Je vous propose d'aller voir le dernier film d'Hayao Miyazaki ( "Le voyage de Chihiro" , "Princesse Mononoke" " Porco Rosso" ....des films d'animation qui ne s'adressaient pas au moins de 12 ans lors de leur sortie...)
"Le garçon et le héron" film d'animation japonais enVF réalisé par Hayao Miyazaki VF 2h04
Après la disparition de sa mère dans un incendie, Mahito, un jeune garçon de 11 ans, doit quitter Tokyo pour partir vivre à la campagne dans le village où elle a grandi. Il s’installe avec son père dans un vieux manoir situé sur un immense domaine où il rencontre un héron cendré qui devient petit à petit son guide...
Allocine Presse 4.2 Spectateurs 3.9
Quelques critiques presse....
Un immense spectacle visuel où chaque plan est comme une toile peinte à la main.
Un conte splendide et foisonnant, mi-autobiographique, mi-fantasmagorique.
On plonge avec ravissement dans cette poésie, ces images d'une beauté rare, cet imaginaire foisonnant, avec l'émotion toute particulière des dernières fois.
Si Hayao Miyazaki nous éblouit à chaque film, "Le Garçon et le Héron" dépasse l’entendement. Porté par une pensée animiste incarnée par ce maître héron, le récit perd toute cohérence rationnelle pour mieux initier le jeune apprenti, et le spectateur, à une autre vision du monde.
Dans cette odyssée magique, entre rêves fantastiques et réalité transfigurée, frappent le génie des dessins, la créativité extraordinaire des décors détaillés mis en mouvement, la composition minutieuse des paysages rehaussés dans un jaillissement de couleurs.
Somptueux, le nouveau film du maître de l’animation japonaise offre un passionnant récit à tiroirs servi par un graphisme à l’ancienne enlevé qui fait entrer son œuvre dans la modernité.
Un petit bijou d’animation.
Imaginaire complexe, bestiaire foisonnant, cousinages assumés, richesse symbolique, Œdipe roi : « Le Garçon et le Héron », film bicéphale, c’est l’enfance et le crépuscule d’une vie, la finitude et l’espoir, l’expérience douloureuse des belles choses et la renaissance dans le chaos.
Miyazaki revient avec un film débordant de visions époustouflantes et poétiques, où l’imagination s’affirme comme la seule voie possible pour appréhender l’absurdité du réel.
J'ai la place H8