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Confinement
Auteur : Perseis 
1/3

Date :    16-03-2020 19:50:23


Je m'adresse aux quelques irresponsables et stupides pour leurs donner la définition du confinement : Fait de confiner, d'enfermer dans un volume restreint, de restreindre.
Pour ceux qui ne comprendraient pas la définition quelques synonymes (et il y en a pas mal sur OVS ): cantonnement, quarantaine, caserne, isolement, baraquement, campement.
Auteur : Napi  
2/3

Date :    08-12-2023 13:55:14


www.francesoir.fr/politique-monde/covid-au-royaume-uni-boris-johnson-reconnait-ne-pas-avoir-suffisamment-reflechi
07/12/2023

Covid au Royaume-Uni : Boris Johnson reconnaît “ne pas avoir suffisamment réfléchi” avant de décréter le confinement et présente ses excuses


MONDE - L’audition tant attendue au Royaume-Uni a débuté mercredi 6 décembre 2023. Après le passage de ses ex-collaborateurs au 10 Downing Street devant la commission d’enquête publique sur la gestion de la pandémie de Covid-19, c’est au tour de l’ex-Premier ministre Boris Johnson de s’expliquer sur les principales décisions prises par son gouvernement et lui-même pour lutter contre la pandémie. L’ancien maire de Londres a reconnu s’être “trompé sur certains points”, présentant ses excuses aux familles des victimes du Covid. Il a reconnu que le premier confinement a été décrété sur des “fondements incertains”, affirmant assumer “personnellement la responsabilité” et avoir “fait de son mieux”. Il a ainsi confirmé les impressions d’un exécutif confus, incertain et divisé, dévoilées au public par The Daily Telegraph et son enquête sur les “Lockdown Files”.

A entendre les ex-membres du gouvernement Johnson, auditionnés fin octobre par la commission d’enquête publique sur la gestion de la pandémie de Covid-19, on avait déjà pu se faire une idée de l’ambiance qui régnait au coeur du pouvoir britannique. Parmi les premières personnalités à témoigner, figuraient Lee Cain et Dominic Cummings, respectivement directeur de la communication et conseiller politique de l’ex-Premier ministre. Durant leur auditions, ils n’avaient pas mâché leurs mots, qualifiant leur ex-patron de “girouette”, “d’incompétent” et de “menteur”.

La commission, annoncée en mai 2021, a été mise en place en juillet 2022 grâce à la pression des familles des victimes du Covid mais n’a entrepris ses audiences qu’en juin 2023. Les premiers appelés à la barre furent les experts, les juristes et les spécialistes de gestion des situations de crise. Cette commission, rappelons-le, n’a aucun pouvoir lui permettant de porter des accusations criminelles ou civiles contre des individus.

“Nous n'avons pas suffisamment réfléchi”

Néanmoins, deux anciens Premiers ministres et l’actuel seront entendus. A commencer par Boris Johnson, en attendant le tour de David Cameron et Rishi Sunak. Face à des questions difficiles des juristes, dont la présidente de la commission Heather Hallett, Johnson, qui “espère que cette enquête aidera à obtenir des réponses aux questions les plus urgentes”, a peiné à convaincre, refoulant même des larmes, selon le Telegraph.

A propos du premier confinement, Boris Johnson a justifié sa décision de ne pas temporiser afin de voir si les restrictions s’imposaient, sous la pression des “avis scientifiques qui devenaient de plus en plus prudents. J'avais l'impression que nous n'avions plus de marge de manœuvre”, a-t-il expliqué. Un argument sur lequel un avocat a vite rebondi, qualifiant le sentiment du gouvernement de “manquer de manoeuvre” comme une “base très très incertaine pour ordonner la sanction ultime”.

Le confinement (lockdown en anglais) fut une décision très critiquée au Royaume-Uni. Boris Johnson admet que sa décision “extraordinaire” était précipitée, voire irréfléchie. "Nous n'avons pas suffisamment réfléchi à l'impact du confinement sur différents groupes et, franchement, il était beaucoup plus facile pour les personnes ayant un emploi de passer outre le confinement que pour d'autres, qu'elles soient dans le secteur de l'hôtellerie ou autre", a-t-il déclaré.

Il évoque particulièrement les personnes à faibles revenus qui “ont vraiment traversé une période assez difficile et il était essentiel de se concentrer sur ces personnes et de faire tout ce que nous pouvions pour les aider à traverser le confinement”. Ce à quoi un avocat a répondu : “C’est l’une des raisons pour lesquelles vous deviez être très prudent avant de vous lancer dans un confinement en septembre [2020]”.

L’ex-Premier ministre a ajouté avoir décrété le confinement “sans vraiment être sûr” des données. Il confirme le contenu de messages Whatsapp échangés avec ses collaborateurs et dévoilés dans le cadre de l’enquête des “Lockdown Files”, dans lesquels il s’interrogeait sur le nombre exact des décès liés au Covid.

Ce confinement a-t-il au moins eu l’effet escompté ? Cet adepte du forum de Davos, “cette constellation d'egos impliqués dans des orgies d'adulation” selon ses termes, l’ignore. Selon The Telegraph, il admet même ne pas savoir quelles mesures ont mené à une réduction du nombre des cas de contaminations. "Je pense que c'était cumulatif", a-t-il déclaré. “Je pense que le R (Nombre de reproduction de base, représenté en épidémiologie par un R et représentant le degré de contagion d’un virus, NDLR) a commencé à baisser à cause d’une série de choses que nous avons faites et surtout, de l’anxiété populaire à propos du Covid”.

Les excuses de Johnson rejetées par des victimes du COVID

Il maintient néanmoins que le confinement “a fonctionné”. “Mais nous devons comprendre avec beaucoup plus de clarté ce que ces interventions non pharmaceutiques apportent exactement”. “Nous le saurons jamais”, a répliqué un avocat. “Oui, je suppose que c’est scientifiquement regrettable, mais je pensais que nous n’avions pas le temps de découvrir que nous ne pouvions plus attendre”, justifie encore Boris Johnson.

Fin octobre, Dominic Cummings et Lee Cain ne sont pas passés par quatre chemins lorsqu’ils ont évoqué leur ancien chef. Le premier l’a qualifié de “girouette, […] pas inquiet d’avoir l’air d’être un Premier ministre qui travaille avec une équipe d’incapables”. Quant au chef de cabinet, il a révélé que son Premier ministre était qualifié de “caddie” de supermarché, en référence à sa propension à être influencé par ses conseillers dans les prises de décisions. Un élément déjà apparent dans les révélations des “Lockdown Files”. “Il se décidait en fonction de la dernière personne consultée dans la pièce. C’est quelqu’un qui retardait souvent la prise de décision. Il demandait souvent conseil à plusieurs sources et changeait d'avis sur certaines questions. C’était épuisant”, a confirmé Lee Cain.

A propos des masques, des échanges entre Boris Johnson, le médecin en chef Sir Chris Whitty, Matt Hancock et Lee Cain, ont démontré que la décision de rendre le port du masque obligatoire était un alignement sur une recommandation de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) mais surtout, un alignement sur une décision de Nicola Sturgeon, Première ministre d'Écosse. Les mesures décrétées sur le tard par le gouvernement de “BoJo”, comme le port du masque et la vaccination et leur application, sont particulièrement similaires à celles décrétées par les gouvernements de l’abonné au WEF, l’Italien Mario Draghi ou la Young Global leader Jacinda Arden en Nouvelle-Zélande.

A ce sujet, Boris Johnson a évoqué les communications officielles décentralisées, c’est-à-dire les mesures prises indépendamment par l’Ecosse ou l'Irlande, estimant que ces initiatives “étaient un risque de confusion”. La Grande-Bretagne, a-t-il ajouté durant son audition, avait besoin d’un “message unifié” plutôt que de directives distinctes.

Avant le début de son audition, il s’est dit être “heureux” de contribuer à l’enquête de la commission et “désolé pour la douleur, la perte et la souffrance”. “Je comprends les sentiments des victimes et de leurs familles (...) Et même si je suis reconnaissant envers les centaines de milliers de travailleurs de la santé et de nombreux autres fonctionnaires qui ont contribué à protéger notre pays tout au long d'une terrible pandémie, j'espère que cette enquête aidera à obtenir des réponses aux questions les plus urgentes”.

Ses excuses ont rapidement été rejetées par l’avocat d’une association écossaise de victimes du Covid, Scottish Covid Bereaved. “Au lieu de résoudre la crise, Boris Johnson a présidé à une orgie de narcissisme totalement dégoûtante”, a déclaré Aamer Anwar.

Auteur : Bigben  
3/3

Date :    24-01-2024 02:50:05


Edito de Ludovic Lavaucelle :
" Il y a quasiment 4 ans, la plupart des pays occidentaux ont adopté une politique de confinement drastique pour juguler l'épidémie du Covid-19. Les éléments sur la genèse de l'épidémie sortent peu à peu – grâce à l'obstination du Congrès américain - sur les mensonges du gouvernement chinois qui avait identifié le virus dès la fin de 2019 (voir l'article du Washington Examiner). À en croire les débats parlementaires britanniques, la leçon principale à retenir pour une prochaine épidémie : confiner plus fort et plus vite… Pourtant la Suède – seul pays européen à avoir refusé d'imposer un confinement à sa population – affiche le plus faible taux d'excès de mortalité de 2020 à 2022 : une augmentation de 4,4% contre 11,1% en moyenne en Europe. Le Royaume-Uni a particulièrement souffert avec plus de 3300 morts par million d'habitants - un taux 25 % au-dessus du chiffre suédois. UnHerd a reçu Andy Cook qui dirige le think tank "Centre for Social Justice" – qui vient de publier une enquête détaillée sur les conséquences du confinement pour les communautés les plus défavorisées d'Angleterre et du Pays de Galles. L'accumulation de données recueillies sur le terrain démontre que le confinement a eu des effets désastreux pour les plus fragiles.
La conclusion principale est que l'ornière dans laquelle se trouvaient ces populations s'est dramatiquement creusée. On pouvait pourtant le prévoir : des familles pauvres se sont retrouvées isolées. Les problèmes de violence domestique se sont amplifiés (les appels vers les centres d'aide ont explosé avec +700 % pendant le confinement), les enfants ayant du mal à l'école sont partis à la dérive. Et surtout… On n'observe aucune amélioration depuis 2022 !
Le coût économique du confinement a été vertigineux : l'équivalent de 419 milliards d'euros de dépenses en Angleterre et au Pays de Galles. Un record, alors qu'au final les inégalités n'ont fait qu'augmenter. Dans le monde du travail, on observe une montée en flèche des arrêts maladie : on compte aujourd'hui 2,6 millions de personnes arrêtés pour une longue durée – 20 % en plus depuis le début de l'épidémie. Et il est extrêmement difficile de les faire revenir au travail : c'est une ornière confortable dans laquelle se trouvent des personnes dont les situations varient grandement. Si l'augmentation pendant l'épidémie n'est pas surprenante, il n'y pas eu de décrue depuis…
La santé mentale est particulièrement problématique chez les enfants : les diagnostics de troubles mentaux ont explosé passant dƇ enfant sur 9 à 1 enfant sur 6. L'estimation est qu'à ce rythme on devrait atteindre 1 enfant sur 4 d'ici 2030. Les statistiques font remonter qu'un quart des jeunes adolescents sont touchés. Si la télévision montrait tous les jours le nombre d'accidents de la route, comme elle l'a fait pour les infections et les décès dus au Covid, on se retrouverait avec de nombreuses personnes refusant de prendre leur voiture, voire de sortir de chez elles. L'impact mental du martellement sur le Covid pendant le confinement ne doit pas nous étonner…
Le mode de communication infantilisant et anxiogène ( « Soit on sauve des vies, soit on sauve l'économie » ) a conduit à sacrifier les concitoyens les plus fragiles. De 65 000 enfants déscolarisés (absents au moins 50 % du temps), on est passé à 140 000 enfants « fantômes » (+134 % d'absentéisme au total). Un sondage (de Public First) démontre que les parents de ces classes populaires ne se considèrent plus responsables d'assurer la présence de leurs enfants à l'école et qu'une semaine de 4 jours au travail (au lieu de 5 normalement) est acceptable.
Les morts par overdose de méthadone (qui sert à remplacer l'héroïne lors d'un sevrage) ont suivi une courbe similaire. Comme le fentanyl aux États-Unis, la méthadone est encore plus addictive que la drogue qu'elle remplace. Les statistiques montrent une forte augmentation de sa distribution pendant le confinement pour aider les drogués à tenir, et là encore la vague n'est pas retombée. On a en fait enchaîné des milliers de personnes à un produit hautement toxique.
Le confinement a aussi étranglé le système judiciaire déjà sous tension. La justice a été « mise en pause » pendant cette période et c'est évidemment dans les quartiers où l'activité criminelle fait le plus de dégâts que les effets sont les plus délétères.
Les familles vivant dans des logements temporaires (payés par l'État) y sont restées après la fin du confinement, rendant – par ailleurs – l'intégration d'immigrants dans la société britannique encore plus difficile.
Le confinement a cassé des ressorts essentiels de nos sociétés – comme le révèle cette enquête. C'est la pire des réponses possibles… Or, il est surprenant de voir que les gouvernements ne semblent pas vouloir analyser la réalité de ses effets. La Suède, un pays voisin, a fait le bon choix et son mode de gouvernement est démocratique – contrairement au Parti Communiste Chinois qui a inspiré de nombreux pays… "

P.-S. : on attend, avec impatience, pareil bilan chiffré de nos autorités françaises (lesquelles évoqueraient, timidement, le coût financier à une somme similaire : 424 milliards d'euros) ...

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