Je vous propose un film de genre (fantastique) un peu décalé....
( Si vous avez aimé "Grave de Julia Ducournau qui lui était noté 4.1 presse et 3.6 spectateurs...Mais ici il s'agit d'une comédie et non d'un drame....)
Film "Vampire humaniste cherche suicidaire consentant" Film canadien VF 1h30
au cinéma Le renoir Aix en Pce
Sasha est une jeune vampire avec un grave problème : elle est trop humaniste pour mordre. Lorsque ses parents, exaspérés, décident de lui couper les vivres, sa survie est menacée. Heureusement pour elle, Sasha fait la rencontre de Paul, un adolescent solitaire aux comportements suicidaires qui consent à lui offrir sa vie...
Allocine Presse 3.5 Spectateurs 3.9
Quelques critiques Presse
Une variation singulière et emballante autour de la découverte de la sexualité à l'adolescence.
On adore ce film à la fois modeste et délicieux, drôle, tendre et finalement tellement représentatif des affres de l’adolescence. Avec ou sans canines protubérantes.
Une métaphore drôle et punchy de la puberté à l'aune des luttes écolos menées par la génération Z.
Un air de cinéma de Caro et Jeunet mais dépoussiéré [...].
Drôle et mélancolique, ce film renouvelle le genre.
Un alliage réussi de teen movie et de comédie de vampires, avec un ton décalé et un sous-texte subtil sur les névroses contemporaines.
En comparant les troubles identitaires de l’adolescence à une vampire qui rejette sa nature, le film d’Ariane Louis-Seize charme par la seule malice de son écriture pince-sans-rire. Mais "Vampire humaniste cherche suicidaire consentant" est aussi le portrait de toute une génération délaissée, joliment esquissée par sa symbolique fantastique, sa douce mélancolie et le brio de ses acteurs.
Ce qui séduit chez Ariane Louis-Seize, c’est la beauté d’une mise en scène qui, entre une photographie nocturne et étrange tout en clair-obscur ou néons envoûtants et un travail élaboré sur le cadre, se fait le reflet des emprises subies par son dissonant duo amoureux.
On rit avec cette comédie québécoise douce-amère, où la réalisatrice s’amuse de la condition absurde du vampire moderne — la mère, à deux crocs d’invoquer la charge mentale, n’en peut plus de chasser le dîner pour toute la famille. Sans la profondeur métaphysique du Only Lovers Left Alive de Jim Jarmusch, mais avec une certaine grâce tout de même.
Place G4
Possibilité de boire un verre, grignoter après.... voir sortie...à 19h