La liseuse c'est pratique, c'est petit et on peut la mettre dans sa sacoche notamment quand on a un RDV médical pour patienter en salle d'attente. Alors qu'un livre on ne l'amène pas forcément partout ou l'on va surtout lorsqu'il s'agit d'un pavé comme par exemple ceux de Ken Follet.
"L'hiver du monde" est le deuxième volet de la trilogie ''Le siècle'' et se passe durant la seconde guerre mondiale. Le premier volet ''La chute des géants'' se passait durant la guerre de 14 et évoquait aussi la révolution Russe ainsi que les grèves de mineurs au pays de Galles (Ken Follet est gallois) Le troisième volet est ''Au portes de l'éternité'' et évoque la guerre froide, la lutte pour les droits civiques des gens de couleur aux états unis et aussi les évènements en Pologne dans les années 80...Il y a en effet beaucoup de personnages, les grandes lignes du vingtième siècle sont évoquées à travers l'histoire de plusieurs familles (allemandes, russes, anglaises et américaines) dont les destins se croisent ...Les trois livres je les ai acheté à leur sorties ...A chaque fois il fallait attendre un an et même plus pour connaitre la continuité ...
A mon avis la trilogie ''Le siècle'' est le summum de l'œuvre de Ken Follet. La série ''Kngsbridge'' est plus inégale. Autant j'ai vraiment adoré ''les piliers de la terre'' autant j'ai trouvé des longueurs à ''Un monde sans fin'' et 'le prequel ''L'aube et l'éternité'' m'a beaucoup moins passionné. "Une colonne de feu'' un peu plus et le dernier'' Les armes de lumière'' est vraiment fameux. Mais la différence entre ''le siècle'' est la série ''Kingsbridge'' est que dans le siècle on retrouve beaucoup de personnages communs entre les trois romans alors que les romans de la série Kingsbridge se passent à plusieurs siècles d'intervalles et forcément les personnages ne sont pas les mêmes, les histoires indépendantes et par conséquent on peut lire chaque livre sans avoir lu les autres.
@ Christian.
À propos de "longueurs". Je ne choisis pas toujours les livres à disposition en bibliothèque. Donc je lis un peu de tout.
J'ai le sentiment que trop d'écrivains contemporains, se complaisent dans les longueurs, préjudiciables à l'intérêt du roman. C'est comme une "mode".
Un exemple récent : "Un garçon parfait". Alain Claude Sulzer.
Les détails de l'environnement qui reviennent plusieurs fois, comme si le lecteur était un peu débile et qu'il fallait lui remettre en mémoire l'ambiance qu'il a abandonnée quelques temps, pendant ses pauses de lecture. Très surprenant.
Flaubert, Nerval, Dumas, Zola ne faisaient-ils pas de même.....?
Le cinéma fournit l'image, la littérature les mots et " descriptions" afin que nous rentrions dans la vie et quotidien des personnages qui vivent sous nos yeux.
La bande dessinée s'y réfère au même titre .
D'accord avec Annie. Mais il y a longueurs et longueurs. J'ai lu presque l'intégralité de Dumas . Si dans le comte de Monte Cristo rien est de trop et les longueurs sont nécessaires pour l'intrigue, on ne peut pas en dire autant pour le vicomte de Bragelonne et aussi pour les blancs et les bleus ou des chapitres entiers s'étendent sur le coté description de l'époque ou se passe le roman et aussi sur des éléments n'apportant pas grand chose aux histoires racontées.
Merci pour ton avis Christian.
Peut-on regretter que " quelques longueurs " (je l'admets bien évidemment) n'aient pas empêcher que des écrivains chevronnés soient devenus des "incontournables " ?
Ce que je suggèrerais, c'est qu'il y ait longueurs et longueurs, mais que ces diverses sortes de longueurs , soient du fait d'un bon écrivain...et d'un (je mesure mes mots) pseudo écrivain comme il en fleurit bien trop actuellement !
Les éditeurs produisent à tout va des "écrivaillons et écrivaillonnes" pour le "fric" qu'ils leur rapportent, peu importe si celui ou celle qu'ils ont "lancés" tombent dans l'oubli car pas à la hauteur .
On ne s'improvise pas Ecrivain......c'est, sans compter, avec la sagacité et demande d'exigences du lecteur averti qui ne se leurre pas longtemps.