Film : "La dernière reine" (Algerie) VO 1h53
au cinéma Mazarin Aix en Pce
Algérie, 1516. Le pirate Aroudj Barberousse libère Alger de la tyrannie des Espagnols et prend le pouvoir sur le royaume. Selon la rumeur, il aurait assassiné le roi Salim Toumi, malgré leur alliance. Contre toute attente, une femme va lui tenir tête : la reine Zaphira. Entre histoire et légende, le parcours de cette femme raconte un combat, des bouleversements personnels et politiques endurés pour le bien d’Alger. Festival de Venise.
Allocine : spectateurs 4. Presse 3.8
Quelques critiques presse :
Ce portrait de femme, qui se découvre un destin politique en même temps qu’elle se rebelle contre la domination masculine, est le cœur palpitant de ce film inclassable, qui tient autant de la tragédie orientalo-shakespearienne que du (très bon) divertissement de cape et d’épée — ou plutôt de voiles et de poignard.
Un récit aux décors et aux costumes soignés qui brille par sa beauté formelle. Un geste politique aussi.
Rarement un film algérien aura-t-il autant embrassé les nœuds de l’histoire, tant intime que politique, au cœur d’une fresque majestueuse, où la douleur relève de la beauté. D’une ampleur romanesque inouïe, où l’éclat du classicisme côtoie, parfois dans la même scène, le même plan, la modernité la plus aiguisée, La Dernière Reine d’Adila Bendimerad et Damien Ounouri est surtout une œuvre en résonance profonde avec ce qui se joue actuellement en Algérie, mais aussi pour tout un chacun, travaillé par la question de l’engagement.
Ce premier film audacieux et hautement romanesque est fait d’affrontements sanglants, de complots, de manipulations et d’enjeux politiques, si bien qu’on a un peu l’impression d’être en face d’une tragédie shakespearienne et d’un épisode de Game of Thrones en même temps.