Cette semaine, la conférence de l'Université Populaire de Marseille est à la mairie du 1/7.
Accueil à partir de 18 heures 30, conférence à 19h.
Inscription obligatoire sur le site HelloAsso (voir le lien dans le cadre ''Précisions pour se retrouver'') :
La vidéosurveillance (ou vidéoprotection qui est le nom officialisé en France dans une loi sur la sécurité intérieure en 2011) est un système de caméras et de transmission d'images, disposé dans un espace public ou privé pour le surveiller à distance ; il s'agit donc d'un type de télésurveillance. Les images obtenues avec ce système, peuvent être traitées automatiquement et/ou visionnées puis archivées ou détruites. La surveillance a pour but de contrôler les conditions de respect de la sécurité, de la sûreté ou de l'exécution d'une procédure particulière.
On ne parle de télésurveillance qu'à partir du moment où le système permet à un opérateur de contrôler simultanément plusieurs lieux sur une batterie d'écrans.
Selon ses partisans, la vidéosurveillance permet de prévenir le terrorisme et plus généralement la criminalité et d'opérer un contrôle social (mouvements de foule, etc.)
À l'opposé, ses détracteurs lui reprochent fondamentalement son atteinte à la vie privée et aux libertés fondamentales tout en étant inefficace à prévenir les délits.
D'autres mettent en avant son coût par rapport à son efficacité limitée. Ainsi plusieurs rapports, notamment aux États-Unis et au Royaume-Uni, esquissent un bilan critique. Un représentant de Scotland Yard à la Security Document World Conference d'avril 2008 parle ainsi de « utter fiasco » (« échec complet »), parce que les officiers de police ne sont pas assez formés, souvent ils ne veulent pas chercher les images vidéo « parce que c'est beaucoup de travail ».