Première partie
Joey Alexander trio
Dix-neuf ans, sept ans de carrière, et six albums, le CV de Joey Alexander a de quoi impressionner les plus aguerris des vétérans du jazz.
Né à Bali, il grandit avec un piano au bout des doigts, encouragé par son entourage familial, toqué de jazz. Il a à peine dix ans quand il est convié par le trompettiste Wynton Marsalis à se produire au Jazz at Lincoln Center Gala, une des institutions du jazz à New York. C’est dans cette ville qui est l’un des berceaux du jazz aux États Unis, qu’il élit domicile pour enregistrer son premier album en 2003. A dix ans, il obtient deux nominations aux Grammys. Du jamais vu. Et Joey Alexander n’en est qu’au tout début de sa carrière. Au fil des quelques années et des albums qui suivent, le jeune pianiste s’installe tranquillement en tête des charts, et se produit dans les salles les plus prestigieuses : l’Apollo Theater, Carnegie Hall, le Grand Ole Opry de Nashville. Sans oublier un concert à la Maison Blanche pour Barack Obama. C’est assez dire la présence de l’artiste dès qu’il est en scène.
Aujourd’hui l’interprète a laissé de la place au compositeur. Origin, son dernier album sorti en mai, est le premier qu’il ait entièrement composé. Peut-être l’album de la maturité pour ce jeune homme qui a pris le temps du confinement pour réfléchir à son exceptionnelle carrière, qui ne fait que commencer.
2e partie Stacey Lent
À l’heure où on évalue plutôt une chanteuse sur son coffre, Stacey Kent fait un choix courageux. Elle fait dans la dentelle, le phrasé, le tempo subtil et le souffle. Crooneuse dans le sens plus élégant qu’il soit. Tout est dans la maitrise, la retenue. En l’écoutant, on pense à quelques grands maîtres du genre : Julie London, Henri Salvador.
Stacey Kent a toujours adoré chanter, mais elle n’avait jamais pensé que le chant serait sa vie.
Son truc c’est d’abord la littérature comparée. La musique revient dans sa vie lors d’un séjour à la Guildhall School of Music à Londres. Cette fois c’est très sérieux. En 1997, Stacey Kent sort « Close your eyes », son premier album, première collaboration avec Jim Tomlison, saxophoniste et compositeur. Dès les premières notes, l’essentiel de Stacey Kent est posé : la voix est de velours, soyeuse et précise, le souffle est étiré sur une simple note, sans jamais perdre le tempo, tout en subtilités évidemment. Une leçon de maintien. Au fil du temps, la chanteuse parcourt ce qu’on appelle le Great American Songbook, le grand livre des chansons américaines, de Gershwin à Burt Bacharach en passant par Cole Porter. Ce répertoire de standards s’enrichira plus tard de compositions originales de l’écrivain nobélisé Kazuo Ishiguro, et de classiques venus d’ailleurs : Michel Legrand, Henri Salvador, avec une petite prédilection pour la bossa nova. « Songs from other places », c’est le titre de son dernier album, où figure entre autres, « American Tune » de Paul Simon, enregistrée dans la foulée de l’assaut sur le Capitole.
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Tarif normal 35€ ou 30 Si tarif réduit
Il est possible d'emporter son pique-nique par contre pour les boissons on n a droit qu'à une petite bouteille de 50 cl sans bouchon le truc c'est de mettre le bouchon dans sa poche et une fois la sécurité passée de reboucher sa bouteille prévoir une petite laine en cas de Mistral et un coussin pour adoucir les gradins de pierre