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Date : 10-12-2024 17:02:11
www.frontiersin.org/journals/public-health/articles/10.3389/fpubh.2024.1460981/full
03/12/2024
ARTICLE ORIGINAL de recherche
Devant. Santé publique, 03 décembre 2024
Section Maladies infectieuses : épidémiologie et prévention
Le fardeau bactérien des masques faciaux portés : recherche observationnelle et revue de la littérature
Introduction: Les masques faciaux ont été largement obligatoires lors de la récente pandémie de SRAS-CoV-2. En particulier, l’utilisation par la population générale est associée à un risque plus élevé de manipulation inappropriée du masque et de contamination et de conséquences microbiologiques néfastes potentielles.
Conclusion
En termes simples : (i) le masque agit comme un piège à filtre avec des bactéries qui s’accumulent sur ses surfaces externes et internes ; (ii) le masque agit alors comme un « incubateur microbiologique » à l’entrée des voies respiratoires ; (iii) des micro-organismes peuvent se développer à l’intérieur du masque, nourris par des débris cutanés, du mucus et du « condensat de l’haleine expirée » (16, 38, 39, 41, 45, 108-110). Ces organismes/agents pathogènes piégés peuvent ensuite être inhalés, favorisant l’infection des voies respiratoires (17, 37) ou, lorsqu’ils sont distribués par des courants d’air (111, 114, 115, 122, 142, 143, 178, 179) l’œil (82-85, 121, 142). De plus, le microbiome cutané est perturbé, ce qui peut entraîner ou favoriser d’autres infections et affections allergiques (38, 77, 110, 140, 180).
Enfin, les micro-organismes accumulés peuvent être distribués par fuite (111, 114, 115), amplifiée par l’effet atomiseur du masque (14, 16, 122, 181, 182).
Une analyse Cochrane, basée uniquement sur le plus haut niveau de preuve, n’a trouvé aucune preuve que les masques réduisaient la propagation des infections virales respiratoires dans la population générale (12). D’autre part, leurs inconvénients, qui s’ajoutent à ceux qui ont été examinés ici, sont évidents. Ils entravent la communication (32-34, 94, 183-188). Ils entravent l’apprentissage, en particulier pour les enfants (2, 3, 5, 14, 26, 35, 148, 162, 171, 174, 177, 189). Ils sont associés à une hypoxémie transitoire (diminution de l’O2 dans le sang), à une hypercarbie transitoire (augmentation du CO2 dans le sang) (14, 16, 19, 21–23, 171, 172). Ils nient à celui qui les porte l’individualité la plus fondamentale – montrer leur visage (26, 27, 30-34, 162, 189). Leur imposition à long terme est particulièrement préjudiciable pour les membres vulnérables de la population (14, 16, 19). Des articles scientifiques récents indiquent des problèmes toxicologiques liés à l’inhalation de particules de plastique et de composés organiques cancérigènes provenant du matériau du masque (14, 18, 129, 133).
En bref, les effets indésirables des masques sont évidents (2, 3, 5, 16, 18, 19, 23, 36, 129, 166-172, 190), tandis que l’effet antiviral protecteur dans des scénarios réels reste douteux (12-15, 165, 175, 191-209). Compte tenu de cela, ainsi que des problèmes de contamination microbiologique mis en évidence, les lois et les exigences en matière de masquage ne répondent pas à l’éthique médicale de base de « ne pas nuire ». Les lois et les mandats exigeant le port du masque n’ont donc pas leur place dans la gestion des pandémies respiratoires.
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