Sur scène, cinquante artistes, musiciens, chanteurs, choristes et comédiens sont réunis dans une même émotion et un message commun : face à la barbarie, l’art et la culture demeurent un moyen de se défendre et de résister. « Nous chanterons aux Nazis ce que nous ne pouvons pas leur dire. » Un requiem d’une intensité impressionnante.

L’histoire se déroule dans la salle de spectacle du ghetto de Terezin dans les dernières semaines de la Seconde Guerre mondiale. Le commandant du camp propose aux artistes prisonniers d’interpréter un concert lors de la visite annuelle des dignitaires nazis. Le choix se porte sur le Requiem de Verdi. On assiste alors aux répétitions, avec un orchestre insolite composé des ressources instrumentales et humaines du camp…

Les événements extérieurs de la guerre, le rythme des déportations vers Auschwitz interfèrent de manière dramatique et parfois cocasse sur le bon déroulement des répétitions. Face au mépris, aux disparitions, le Requiem devient un acte de foi en l’humanité et de défi à la barbarie. Au jour tant attendu de la représentation, le « Libera me » sera-t-il chanté devant les tortionnaires nazis ou bien devant les libérateurs russes ou américains dont l’arrivée semble imminente ?
Basé sur un fait historique, cette pièce musicale est une occasion de découvrir des extraits du Requiem de Verdi sous un angle nouveau.

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