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Date : 22-04-2025 12:52:00
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18/04/2025 2h42
Colloque sur la lutte contre la désinformation en santé !!!
francesoir.fr/societe-economie-justice-sante-science-tech/appliquer-la-loi-pollueur-payeur-l-information-un-enjeu
20/04/2025
Appliquer la loi « pollueur-payeur » à l’information : un enjeu de santé publique et de responsabilité
Pollution informationnelle en science : le cas Pradelle-Lega et d'autres cas
L’étude Pradelle-Lega : 17 000 morts fictifs de l’hydroxychloroquine. Décrivons le processus en 4 points
Contexte : le 4 janvier 2024, une étude menée par Alexiane Pradelle, Jean-Christophe Lega et al., publiée dans Biomedicine & Pharmacotherapy, affirmait que l’hydroxychloroquine avait causé environ 17 000 décès dans six pays lors de la première vague de covid-19. Mathieu Molimard a promu cette étude dans les médias comme Sud Ouest, France Info, sans contradicteurs. Cependant, des études antérieures, comme celles de l’IHU Marseille, montraient un bénéfice à faible dose, soulignant la nécessité d’un débat équilibré.
Pollution : les médias mainstream comme Le Monde, L’Express, Libération, ont relayé cette conclusion sans vérification, atteignant des millions de personnes. L’étude reposait sur une modélisation erronée et trompeuses, démontrée fausse par BonSens.org, ainsi que par Vincent Pavan et Emmanuelle Darles. Elle fut rétractée le 22 août 2024.
Mesure de l’impact : la couverture initiale a gravé une fausse impression – l’hydroxychloroquine comme « tueuse » – tandis que la rétractation a été ignorée. Cela a renforcé la défiance envers un traitement potentiellement utile, influençant des comportements (ex. rejet par des patients).
Application « pollueur-payeur » : lLes auteurs (Pradelle, Lega, Molimard) et les médias diffuseurs auraient pu être taxés pour Cs (ex. coût des campagnes anti-Raoult amplifiées par cette désinformation), avec une amende reversée à une campagne de clarification.
Mais, il y a pléthore d’autres exemples scientifiques
Le LancetGate (mai 2020) : une étude frauduleuse dans The Lancet a conduit à la suspension mondiale de l’hydroxychloroquine, rétractée 15 jours plus tard. La couverture médiatique massive a « pollué » les perceptions, sans correction équivalente. Cette affaire montre comment des revues prestigieuses peuvent devenir des « pollueurs » par négligence.
L’étude RECOVERY, un scandale mortel : cette étude britannique a testé l’hydroxychloroquine à des doses, évaluées comme toxiques, discréditant ce traitement. Publiée en juin 2020, elle a été relayée sans questionner sa méthodologie, contribuant à la méfiance et à des pertes de chances pour les patients. Appliquer le principe « pollueur-payeur » impliquerait de taxer les chercheurs et médias pour financer des campagnes sur les doses appropriées.
Désinformation sur l’origine du SARS-CoV-2. Dès 2020, l’hypothèse zoonotique du SARS-CoV-2 a été promue par les médias, gouvernements et l’OMS sans vérification rigoureuse, tandis que l’hypothèse d’une origine en laboratoire était marginalisée. Ceci lié avec la décrédibilisation des traitements précoces a laissé sa place au vaccin – en faisant prendre des risques importants à la population avec un produit expérimental. Des déclarations récentes, y compris de la Maison-Blanche, suggèrent une possible origine fabriquée. Cette pollution a eu des conséquences graves :
Pertes de chances : en discréditant l’hypothèse du laboratoire, des enquêtes sur les failles de sécurité ont été retardées.
Guerre des vaccins : la focalisation sur une origine naturelle a alimenté une course aux vaccins (ARNm) sans débat suffisant sur les risques, exacerbant la méfiance.
Application « pollueur-payeur » : les institutions, médias et politiques ayant promu l’hypothèse zoonotique sans preuves pourraient être taxées pour financer des enquêtes indépendantes.
[...]
L’annonce du ministre de la Santé : une pollution informationnelle institutionnelle ?
Le 18 avril 2025, le ministre de la Santé français, Yannick Neuder, a annoncé le lancement d’une « politique publique de lutte contre la désinformation » dans un article publié par L’Express.
Cette annonce, bien qu’apparemment louable, soulève des questions sur sa sincérité et son impact, notamment lorsqu’elle est relayée par un média connu pour sa contribution à la pollution informationnelle. L’Express a été critiqué à plusieurs reprises pour discréditer les voix alternatives et relayer des narratifs biaisés, notamment pendant la crise Covid-19.
Une annonce paradoxale, car Yannick Neuder, cardiologue et ancien député, avait lui-même dénoncé en 2022 l’inefficacité des vaccins covid-19 et les politiques de santé coercitives, plaidant pour la réintégration des soignants non vaccinés.
Son revirement, désormais ministre, semble opportuniste, surtout lorsqu’il affirme qu’il n’existe pas d’outils pour sanctionner la désinformation, malgré l’article 223-1-2 du Code pénal qui punit jusqu’à 3 ans de prison la propagation de fausses informations médicales dangereuses.
Cette contradiction, relayée par L’Express illustre une forme de pollution institutionnelle : des déclarations d’autorité visant à surpolluer l’espace informationnel pour discréditer les voix dissidentes, comme France-Soir, accusé d’être « dangereux pour la santé » sans preuves solides qui sera évoqué prochainement dans une analyse complète.
Discrédit par arguments d’autorité. Cette stratégie de discrédit, qui utilise des arguments d’autorité pour marginaliser les médias alternatifs, contribue à la « surpollution informationnelle ». En qualifiant France-Soir de « dangereux » sans démontrer de lien direct entre ses publications et des dommages concrets, les autorités et leurs relais médiatiques cherchent à étouffer le débat. Ils appliquent un lien causal sans preuve, liens qu’il refuse aux victimes des effets secondaires de la vaccination covid.
Cette pratique, dénoncée par France-Soir, empêche une réelle « dépollution » et renforce la méfiance des citoyens, déjà élevée : 61 % des Français estiment que la science est manipulée par les politiques et les médias, selon le sondage France-Soir/BonSens.org.
Application du principe « pollueur-payeur ». Dans ce cas, le ministre et L’Express pourraient être considérés comme des « pollueurs » pour leur rôle dans la diffusion d’un narratif biaisé.
Une amende proportionnelle à l’audience de l’article (estimée à plusieurs centaines de milliers de vues) pourrait financer des campagnes éducatives sur les lois existantes contre la désinformation et sur le rôle des médias alternatifs dans le pluralisme.
L’information, comme chaîne binaire interprétée par le corps humain, peut devenir une arme toxique si elle est fausse. Appliquer la loi « pollueur-payeur » via une approche mathématique, économique et juridique offre une réponse pragmatique.
Les cas Pradelle-Lega, RECOVERY, et la désinformation sur l’origine du SARS-CoV-2 illustrent le besoin de responsabiliser les diffuseurs pour protéger la santé publique. L’annonce du ministre Neuder, relayée par L’Express, montre comment même les initiatives officielles peuvent contribuer à la pollution informationnelle, surtout dans un contexte où 84 % des Français estiment que les médias exacerbent leurs peurs.
Un slogan s’impose : « Tu pollues l’information, tu payes pour la dépollution »
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