. Førm Inførms
Marco da Silva Ferreira puise dans les racines du pantsula et réinvestit cette technique de danse contestataire, née durant l'apartheid en Afrique du Sud. Fondée sur des mouvements rapides et très articulés, cette danse de “squelettes” est la matrice d’une partition dans laquelle les interprètes deviennent des figures osseuses aux angles aigus… Les distorsions de cette masse se font alors métaphore du corps comme objet anthropologique portant en lui la mémoire du passé et ces gestes saccadés incarnent un profond désir de rébellion. Une danse du collectif, salutaire et à la fureur de vivre contagieuse
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Emaphakathini
Amara Dianor a toujours eu la volonté de déplacer les lignes de séparation pour créer de nouveaux espaces à défricher. Des espaces mêlés, métissés, dont les limites se brouillent, s’étirent à l’envie et surtout au gré du mouvement, qui est ici un principe d’abolition des frontières. En revisitant l’histoire de l’Afrique du Sud, Emaphakathini ("entre-deux" en zoulou) convoque à la fois les rythmes urbains et traditionnels, en s’appuyant sur la virtuosité jouissive des danses communautaires.