, un accord prévoyait le partage de ses eaux entre La Jordanie, la Syrie, le Liban et Israël. Mais, l'État hébreu a construit en 1964 deux barrages qui ont détourné l'eau vers leurs terres agricoles.
La Jordanie s'est retrouvée avec un débit très affaibli, pollué et inutilisable pour son agriculture.
[ « Israël a institutionnalisé le vol d’eau à grande échelle », affirme Mme al-Jaajaa, selon qui « tous les Jordaniens se sentent dépossédés de leurs propres ressources et humiliés par les accords ». Contactés à plusieurs reprises, différents ministères du gouvernement israélien n’ont pas répondu aux questions de Reporterre.]
En Israël, plus de la moitié des ressources en eau proviendrait des territoires conquis.
Les Palestiniens ne sont pas autorisés à se servir de l'eau du Jourdain, de leurs puits et de leurs sources. Ils sont obligés de l'acheter à la société israélienne Mekorot, au prix fort.
85 % des ressources en eaux palestiniennes seraient sous contrôle israélien.
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